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Stonehenge : de nouvelles découvertes laissent encore pantois les archéologues!

Le cercle de Durrington de deux kilomètres de diamètre

par
traduit par Timothy Smith

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Stonehenge se situe dans la plaine de Salisbury, non loin du fossé circulaire découvert dernièrement.

Au grand étonnement des archéologues, on a récemment mis au jour la structure «préhistorique» la plus imposante jamais découverte en Grande Bretagne – à moins de deux miles seulement (environ 3 km) au nord-est de Stonehenge (Voir: Stunning Stonehenge [article en anglais]), le site néolithique iconique du Royaume-Uni situé dans la plaine de Salisbury, près de Amesbury dans le Wiltshire. Le site récemment découvert est un immense cercle de 2 km de diamètre, constitué de vingt fosses ayant chacune une profondeur de 5 mètres et un diamètre pouvant aller jusqu’à vingt mètres. Cette construction encercle une structure existante que l’on appelle les murailles de Durrington, site d’une grande colonie et, plus tard, d’un henge fait en bois, décrit comme datant du «néolithique» (période de ce qu’on appelle «l’âge de pierre») (Voir:  ‘Stone Age’ [article en anglais]).

Voici ce que déclare le professeur Vincent Gaffney, de l’université de Bradford, l’un des archéologues en chef travaillant sur le Projet des Sites Cachés de Stonehenge: «C’est là une découverte sans précédent et d’importance majeure au Royaume-Uni. Les plus grands chercheurs sur le site de Stonehenge et de ses environs ont été interloqués par l’ampleur de la structure et par le fait qu’elle n’avait encore jamais été découverte, aussi près pourtant de Stonehenge.»1

C’est par des technologies de pénétration du sol que la nouvelle structure circulaire a été découverte, à l’aide d’une sonde magnétométrique (qui mesure le champ magnétique terrestre), de relevés géophysiques (radars pénétrant dans le sol) et de carottage mécanique.

Les premiers hommes – déjà pleinement humains

Les archéologues qui mènent les investigations sont frappés par les capacités des «premiers hommes». Par exemple, le géologue Richard Bates, de l’université de St-Andrews, déclarait que la découverte du cercle de Durrington offre «une plongée dans le passé révélant une société encore plus complexe que tout ce que l’on avait imaginé auparavant».1 Henry Chapman de l’université de Birmingham, professeur d’archéologie, décrit la structure comme «un nouveau monument incroyable».1 La découverte récente du cercle de Durrington est considérée d’autant plus extraordinaire par les chercheurs que, selon eux, il fournit pour la première fois la preuve que les premiers Britanniques – que l’on pensait appartenir à des communautés de fermiers – savaient compter! S’ils arrivent à cette conclusion, c’est que ce site requérait de la part des gens de compter les pas pour arpenter le terrain et réaliser la construction.2

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Une bonne compréhension de l’histoire devrait commencer par la Bible.

Concernant la construction du cercle de fosses, le professeur Gaffney indique ceci: «Je ne peux assez souligner l’effort exigé pour creuser des fosses aussi vastes avec des outils de pierre, de bois et d’os.»1

Mais les chercheurs ne devraient pas s’étonner à ce point, considérant que Stonehenge fut construit par le même peuple qui transporta des «pierres bleues» (d’un poids allant jusqu’à cinq tonnes) sur 240 km, depuis le sud-ouest du pays de Galles jusqu’à la plaine de Salisbury. L’homme des temps passés avait vraisemblablement des technologies et des moyens ingénieux pour parvenir à de telles prouesses, que nous n’avons pas encore découverts. L’archéologie fourmille d’exemples d’objets qui ne sont pas à leur place (Voir: ancient battery [article en anglais]). Ces exemples démontrent que les humains ont toujours été intelligents, pleins de ressources, et ne sont pas le produit d’une évolution à partir d’ancêtres primitifs.3

Cela n’est nullement une surprise pour les chrétiens qui croient en la Bible, qui tiennent pour vraie l’histoire contenue dans l’Écriture Sainte. Genèse 1.26–27 nous dit que les êtres humains ont été faits à l’image de Dieu depuis le début ; ainsi, des facultés telles que les mathématiques (Voir: Mathematics [article en anglais]) et la capacité de planifier et de réaliser des constructions complexes devaient être pleinement présentes chez le premier couple humain. Dès les toutes premières générations, Genèse 4 dit clairement que les hommes savaient cultiver la terre (v. 2, 20), bâtir des villes (v. 17) (Voir: Cities [article en anglais]), fabriquer des instruments de musique complexes (v. 21) (Voir: Musical Instruments [article en anglais]), et travailler le fer et le bronze (v. 22).

Trowel ©iStockPhoto.com/Walter_mitty | Bone ©iStockPhoto.com/DWithers | Dirt ©iStockPhoto.com/Hüseyin TuncerAngst-archaelogy
Les archéologues dévoilent le passé, mais celui-ci doit être correctement interprété.

De quand date le cercle de Durrington?

Le limon (boue fine) extrait d’échantillons de carottes et des fosses du cercle contenait des os et des coquillages, qui ont été envoyés pour être datés au carbone-14. Des dates extrêmement variées ont été calculées, dont certaines aussi anciennes que 7179 ± 28 ans avant Jésus-Christ pour les coquillages et 1130 ans avant JC pour les os (calibrés), mais toutes provenant des mêmes dépôts. Le rapport archéologique admet ceci: «Il y a une large gamme de temps dans le rapport de radiodatation […] Les dates les plus anciennes sont sur les coquillages et suggèrent que les estimations obtenues sur ces échantillons ne sont pas fiables […]»2

Cependant, la datation au carbone-14 est une méthode reposant sur de nombreuses hypothèses (Voir: carbon-14 dating [article en anglais]). Tous les monuments découverts jusqu’à aujourd’hui, et ceux qu’il reste encore à découvrir, doivent être datés après le déluge. Même les monuments les plus imposants comme Stonehenge n’auraient pas pu résister au déluge ; en fait, les «pierres de Sarsen» les plus grandes sont composées de roche sédimentaire formée pendant le déluge et chimiquement transformée par la suite. Par conséquent, ces monuments ont dû être construits quelque temps après la tour de Babel (Voir: How Old? [article en anglais]), quand les différents peuples ont été dispersés sur la face de la terre, après la confusion des langues (Genèse 11.1–9). Certains d’entre eux, probablement des descendants de Japhet,4 finirent par s’établir en Grande-Bretagne et construisirent Stonehenge ainsi que beaucoup d’autres monuments associés, tels que le cercle de Durrington récemment découvert. On peut supposer qu’ils établirent ces monuments pour mettre de l’ordre dans leur société émergente à l’aide d’un culte partagé par tous et d’un endroit pour les cérémonies funéraires, et peut-être comme un moyen de comprendre les saisons et la cosmologie en utilisant les monuments comme une sorte de calendrier.

Conclusion

Cette toute nouvelle découverte est une trouvaille étonnante et a été mise au jour à l’aide de technologies et de techniques très poussées. Les structures des fosses découvertes montrent que, aussi loin que les archéologues fouillent dans l’histoire, les hommes ont toujours été des hommes, possédant des facultés de grande intelligence et d’ingéniosité données par Dieu. Les datations au carbone-14, fournies avec beaucoup d’assurance, bien au-delà de la date du déluge de Noé, doivent être écartées. De telles découvertes confirment l’histoire telle qu’elle est racontée dans la Bible.

Références et notes

  1. Alberge, D., Vast Neolithic circle of deep shafts found near Stonehenge (Vaste ensemble circulaire de fosses profondes datant du Néolithique découvert près de Stonehenge), 22 juin 2020, theguardian.com ; consulté le 22 juin 2020. Retour au texte.
  2. Gaffney, V. et al., A Massive, late Neolithic pit structure associated with Durrington Walls Henge (Une Structure massive de fosses datant de la fin du Néolithique associée au henge des murailles de Durrington), Internet Archeology 55, 2020, doi.org/10.11141/ia.55.4 ; consulté le 22 juin 2020. Retour au texte.
  3. Chittick, D.E., The puzzle of ancient man (L’énigme des premiers hommes), Creation Compass, Oregon, pp. 95–204, 2006. Retour au texte.
  4. Cooper, B., After the Flood (Après le déluge), Creation Science Movement, Portsmouth, pp. 153–161, 2015. Retour au texte.