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Table des matières

Refuting Evolution

Index

Avant-propos et introduction

Chapitre 1

Les faits et les préjugés
Voir le Guide d’études, leçon 1

Chapitre 2

Variation et Sélection naturelle vs évolution
Voir le Guide d’études, leçon 2

Chapitre 3

Les chaînons manquent
Voir le Guide d’études, leçon 3

Chapitre 4

L’évolution des oiseaux ?
Voir le Guide d’études, leçon 4

Chapitre 5

L’évolution des baleines ?
Voir le Guide d’études, leçon 5

Chapitre 6

Les humains : images de Dieu ou singes savants ?
Voir le Guide d’études, leçon 6

Chapitre 7

L’astronomie
Voir le Guide d’études, leçon 7

Chapitre 8

Quel âge a la Terre ?
Voir le Guide d’études, leçon 8

Chapitre 9

L’explication par la conception est-elle légitime ?
Voir le Guide d’études, leçon 9

Chapitre 10

Conclusion

L’évolution réfutée, chapitre 8

Un manuel à destination des étudiants, des parents et des enseignants contrant les derniers arguments en faveur de la théorie de l’évolution

par , Ph.D., F.M.
Traduit par Narindra Ramanankasaina

Quel âge a la Terre ?

Publié pour la première fois dans Refuting Evolution, Chapitre 8

Les évolutionnistes croient erronément que des milliards d’années de temps rendent la méga-évolution possible. Du coup, « Teaching about Evolution and the Nature of Science » présente ce qu’il allègue être des éléments de preuve de l’écoulement d’immenses périodes de temps. Cela est graphiquement illustré sur un schéma en pp. 36–37 : l’existence de l’homme se trouve sur un segment si petit, tout au bout de la frise chronologique de cinq milliards d’années, qu’il a dû être schématiquement doublé de taille pour être distinct.

A contrario, baser ses idées sur la Bible donne une image très différente. La Bible affirme que l’homme a été fait six jours après la Création, il y a environ six mille ans. Du coup, une frise chronologique du monde construite sur des données bibliques mettrait l’homme presque au début, pas à la fin. Si nous prenions la même frise chronologique de trente-neuf centimètres que celle de « Teaching about Evolution and the Nature of Science » pour représenter l’histoire biblique de la Terre, l’homme serait à environ un nanomètre du commencement ! De plus, les chrétiens, par définition, prennent les affirmations de Jésus-Christ au sérieux. Il a dit : « Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme » (Marc 10:6), ce qui est en cohérence avec la chronologie biblique proposée mais diamétralement à l’opposé de celle de « Teaching about Evolution and the Nature of Science ».

Ce chapitre analyse la formation des roches et les méthodes de datation en termes de ce que ces deux modèles concurrents prédisent.

Les roches

L’immense épaisseur des roches sédimentaires dans le monde entier est communément utilisée comme preuve d’immenses périodes de temps. Pour commencer, « Teaching about Evolution and the Nature of Science » donne une définition utile en p. 33:

Les roches sédimentaires se forment lorsque des matériaux solides transportés par le vent et l’eau s’accumulent en couches et sont ensuite compressés par les dépôts qui les recouvrent. Les roches sédimentaires contiennent parfois des fossiles formés à partir des parties d’organismes déposées en même temps que d’autres matériaux solides.

L’endoctrinement du « temps profond » vient avec l’affirmation « atteignant souvent de grandes épaisseurs sur de longues périodes de temps. » Toutefois, cela consiste à aller plus loin que ce que les éléments de preuve mettent en évidence. Une grande épaisseur peut concevablement être produite soit par un peu d’eau sur d’immenses périodes, soit par beaucoup d’eau sur de courtes périodes. Nous avons déjà discuté de la manière dont différents présupposés peuvent résulter en différentes interprétations des mêmes données, les couches sédimentaires en l’occurrence. C’est une décision philosophique, pas scientifique, de préférer la première interprétation. Comme la sédimentation se produit en général lentement aujourd’hui, on suppose que cela s’est toujours produit lentement. Si tel est le cas, alors les couches sédimentaires ont dû se former sur des éternités. La philosophie selon laquelle les processus dans la nature se sont toujours produits à une vitesse constante (« le présent est la clé du passé ») est souvent appelée uniformitarisme.

L’uniformitarisme a été défini ainsi dans ma propre classe universitaire de géologie en 1983, et a été mis en contraste avec le catastrophisme. Mais plus récemment, le mot « uniformitarisme » a été appliqué à d’autres contextes pour signifier une constance des lois de la nature, parfois appelée « uniformitarisme méthodologique », en contraste avec ce que certains ont appelé « uniformitarisme substantif ».

Il convient de faire remarquer que les géologues uniformitaristes ont longtemps été ouverts à l’hypothèse d’événements catastrophiques occasionnels (locaux). Toutefois, la géologie historique moderne a bourgeonné de ce principe général du « lent-et-graduel », qui est encore le cadre d’explication favorisé de manière prédominante pour toute formation géologique. Néanmoins, les éléments de preuve d’une formation catastrophique sont si omniprésents qu’un groupe de plus en plus fourni de néo-catastrophistes est apparu. Mais à cause de leur présupposé naturaliste, ils préfèrent, bien sûr, rejeter l’explication de la Genèse, à savoir un Déluge mondial.

Toutefois, si une inondation cataclysmique qui aurait recouvert la planète entière et formé les fossiles que nous pouvons voir aujourd’hui, comme le Déluge noachique que nous décrit la Bible, a bel et bien eu lieu dans l’histoire de la Terre, alors il aurait dû avoir arraché par érosion puis déposé ailleurs d’énormes quantités de sédiments. Beaucoup d’organismes auraient été enterrés très rapidement et se seraient fossilisés.

De plus, de récentes catastrophes mettent en évidence que de violents événements comme le Déluge noachique ont pu former beaucoup de couches rocheuses très rapidement. L’éruption du Mt. St. Helens dans l’état de Washington a produit 7,6 mètres de sédiments finement étalés en une seule après-midi ! 1 Et il a été observé que de la bouillie de sable pompée rapidement a déposé environ un mètre de fines couches sur une plage sur une surface de la taille d’un terrain de football américain. Les expériences de sédimentation du créationniste Guy Berthault [un géologue chrétien français particulièrement vilipendé par l’establishment scientifique français, NdT], qui travaille parfois avec des non-créationnistes, ont démontré que de fines couches peuvent se former par un mécanisme auto-triant lors de la déposition de particules de différentes tailles.2,3

Dans une des expériences de Berthault, du grès et de la diatomite en fines couches ont été pulvérisés en leurs particules constituantes et décantées dans de l’eau courante qui s’écoulait à différentes vitesses. Il a été découvert que les mêmes épaisseurs de couches étaient reproduites, quelles que fussent les vitesses d’écoulement. Cela suggère que la roche originelle a été produite par un mécanisme d’auto-triage semblable, suivi par une cimentation des particules.4 Le journal Nature a fait état d’expériences similaires par des évolutionnistes une décennie après les premières expériences de Berthault.5

Du coup, si nous partons du présupposé que la Bible est la Parole de Dieu, et donc vraie, nous pouvons inférer des interprétations raisonnables des données. Tous les problèmes n’ont pas été résolus, juste la majorité.

Réciproquement, comment s’en tire l’explication du « lent-et-graduel » ? Pensez au temps que durent les organismes morts depuis longtemps. Normalement, les charognards et la putréfaction suppriment toute trace en quelques semaines. Normalement, les méduses mortes fondent en quelques jours. Pourtant, « Teaching about Evolution and the Nature of Science » a une photo d’une méduse fossile en page 36. Elle n’a clairement pas pu avoir été enterrée lentement, mais elle a nécessairement été enterrée rapidement par des sédiments transportés par l’eau. Cette eau a dû aussi nécessairement contenir des minéraux dissous, qui ont dû provoquer la cimentation des sédiments et, partant, un durcissement rapide.

Le livret « Caillasses et carcasses »6 montre d’autres fossiles qui ont dû nécessairement se former rapidement. L’un d’eux est un ichthyosaure (un reptile marin disparu en forme de poisson) de deux mètres de long, fossilisé en pleine mise bas. Un autre est un poisson fossilisé au beau milieu de son déjeuner. Et il y a un tronc d’arbre vertical qui pénètre plusieurs couches rocheuses (d’où le terme de fossile polystrate). Si les couches supérieures de sédiments ont réellement pris des millions ou même des centaines d’années pour se former, alors le haut de ce tronc d’arbre aurait dû s’effriter par putréfaction.

Ironiquement, les scientifiques de la NASA acceptent qu’il y a eu sur Mars des « inondations catastrophiques »7 qui ont creusé des canyons8 alors que l’eau à l’état liquide y est absente. Mais ils nient qu’un Déluge mondial se soit produit sur Terre, où il y a assez d’eau pour recouvrir la planète entière sur une profondeur de deux mille sept cents mètres si elle était complètement uniforme, et où aujourd’hui encore elle recouvre 71 % de la surface ! Si la Bible ne l’enseignait pas, ils n’auraient probablement aucun problème avec l’idée d’un Déluge mondial sur Terre. Cela démontre encore une fois la manière dont les présupposés des scientifiques affectent leur interprétation des éléments de preuve.

La datation radiométrique

Comme démontré plus haut, les éléments de preuve venant du registre géologique sont en faveur du catastrophisme, et il y a plusieurs formations difficiles à expliquer par des processus lents et graduels. Toutefois, les évolutionnistes mettent l’accent sur des méthodes de datation qui supportent prétendument le temps profond. La plus connue est la datation radiométrique. Elle est précisément en p. 35 de « Teaching about Evolution and the Nature of Science » :

Certains éléments, comme l’uranium, subissent la désintégration radioactive pour produire d’autres éléments. En mesurant les quantités d’éléments radioactifs et des éléments en lesquels ils se décomposent dans les roches, les géologues peuvent déterminer le temps passé depuis que le rocher s’est refroidi à partir d’un état initial de fusion.

Toutefois, la « détermination » du temps profond est une interprétation ; les données scientifiques concrètes sont les taux d’isotopes. Chaque élément chimique a d’habitude plusieurs formes différentes, ou isotopes, qui ont des masses différentes. Il y a d’autres interprétations possibles selon les suppositions. Cela peut être illustré par un sablier. Quand il est retourné, le sable s’écoule de la partie supérieure vers l’inférieure à une vitesse qui peut être mesurée. Si nous observons un sablier dont le sable s’écoule encore, nous pouvons déterminer depuis quand il est retourné à l’aide des quantités respectives de sable dans chaque partie et la vitesse d’écoulement… à moins que ? D’abord, nous devons supposer trois choses :

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Un sablier nous donne le temps passé par comparaison entre la quantité de sable dans la partie supérieure (« le père ») avec celle dans la partie inférieure (« le fils »).

  1. Connaissons-nous les quantités de sable dans chacune des parties au départ ? Normalement, un sablier est retourné quand la partie du haut est vide. Mais si cela n’a pas été le cas, alors cela prendra moins de temps au sable pour remplir la partie inférieure jusqu’à un niveau particulier.

  2. La vitesse d’écoulement est-elle restée constante ? Par exemple, si le sable est devenu humide récemment, il s’écoulera plus lentement maintenant que dans le passé. Si l’écoulement a été plus fluide dans le passé, cela prendra moins de temps au sable pour atteindre un certain niveau que si le sable s’était toujours écoulé à la vitesse présente.

  3. Le système est-il resté clos ? Autrement dit, est-il certain que l’on n’a ni rajouté ni enlevé de sable de l’une ou l’autre partie ? Toutefois, supposez que du sable ait été ajouté à votre insu dans la partie du bas, ou enlevé de celle du haut. Du coup, si vous calculiez le temps passé depuis le dernier retournement en mesurant le sable dans les deux parties, vous obtiendrez une durée plus longue que la durée réelle.

« Teaching about Evolution and the Nature of Science » traite de la supposition numéro 2 :

Par exemple, elle requiert que la vitesse de désintégration radioactive soit constante dans le temps et non-influencée par des facteurs comme la température et la pression – des conclusions soutenues par une recherche extensive en physique.

Il est vrai que dans le monde d’aujourd’hui, les vitesses de désintégration radioactive semblent constantes et ne sont pas affectées par la chaleur ni par la pression. Toutefois, nous n’avons mesuré les vitesses de désintégration radioactive que depuis un siècle environ, nous ne pouvons donc pas être sûrs qu’elles aient été constantes pendant de prétendus milliards d’années. Le Pr Russell Humphreys, physicien, suggère que les vitesses de désintégration radioactive étaient supérieures pendant la semaine de la Création et sont restées constantes depuis. Il y a un fondement à cela, l’analyse de halos pléochroïques par exemple, mais cela reste hypothétique.

« Teaching about Evolution and the Nature of Science » traite aussi de la supposition numéro 3 :

Cela suppose aussi que les roches qui ont été analysées n’ont pas été altérées dans le temps par l’infiltration ou l’exfiltration d’atomes, ce qui requiert une information détaillée venant et des sciences géologiques et des sciences chimiques.

Une énorme supputation. Le potassium et l’uranium, tous les deux des éléments-pères communs, sont facilement dissous dans l’eau et auraient donc pu être lessivés des roches. L’argon, produit de la désintégration du potassium, est un gaz et se déplace donc très aisément.

Les anomalies

Il existe plusieurs cas où les méthodes de datation donnent des « dates » fausses pour des roches d’un âge historique connu. Nous en avons un exemple dans un échantillon de roche venant d’un dôme de dacite du Mt St Helens. Bien que l’on sache que la roche s’est formée en 1986, elle a été « datée » par la méthode potassium-argon (K-Ar) à 0,35±0,05 million d’années.9 Nous avons un autre exemple en la « datation » potassium-argon de cinq coulées d’andésite du Mt Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande. Les « dates » allaient d’un peu moins de 0.27 à 3,5 millions d’années – mais une des coulées s’est produite en 1949, trois en 1954 et une autre en 1975 !

Ce qui s’est passé, c’est que l’argon radiogénique en excès (40Ar*) provenant du magma (roche fondue) a été retenu dans la roche quand elle s’est solidifiée. La littérature laïque scientifique énumère aussi beaucoup d’exemples d’excès d’40Ar* occasionnant des « dates » de millions d’années dans des roches d’âge historique connu. Cet excès semble tirer sa source du manteau supérieur, sous la croûte terrestre. Cela coïncide avec un monde « jeune » : l’argon a eu trop peu de temps pour s’échapper.10

  • Si l’40Ar* peut occasionner des dates exagérées pour des roches d’un âge connu, alors pourquoi devrions nous nous fier à cette méthode pour des roches d’un âge inconnu ?

Un autre problème est posé par les dates conflictuelles données par les différentes methodes. Si deux méthodes sont en désaccord, alors l’une d’elles au moins est nécessairement en tort. Par exemple, en Australie, du bois a été enterré par une coulée de basalte, comme on peut le voir par les signes de carbonisation. Le bois a été « daté » au radiocarbone (14C) à quarante-cinq mille ans environ, mais le basalte a été « daté » par la méthode potassium-argon à environ quarante-cinq millions d’années !11 Un autre échantillon de bois fossile provenant des couches rocheuses du permien supérieur s’est avéré contenir encore du 14C. Tout 14C détectable se serait entièrement désintégré si le bois avait réellement plus de cinquante mille ans, alors ne parlons même pas des deux cent cinquante millions d’années que les évolutionnistes assignent à ces couches rocheuses du permien supérieur…12 [Mise à jour : voir aussi Radiometric dating breakthroughs pour plus d’exemples de 14C dans du charbon et des diamants prétendument âgés de plusieurs millions d’années.]

Selon la chronologie de la Bible, un âge aussi grand ne peut pas être la vraie cause des taux d’isotopes observés. Des anomalies comme celle ci-dessus sont de bonnes preuves en faveur du récit biblique, mais la vraie cause est en tout cas incertaine. Un groupe de docteurs créationnistes en géologie et en physique de la Creation Research Society et de l’Institute for Creation Research travaillent actuellement sur ce sujet. Ils ont pour objectif de trouver les causes géochimiques ou géophysiques précises des taux d’isotopes observés.13 Une piste prometteuse consiste à remettre en question la supposition numéro 1 : les conditions initiales ne sont pas celles que les évolutionnistes croient, mais sont affectées, par exemple, par la chimie de la roche qui a fondu pour former le magma. [Mise à jour : la supposition numéro 2 s’est avérée la plus vulnérable, avec de solides éléments de preuve que les vitesses de désintégration étaient beaucoup plus rapides dans le passé. Voir les résultats de leurs expériences dans Radioisotopes & the Age of the Earth, volumes 1 et 2.]

Preuves en faveur d’un monde jeune

En réalité, 90 % des méthodes qui ont été utilisées pour estimer l’âge de la Terre indiquent un âge très inférieur aux milliards d’années affirmés par les évolutionnistes. En voici quelques-unes :

  • Des globules rouges et de l’hémoglobine ont été découverts dans quelques os (non-fossilisés !) de dinosaures. Mais ils n’auraient pas pu durer plus de quelques milliers d’années – en tout cas certainement pas les 65 millions d’années que les évolutionnistes croient s’être écoulés depuis que le dernier des dinosaures a foulé cette terre.14

  • Le champ magnétique de la Terre a décru si vite qu’il n’a pas pu être présent depuis plus de dix mille ans. Des inversions rapides lors de l’année du Déluge et des fluctuations peu de temps après ont fait décroître ce champ énergétique encore plus vite.15

  • L’hélium produit par la désintégration radioactive s’écoule dans l’atmosphère, mais il n’en échappe qu’en petite quantité. Or, la quantité totale dans l’atmosphère n’est que d’un deux millième de ce à quoi l’on s’attendrait si l’atmosphère était vraiment âgée de milliards d’années. Cet hélium s’est échappé des roches à l’origine. Cela s’est passé fort vite, et pourtant il reste tant d’hélium dans quelques roches qu’il n’a pas pu avoir le temps de s’échapper – certainement pas des milliards d’années.16

  • Une supernova est l’explosion d’une étoile massive – l’explosion est si brillante qu’elle éclipse brièvement le reste de la galaxie. Les rémanents de supernovæ devraient continuer à s’étendre pendant des centaines de milliers d’années, selon les équations physiques. Il n’existe pourtant pas de rémanent très vieux et largement étendu (stade 3), et il n’y en a que peu de modérément vieux (stade 2) dans notre galaxie, la Voie Lactée, ni dans ses galaxies satellites, les nuages de Magellan. C’est précisément ce à quoi l’on s’attendrait si ces galaxies n’avaient pas existé assez longtemps pour s’étendre largement.17

  • La Lune s’éloigne de la Terre à environ quatre centimètres par an, et cette vitesse aurait été plus grande par le passé. Mais même si la Lune avait commencé à s’éloigner depuis la surface de la Terre, cela ne lui aurait pris qu’un milliard trois cent soixante-dix millions d’années pour atteindre son orbite actuelle. Cela donne un âge maximum possible pour la Lune – pas son âge réel. C’est beaucoup trop jeune pour cadrer avec la grande fresque de la théorie de l’évolution (et beaucoup plus jeune que les « dates » radiométriques assignées aux roches lunaires).18

  • Le sel se déverse dans la mer beaucoup plus vite qu’il ne s’en échappe. La mer est loin d’être assez salée pour que cela ait pu arriver en plusieurs milliards d’années. Même en accordant des concessions généreuses aux évolutionnistes, les mers ne peuvent pas être âgées de plus de soixante-deux millions d’années – beaucoup plus jeune que les milliards d’années en lesquels les évolutionnistes croient. Encore une fois, cela indique un âge maximal, pas l’âge réel.19

Un certain nombre d’autres processus qui ne cadrent pas avec une Terre de plusieurs milliards d’années sont donnés dans le livret Evidence for a Young World, par le Pr Russell Humphreys.

Les créationnistes admettent qu’ils ne peuvent pas prouver l’âge de la Terre à l’aide d’une méthode scientifique particulière. Ils réalisent que toute science est expérimentale car nous ne disposons pas de toutes les données, en particulier dans notre traitement du passé. Cela est vrai tant pour les arguments scientifiques des créationnistes que pour ceux des évolutionnistes – les évolutionnistes ont pareillement dû abandonner beaucoup de « preuves » de l’évolution. Par exemple, l’évolutionniste athée William Ball Provine a admis : « La majorité de ce que j’ai appris sur le domaine au lycée (1964–1968) est soit faux soit significativement modifié. »20 Les créationnistes comprennent mieux les limites de ces méthodes de datation que les évolutionnistes, qui déclarent qu’ils peuvent utiliser certains processus du présent pour « prouver » que la Terre serait âgée de milliards d’années. En réalité, toutes les méthodes de datation, y compris celles qui indiquent une Terre relativement jeune, reposent sur des hypothèses improuvables.

Au final, les créationnistes bibliques établissent l’âge de la Terre grâce à la chronologie de la Bible, car ils sont convaincus qu’elle constitue un témoignage oculaire exact de l’histoire du monde, ce que l’on peut démontrer concorder avec beaucoup de données.

Addendum : John Woodmorappe a publié une étude détaillée démontrant l’erreur de la « datation » radiométrique, y compris la méthode « hi-tech » des droites isochrones : The Mythology of Modern Dating Methods (El Cajón, Californie : Institute for Creation Research, 1999).

Références et notes

  1. S. A. Austin, Mount St. Helens and catastrophism, Proceedings of the First International Conference on Creationism 1:3–9, éd. R. E. Walsh, R. S. Crowell, Creation Science Fellowship, Pittsburgh, Pennsylvanie, USA, 1986 ; pour un article simplifié, cf. K. A Ham, I got excited at Mount St Helens! Creation 15(3):14–19, juin–août 1993. Revenir au texte.
  2. Don :J. Batten, Sandy stripes, Creation 19(1):39–40, décembre 1996–février 1997. Revenir au texte.
  3. P. Julien, Lan Y. et G. Berthault, Experiments on stratification of heterogeneous sand mixtures, Journal of Creation 8(1):37–50, 1994. Revenir au texte.
  4. G. Berthault, Experiments on lamination of sediments, Journal of Creation 3:25–29, 1988. Revenir au texte.
  5. H. A. Makse, S. Havlin, P. R. King et H. E. Stanley, Spontaneous stratification in granular mixtures, Nature 386(6623):379–382, 27 mars 1997. Voir aussi A. A. Snelling, Sedimentation experiments: Nature finally catches up! Journal of Creation 11(2):125–126, 1997. Revenir au texte.
  6. Carl Wieland, « Caillasses et carcasses », (Green Forest, Arizona : Master Books, Inc., 1994). Revenir au texte.
  7. R. A. Kerr, Pathfinder tells a geologic tale with one starring role, Science 279(5348):175, 9 janvier 1998. Revenir au texte.
  8. O. Morton, Flatlands, New Scientist 159(2143):36–39, 18 juillet 1998. Revenir au texte.
  9. S. A. Austin, Excess argon within mineral concentrates from the new dacite lava dome at Mount St. Helens volcano, Journal of Creation 10(3):335–343, 1986. Revenir au texte.
  10. A. A. Snelling, The cause of anomalous potassium-argon ‘ages’ for recent andesite flows at Mt. Ngauruhoe, New Zealand, and the implications for potassium-argon ‘dating,’, Proceedings of the Fourth International Conference on Creationism, Creation Science Fellowship, Pittsburgh, éd. E. Walsh, 1998, pp. 503–525. Ce document énumère beaucoup d’exemples. Par exemple, six d’entre eux ont été mentionnés par D. Krummenacher, Isotopic composition of argon in modern surface rocks, Earth and Planetary Science Letters8(2):109–117, avril 1970 ; cinq ont été rapportés par G. B. Dalrymple, 40Ar/36Ar analysis of historic lava flows, Earth and Planetary Science Letters 6(1):47–55, 1969. De plus, un grand excès a été cité dans D. E. Fisher, Excess rare gases in a subaerial basalt from Nigeria, Nature Physical Science 232(29):60–61, 19 juillet 1971. Revenir au texte.
  11. A. A. Snelling, Radioactive ‘dating’ in conflict, Creation 20(1):24–27, décembre 1997–février 1998. Revenir au texte.
  12. A. A. Snelling, Stumping old-age dogma, Creation 20(4):48–50, septembre–novembre 1998. Revenir au texte.
  13. Institute for Creation Research, Acts and Facts 27(7), juillet 1998. Revenir au texte.
  14. C. Wieland, Rapport sensationnel sur le sang de dinosaures ! Creation 19(4):42–43, septembre–novembre 1997 ; sur la base d’une recherche par M. Schweitzer et T. Staedter, The real Jurassic Park, Earth, juin 1997, pp. 55–57. [Mise à jour : cf. Squirming at the Squishosaur et les articles en lien pour des preuves à charge plus récentes de vaisseaux sanguins élastiques dans des os de tyrannosaure.] Revenir au texte.
  15. D. R. Humphreys, Reversals of the earth’s magnetic field during the Genesis Flood, Proceedings of the First International Conference on Creationism, vol. 2 (Pittsburgh, Pennsylvanie : Creation Science Fellowship, 1986), pp. 113–126 ; J. D. Sarfati, The earth’s magnetic field: evidence that the earth is young, Creation 20(2):15–19, mars–mai 1998. Revenir au texte.
  16. L. Vardiman, The Age of the Earth’s Atmosphere: A Study of the Helium Flux through the Atmosphere (El Cajón, Californie : Institute for Creation Research, 1990) ; J. D. Sarfati, Blowing old-earth belief away: Helium gives evidence that the earth is young, Creation 20(3):19–21, juin–août 1998. Revenir au texte.
  17. K. Davies, Distribution of supernova remnants in the galaxy, Proceedings of the Third International Conference on Creationism, éd. R. E. Walsh, 1994, pp. 175–184; J. D. Sarfati, Exploding stars point to a young universe, Creation 19(3):46–49, juin–août 1998. Voir aussi How do spiral galaxies and supernova remnants fit in with Dr Humphreys’ cosmological model? Dr Russell Humphreys himself explains …. Revenir au texte.
  18. D. DeYoung, The earth-moon system, Proceedings of the Second International Conference on Creationism, vol. 2, éd. R. E. Walsh et C. L. Brooks, 1990, pp. 79–84 ; J. D. Sarfati, The moon: the light that rules the night, Creation 20(4):36–39, septembre–novembre 1998. Revenir au texte.
  19. S. A. Austin et D. R. Humphreys, The sea’s missing salt: a dilemma for evolutionists, Proceedings of the Second International Conference on Creationism, vol. 2, 1990, pp. 17–33 ; J. D. Sarfati, Salty seas: evidence for a young earth, Creation 21(1):16–17, décembre 1998–février 1999. Revenir au texte.
  20. « Teaching about Evolution and the Nature of Science », une analyse par le Pr Will B. Provine ; fp.bio.utk.edu/darwin/NAS_guidebook/provine_1.html (cité le 18 février 1999), disponible en ligne sur web.archive.org. Revenir au texte.

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