Explore
Also Available in:
10-2-110_3d

L’évolution réfutée

par le Pr Jonathan Sarfati
traduit par Narindra Ramanankasaina

Navigation

Guide d’études

Leçon 1

Leçon 2

Leçon 3

Leçon 4

Leçon 5

Leçon 6

Leçon 7

Leçon 8

Leçon 9

Guide de l’enseignant

Fiche de l’étudiant

Table des matières

Index

Avant-propos et introduction

Chapitre 1 Les faits et les présupposés

Chapitre 2 Variation et sélection naturelle vs évolution

Chapitre 3 Les chaînons manquent

Chapitre 4 L’évolution des oiseaux ?

Chapitre 5 L’évolution des baleines ?

Chapitre 6 Les humains : images de Dieu ou singes savants ?

Chapitre 7 L’astronomie

Chapitre 8 Quel âge a la Terre ?

Chapitre 9 L’explication par la conception est-elle légitime ?

Chapitre 10 Conclusion

Guide de l’enseignant

« L’évolution réfutée », une réponse à « Teaching about Evolution and the Nature of Science », par l’Académie Nationale des Sciences (ANS) américaine, est un livre qui contre la disposition d’esprit anti-créationniste qu’on retrouve dans ledit document de l’ANS. Ci-dessous, vous trouverez des questions (ainsi que leurs réponses) qui pourront être utilisées en conjonction avec « L’évolution réfutée » en classe, à l’école du dimanche ou lors d’une étude biblique.

Introduction

1. Pourquoi est-il difficle de croire à l’affirmation du livre de l’ANS que beaucoup d’étudiants ne sont que peu ou pas du tout exposés à la théorie de l’évolution ? (p. 13)

Elle est difficile à croire parce qu’il suffit de parcourir en diagonale n’importe quel manuel de sciences générales, de biologie ou de sciences de la vie utilisé dans les établissements d’enseignement du gouvernement [que ce soit en Amérique ou en France d’ailleurs, NdT] pour s’apercevoir qu’il contient des chapitres dévoués à la théorie de l’évolution – présentée comme un fait indiscutable.

2. Pourquoi est-il difficle de croire à l’affirmation faite dans le livre de l’Académie nationale des sciences que l’évolution est un « concept essentiel » en biologie ? (p. 13)

Elle est difficile à croire parce que la plupart des « aspects-clés des êtres vivants » ont été découverts par des créationnistes et qu’il y a des biologistes efficaces qui rejettent l’évolution aujourd’hui !

3. Nommer quelques créationnistes et leurs découvertes importantes. (p. 14)

• Louis Pasteur (a démontré que beaucoup de maladies étaient causées par des germes et que le vivant ne provient que du vivant)

• Gregor Mendel (a découvert la génétique)

• Carl von Linné (a développé le système moderne de classification des êtres vivants)

Cela peut constituer un projet pour toute personne qui souhaite en savoir plus sur les découvertes les plus importantes faites par des créationnistes. Au fur et à mesure de votre lecture, d’autres scientifiques qui croyaient ou croient en la création seront mentionnés. Trouvez-les tous ! (cf. p. 26)

Chapitre 1 : L’évolution et la création, la science et la religion, les faits et les présupposés

1. Beaucoup de livres établissent un contraste entre les opinions religieuses/créationnistes et les « faits » de l’évolution/la science. C’est un contraste de nature à induire en erreur. Pourquoi ? (p. 15)

Les créationnistes font souvent appel aux faits de la science pour soutenir leur point de vue.

Les évolutionnistes font souvent appel à des suppositions philosophiques, venant d’en-dehors de la science.

Et les créationnistes et les évolutionnistes partent d’un présupposé, même si ce fait est rarement pris en compte. C’est un litige entre deux visions du monde.

2. Pourquoi est-il incorrect de croire que les faits parlent d’eux-mêmes ?

Parce que les faits sont toujours interprétés selon un système d’idées.

3. La théorie de l’évolution vient de la notion que tout ce qui existe s’est fait tout seul. Quelles idées non-prouvées inclut la théorie de l’évolution ? (p. 16)

• Tout est apparu à partir de rien lors d’un hypothétique « Big Bang » (en français, littéralement : gros boum, NdT).

• La matière non-vivante a donné naissance au vivant.

• Des organismes unicellulaires ont donné vie à des organismes pluricellulaires.

• Des invertébrés ont donné vie aux (désin)vertébrés.

• Des créatures simiesques ont donné vie à l’homme.

• De la matière dénuée d’intelligence et de moralité a donné naissance à l’intelligence et la moralité.

• Les aspirations de l’homme ont donné naissance aux religions.

4. Donner une brève explication de l’affirmation en p. 17 : « Ce n’est pas vraiment une question de savoir qui a des présupposés, mais de savoir quel présupposé est le bon présupposé à avoir ! »

5. Beaucoup d’évolutionnistes morigènent les créationnistes parce que ceux-ci refusent de jouer selon les règles actuelles du jeu. Quelle est la règle principale ? (p. 18)

Voir jusqu’où et dans quelle mesure le comportement de l’univers physique et matériel peut être expliqué en termes de causes purement physiques et matérielles, sans faire appel au surnaturel. Ce « jeu » va jusqu’à tâcher d’expliquer non seulement le comportement, mais aussi l’origine de toutes choses sans le surnaturel.

6. Donner deux principes du Premier Manifeste humaniste qui affirment exactement ce que la théorie de l’évolution enseigne. (p. 20)

  1. Les humanistes religieux considèrent l’univers comme existant de lui-même et incréé.
  2. L’humanisme croit que l’Homme est partie de la nature et est apparu à la suite d’un processus continu.

Note : la Cour suprême des États-Unis, dans l’affaire Torcaso vs. Watkins, 81S. Ct. 1681 (1961), fait la déclaration suivante : « Parmi les religions de ce pays qui n’enseignent pas ce qui serait généralement considéré comme une croyance en l’existence de Dieu se trouvent le bouddhisme, le taoïsme, la culture éthique, l’humanisme laïque (emphase rajoutée) et d’autres encore. » Comme la Cour suprême des États-Unis a qualifié l’humanisme laïque de religion, et comme les deux principes ci-dessus viennent du manifeste de l’humanisme, on peut en conclure qu’en enseignant l’évolutionnisme (ou tout du moins la partie de l’évolutionnisme qui dit que l’univers est « existant de lui-même et incréé », et que « l’Homme […] est apparu à la suite d’un processus continu »), les enseignants enseignent dans les faits une religion. Les humanistes sont ceux qui pleurnichent le plus fort en faveur de la notion de séparation de l’Église et de l’État et de l’idée que l’on ne doit rien enseigner qui soit de nature religieuse dans les écoles publiques. De ce fait, cela pourrait mener à l’idée que l’évolutionnisme ne doit pas être enseigné dans les écoles publiques, puisque c’est une religion (selon la Cour suprême des États-Unis).

7. Comment « Teaching about Evolution and the Nature of Science » essaie-t-il de donner bonne figure à la théorie de l’évolution ? (p. 22)

En affirmant qu’elle est compatible avec beaucoup de religions, en s’assurant le concours de responsables religieux pour la soutenir, en mettant en scène des « dialogues » où des enseignants embrouillent l’opposition avec succès en demandant à des étudiants de poser des questions à leur pasteur au sujet de la théorie de l’évolution pour se voir répondre « L’évolution est clean ! »

8. Qu’est-ce que l’évolutionnisme théiste et pourquoi beaucoup de chrétiens s’y opposent-ils ? (p. 22)

L’évolutionnisme théiste enseigne que Dieu a utilisé la lutte pour la survie et la mort comme moyen de mener à terme Sa création. Mais l’Écriture enseigne que la création de Dieu était « très bonne ». Une telle formulation ne peut inclure la mort, la lutte impitoyable pour la survie, la corruption, etc. Un Dieu qui a créé par évolution est impossible à distinguer de l’inexistence de Dieu.

9. Comment peut-on affirmer qu’évolution et création sont compatibles ? Est-ce vrai ? (p. 22)

Le seul moyen d’affirmer qu’évolution et « religion » sont compatibles est de considérer que la « religion » n’a rien à voir avec le monde réel et qu’elle est juste subjective. Cela n’est pas vrai.

10. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » dit que Dieu a tout créé sous sa forme présente en l’espace de six jours. Quelle est la vérité ? (p. 23)

Les créationnistes n’affirment pas que tous les êtres vivants ont été créés exactement sous la même forme que ceux d’aujourd’hui. Les créationnistes croient en la variation au sein d’un type de base, ce qui est totalement différent de la variation assortie de gain d’information génétique requise pour que la méga-évolution soit possible.

11. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » dit : « Les affirmations sur la création … ne devraient pas être considérées comme des alternatives raisonnables aux explications scientifiques de l’origine et l’évolution du vivant. » Est-ce là une remarque « religieusement neutre » ? Justifier votre réponse (p. 23)

Comme tout ce qui n’est pas raisonnable est déraisonnable, l’ANS est en fait en train de dire que ceux qui croient en la création sont bel et bien déraisonnables et irrationnels. Ce n’est pas une remarque religieusement neutre, mais peut être considéré comme une attaque envers les croyances religieuses théistes.

12. Qu’est-ce que la science normale ? (p. 28)

La science normale (ou expérimentale) ne s’occupe que de processus répétables et observables dans le présent.

13. Pourquoi la théorie de l’évolution n’est-elle pas de la science normale, expérimentale ? (p. 29)

La théorie de l’évolution est une spéculation sur le passé, qui est impossible à observer et reproduire.

14. Pourquoi est-il faux de croire que rejeter la théorie de l’évolution consiste à rejeter le type de science qui a envoyé l’homme sur la Lune ? (p. 29)

Parce que le type de science qui a envoyé l’homme sur la Lune est de la technologie, pas de l’évolution. La principale différence est que le type de science qui a envoyé l’homme sur la Lune est basé sur des observations répétables dans le présent, pas des suppositions impossibles à répéter sur le passé, comme ci-dessus. Qui plus est, l’homme derrière la mission lunaire Apollo était un scientifique créationniste spécialiste des fusées : Wernher von Braun.

15. Que croient les créationnistes bibliques ?

  • La Genèse est un témoignage oculaire de l’origine de l’univers et des organismes vivants.
  • Il y en a des éléments de preuve concluants, alors ils rejettent l’allégation que leur foi est aveugle.
  • Ils ne prétendent pas qu’il soit possible de rechercher quelque connaissance que ce soit, la science y compris, sans présupposés (c.-à-d., des croyances religieuses/philosophiques préalables).
  • Ils affirment que la création ne peut au final être séparée de la Bible, pas plus que la théorie de l’évolution de son point de départ matérialiste qui exclut la création a priori.

Chapitre 2 : Variation et sélection naturelle vs évolution

Ce chapitre fait un contraste entre les modèles évolutionniste et créationniste. L’ANS déclare implicitement que tout changement dans les organismes est une « évolution ». Cela lui permet de prétendre que l’évolution se produit de nos jours. TOUTEFOIS, les créationnistes n’ont JAMAIS remis en question le fait que les organismes changent. Une différence-clé entre les deux modèles réside dans la question de savoir si les changements observés sont de nature à transformer des particules atomiques en personnes.

1. Que requiert la méga-évolution ? (p. 31)

Elle requiert que des matières chimiques dénuées de vie s’organisent en un organisme auto-reproducteur, qui se serait par la suite changé en de complexes créatures au fil du temps.

2. Quel aspect du modèle créationniste est-il souvent négligé ? (p. 33)

L’aspect qui est souvent négligé est la détérioration d’une création parfaite à l’origine.

3. Expliquer pourquoi les évolutionnistes n’ont pas le monopole de la sélection naturelle. (p. 34)

Un créationniste, Edward Blyth a développé le concept vingt-cinq ans avant la publication de « De l’origine des espèces » par Darwin. Cela impliquait l’élaguage d’une partie de l’information génétique. Blyth l’a vu comme un processus conservateur qui supprime les organismes défectueux. Cela aurait ainsi préservé la santé de la population dans son ensemble.

4. Qu’est-ce que l’effet fondateur ? (p. 37)

L’effet fondateur est décrit à page 37, au premier paragraphe.

5. Le livre de l’ANS utilise la résistance aux antibiotiques et aux pesticides comme exemple de l’évolution. Pourquoi n’est-ce pas là un bon exemple ? (p. 40)

Pour qu’une vraie évolution se produise, de l’information neuve doit être ajoutée au génome. La résistance aux antibiotiques n’a rien à voir avec un ajout d’information génétique de novo. Ce qui s’est passé, c’est que certaines bactéries possédaient déjà les gènes de la résistance aux antibiotiques. En fait, certaines bactéries obtenues à partir de sources dégelées, dont le gel date d’avant l’apparition des antibiotiques, ont fait preuve de résistance. Quand les antibiotiques sont appliqués à une population de bactéries, celles qui n’ont pas de résistance meurent, et toute l’information génétique qu’elles transportaient est éliminée. Les survivantes ont moins d’information, mais elles sont toutes résistantes. Le même principe s’applique aux rats et aux insectes qui « développent » une résistance aux pesticides. Encore une fois, la résistance était déjà présente, et les créatures sans résistance disparaissent.

6. Le livre de l’ANS (pp. 35-36) traite de certaines des observations de Darwin. Certaines incluaient la notion que les animaux des îles Galápagos sont similaires à ceux de l’Équateur, tandis que les créatures des îles au large de l’Afrique sont parentes de celles du continent. Darwin n’arrivait pas à voir comment ces observations pouvaient être expliquées par « le point de vue qui prévalait en son temps ». Quel était ce point de vue ?

L’idée que chaque espèce a été créée indépendamment, les espèces les mieux adaptées à chaque endroit ayant été créées in situ (ce qui n’est PAS ce que croient les créationnistes bibliques).

7. Comment Darwin-t-il a aidé à résoudre un problème soulevé par ceux qui doutaient de la Bible et de ce qu’elle relate sur le Déluge et l’arche de Noé ?

Par une affirmation qu’il a faite, citée à la p. 45. LIRE CETTE AFFIRMATION à voix haute.

Chapitre 3 : les chaînons manquent

Le chapitre 3 traite du registre fossile et des différentes suppositions faites par les créationnistes et les évolutionnistes. Même Charles Darwin était embêté de ce que le registre fossile n’affichât pas ce que sa théorie prédisait (voir la citation en p. 47 de « L’évolution réfutée »).

1. Qu’est-ce qui est requis pour faire un fossile ? (p. 52)

Un fossile bien préservé requiert en général un ensevelissement rapide et des agents cimentateurs pour faire durcir rapidement le fossile. Cela est généralement causé par une condition catastrophique.

2. Donner la raison pour laquelle certains animaux ne se fossilisent pas à la mort. (p. 52)

Quand un animal meurt, normalement, il pourrit ou est dévoré par des charognards.

3. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » affirme : « Toutefois, dans plusieurs cas, comme entre les poissons primitifs et les amphibiens, les amphibiens et les reptiles, les reptiles et les mammifères, et les reptiles et les oiseaux, il y a d’excellents fossiles transitionnels. » Pouvez-vous donner un exemple ?

Non. Et le livre, « Teaching about Evolution and the Nature of Science », ne fournit aucune preuve à charge pour étayer son affirmation.

4. Énumérer quelques exemples de différences entre les mammifères et les reptiles.

(Voir la liste en p. 56 de « L’évolution réfutée »).

Chapitre 4 : l’évolution des oiseaux ?

Les oiseaux sont des animaux avec des caractéristiques uniques, comme des plumes et des poumons spéciaux, et la plupart d’entre eux sont bien conçus pour le vol. Les évolutionnistes croient qu’ils ont évolué à partir des reptiles, peut-être même un type de dinosaure. Les arguments en faveur de ces soi-disant évolutions-du-reptile-à-l’oiseau sont examinés dans ce chapitre.

1. Présentez les preuves en faveur et en défaveur de la qualité de « chaînon manquant » de l’archéoptéryx (cf. pp. 57-60).

Les évolutionnistes affirment :Les faits sont :
  • L’archéoptéryx est un fossile qui a des plumes comme un oiseau mais le squelette d’un petit dinosaure.
  • L’archéoptéryx a des dents.
  • Alan Feduccia de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, autorité mondialement reconnue au sujet des oiseaux et lui-même évolutionniste, n’est pas d’accord. Il dit : « Les paléontologues ont essayé de transformer l’archéoptéryx en un dinosaure emplumé terrestre. Mais c’est faux. C’est un oiseau, un oiseau arboricole. »
  • Un certain nombre d’oiseaux éteints avaient des dents, tandis que beaucoup de reptiles n’en ont pas.
  • L’archéoptéryx avait des plumes de vol (comprenant des barbes asymétriques et des gouttières ventrales de renfort comme chez les oiseaux volants modernes), les ailes elliptiques classiques des oiseaux des bois modernes et une large furcula où venaient s’attacher les muscles responsables du battement des ailes.
  • Son cerveau était essentiellement celui d’un oiseau volant, avec un cervelet et un cortex visuel volumineux.
  • Comme les autres oiseaux, ses deux maxillaires étaient mobiles. Chez la plupart des vertébrés, y compris les reptiles, seul le maxillaire inférieur est mobile.

2. Énumérer certains des éléments de preuve présentés dans « L’évolution réfutée » qui démontrent que nous devons garder l’esprit ouvert au sujet de l’existence de « dinosaures emplumés ». (p. 60)

Voir en pp. 60-61 plusieurs raisons et listes d’articles dans lesquels on peut retrouver les preuves en faveur et en défaveur de la chose.

3. Donner deux problèmes avec la notion que des « voiliers » se seraient transformés en « utilisateurs du vol battu », comme le proposent les évolutionnistes.

Les voiliers ont des ailes plus longues que les utilisateurs du vol battu, et les planeurs ont une large membrane, très différente d’une aile. Le vol battu requiert aussi des mouvements de muscles très bien contrôlés, ce qui requiert que le cerveau comporte la programmation de ces mouvements. Au final, cela même requiert de l’information génétique neuve qu’une créature non-volante n’a pas.

Voici un autre problème : ni leur ancêtre hypothétique ni les formes transitionnelles qui les relient aux oiseaux fossiles connus n’ont été découverts.

Deux scientifiques (Feduccia et Martin – cf. n. p. 62) fournissent des critiques dévastatrices à l’encontre de l’idée que les oiseaux ont évolué « de-la-terre-aux-arbres » à partir de dinosaures coureurs, mais les tenanciers de l’évolution-du-dino-au-zoziau répliquent avec des arguments tout aussi puissants à l’encontre de la théorie « des-arbres-à-la-terre » de Feduccia et Martin. Les éléments de preuve indiquent que les deux parties ont raison : les oiseaux n’ont évolué ni à partir de dinosaures coureurs ni à partir de crocodiles nains arboricoles. En fait, les oiseaux n’ont pas évolué à partir de créatures non-aviennes du tout ! Cela concorde avec le récit biblique de Gen. 1:20–23.

4. Les évolutionnistes croient que les oiseaux ont évolué à partir des reptiles. Toutefois, les reptiles et les oiseaux sont différents, de bien des manières. Énumérer certaines d’entre elles. (p. 63)

Les oiseaux volants ont :Les reptiles ont :
  • des corps aérodynamiques, avec un poids centralisé pour l’équilibre pendant le vol
  • des os creux pour la légèreté, ce qui fait partie de leur système respiratoire
  • de puissants muscles pour le vol, avec de longs tendons spécialement conçus qui parcourent des ouvertures similaires à des poulies dans les os de l’épaule
  • une vision très acérée
  • des plumes
  • des poumons spécialisés
  • une information génétique qui code pour des plumes
  • les protéines des plumes sont biochimiquement différentes des protéines de la peau et des écailles
  • des écailles
  • des os
  • une information génétique qui code pour des écailles mais pas pour des plumes
  • les protéines de la peau et des écailles sont biochimiquement différentes des protéines des plumes

5. Quelle est la principale différence entre les poumons reptilien et aviaire ?

Le poumon reptilien marche plus ou moins comme un soufflet: l’air est aspiré dans de petits sacs d’où le sang extrait l’oxygène et où il relâche le gaz carbonique. L’air vicié est ensuite expiré par les mêmes tubes dans la direction opposée. Le système respiratoire aviaire met en œuvre une série de sacs d’air qui assurent une circulation d’air unidirectionnelle dans le poumon. L’air circule constamment dans des tuyaux spéciaux (les parabronches), et le sang traverse les vaisseaux sanguins du poumon dans la direction opposée pour une absorption d’oxygène d’une efficacité maximale.

Chapitre 5 : l’évolution des baleines ?

Les cétacés (les baleines et les dauphins) sont en réalité des mammifères, pas des poissons. Ils vivent leur vie entière dans l’eau. Les évolutionnistes sont convaincus que les cétacés ont évolué à partir de mammifères terrestres. Une de ces séries prétendument transitionnelles est mentionnée dans « Teaching about Evolution and the Nature of Science ». Ce chapitre l’analyse, ainsi que d’autres arguments en faveur de l’évolution des cétacés.

1. Les cétacés ont beaucoup de caractéristiques uniques. En nommer quelques-unes. (p. 69)

  • Une énorme capacité pulmonaire avec un échange d’oxygène efficace pour les longues plongées.
  • Une puissante queue avec de larges nageoires horizontales qui leur accordent une grande puissance de nage.
  • Des yeux conçus pour voir correctement dans l’eau, qui dispose d’un indice de réfraction bien plus élevé, et pour supporter une pression élevée.
  • Des oreilles d’une conception différente de celles des mammifères terrestres, qui captent les sons véhiculés par l’air.
  • Des tympans protégés contre les pressions élevées.
  • Une peau glabre sans glandes sudoripares mais avec une couche de graisse fibreuse.
  • Des nageoires et des langues disposant d’échangeurs thermiques à contre-courant pour minimiser la perte de chaleur.
  • Des narines au sommet de la tête (les évents).
  • Une bouche et des mamelons spécialement entr’adaptés pour que le bébé puisse être allaité sous l’eau.
  • Certains disposent d’un système de sonar.

2. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » reconstitue quelques découvertes de fossiles qu’il dit soutenir l’évolution des baleines. Pouvez-vous énumérer quelques incohérences dans la pensée de l’ANS ? (p. 72)

  • L’image d’une série prétendument transitionnelle entre les mammifères terrestres et les baleines où chaque forme transitionnelle est dessinée à peu près à la même taille. Le document de l’ANS omet de faire mention de ce que certaines de ces créatures étaient très différentes en taille.
  • La période de temps qu’auraient pris ces changements pour se produire par mutation et sélection naturelle donneraient par corollaire à la Terre un âge encore supérieur à celui qu’en donnent les évolutionnistes.
  • Le deuxième de cette « série transitionnelle » (Ambulocetus) est basé sur le produit des imaginations des artistes et devrait être comparé aux os mêmes qui ont été découverts.
  • La quatrième et dernière forme transitionnelle du document de l’ANS (Basilosaurus) aurait dû être representée dix fois plus longue que la première. Cet animal était entièrement aquatique, il aurait donc difficilement pu être une forme transitionnelle entre les mammifères terrestres et les baleines. En fait, Barbara Stahl, paléontologue des vertébrés et évolutionniste, a fait remarquer que la forme du corps de Basilosaurus implique qu’il « ne [pouvait] vraisemblablement pas avoir été [l’ancêtre] des baleines modernes ».

3. Pourquoi est-il douteux que Pakicetus soit un intermediaire entre les baleines et les mammifères terrestres ? (p. 76)

  • Pakicetus n’est connu qu’à partir de quelques dents jugales et des fragments du crâne et de la mâchoire inférieure, de sorte que nous n’avons aucun moyen de savoir si son mode de locomotion était transitionnel.
  • Seules les parties pointillées du crâne représentent les preuves fossiles tangibles, tandis que le reste n’est qu’une représentation d’artiste de ce à quoi Pakicetus est estimé ressembler (cf. p. 77 – L’évolution réfutée).
  • Le mécanisme auditif était celui d’un mammifère terrestre.
  • Il a été découvert dans des sédiments fluviaux avec d’autres animaux terrestres.

Chapitre 6 : images de Dieu ou singes savants ?

Les humains sont très différents des animaux. Ceux-là ont la capacité d’utiliser le langage et la logique. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » montre aux lecteurs un certain nombre de contrastes entre les humains et les singes et les endoctrine dans l’idée que les humains descendent d’une simple cellule via des ancêtres simiesques à l&rsquo:aide de prétendues similitudes au niveau de l’ADN.

1. Charles Oxnard, un évolutionniste, ne croit pas que les australopithèques aient fait partie de la généalogie humaine. Pourquoi pas ? (p. 80)

Les australopithèques sont plus distincts et des humains et des chimpanzés que ceux-ci ne le sont l’un de l’autre. Les australopithèques ne marchaient pas debout à la manière humaine et devaient vivre au moins en partie dans des environnements arborés. Plusieurs des spécimens les plus récents étaient contemporains ou presque des premiers membres du genre Homo. (Cf. n. p. 80)

2. Qu’est-ce que les mitochondries ? (p. 81)

Les mitochondries sont des structures à l’intérieur des cellules qui participent à produire de l’énergie. Elles ont leurs propres gènes, transmis de mère en fille avec des mutations à l’occasion.

3. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » souligne les similitudes physiques et génomiques. Il s’agit là d’une interprétation des données. Donner une autre interprétation de celles-ci. (p. 82)

Un concepteur commun représente une autre interprétation qui permet d’expliquer les mêmes données. (Si tous les organismes vivants étaient totalement différents, cela pourrait donner l’impression qu’il y a plusieurs concepteurs au lieu d’un.)

4. Énumérer quelques similitudes entre des organismes que les évolutionnistes ne croient pas étroitement apparentés. (p. 83)

  • L’hémoglobine se retrouve chez les vertébrés et certains vers de terre, étoiles de mer, crustacés, mollusques et même chez certaines bactéries.
  • L’hémoglobine alpha des crocodiles ressemble plus à celle des poules que celle des vipères (des reptiles comme eux).
  • Un certain récepteur antigénique a la même structure à chaîne simple inhabituelle chez les chameaux et les requins-nourrices, mais cela ne peut pas être expliqué par un ancêtre commun des requins-nourrices et des chameaux.

5. Qu’est-ce que l’« Ève mitochondriale » ? (p. 88)

Comme l’ADN mitochondrial n’est hérité que de mère en fille, les similitudes coïncident avec l’idée que tout le monde sur Terre descend d’une unique humaine.

Chapitre 7 : l’astronomie

L’évolution est une philosophie qui tente de tout expliquer sans Dieu. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » fait une présentation du point de vue évolutionniste prévalent au sujet de l’astronomie des origines.

1. Sur quelle supposition non-scientifique le « Big Bang » est-il basé ? (p. 94)

Il est basé sur le principe cosmologique.

2. Qu’est-ce que le principe cosmologique ? (p. 94)

Le principe cosmologique déclare que le point de vue d’un observateur sur l’univers ne dépend ni de la direction de son regard, ni de sa localisation. Autrement dit, la Terre n’est à aucun endroit spécial.

3. Le Pr D. Russell Humphreys, un physicien nucléaire, a développé une cosmologie qui laisse la place à la formation de l’univers dans un laps de temps conforme à celui de la Bible et utilise la même fondation théorique que celle du Big Bang : la théorie de la relativité générale d’Einstein. Pourquoi cette nouvelle cosmologie marche-t-elle ? (p. 95)

Elle marche parce que la relativité générale démontre que le temps est différent dans des référentiels différents avec des champs gravitationnels différents. L’univers aurait pu être fait en six jours ordinaires dans le référentiel terrestre, mais la lumière aurait eu largement le temps de voyager dans un référentiel extraterrestre. Toutefois, comme toutes les théories scientifiques, nous ne devrions pas être trop dogmatiques dans notre adhésion à ce modèle, même s’il semble très bon.

4. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » (p. 52), fait l’affirmation dogmatique suivante : « Le Soleil, la Terre et le reste du système solaire se sont formés à partir d’une nébuleuse de poussière et de gaz il y a quatre milliards et demi d’années. » Pourquoi cette affirmation est-elle dogmatique ? (p. 95)

Parce qu’ils n’étaient pas là pour voir cela se produire. Personne d’autre non plus d’ailleurs !

5. Qu’est-ce que « l’hypothèse nébulaire » ? Quels en sont les problèmes ? (pp. 95-96)

C’est l’idée que le système solaire serait apparu grâce à l’effondrement gravitationnel d’une nébuleuse (un gigantesque nuage spatial de poussières et de gaz). Plusieurs problèmes sont détaillés en pp. 96-97 de « L’évolution réfutée ».

6. Qu’est-ce qu’un système géocentrique ?

Un système où la Terre est au centre de l’univers et où les autres corps célestes gravitent autour d’elle.

7. Certains pyrrhoniens (incroyants acharnés) affirment que les passages bibliques qui disent que le soleil se lève et se couche sont des erreurs. Pourquoi cette accusation est-elle absurde ?

Même les scientifiques et les astronomes mentionnent les « coucher » et « lever » de soleil. C’est déterminé par le référentiel (ou le contexte) de l’affirmation.

Chapitre 8 : Quel âge a la Terre ?

Pour que la méga-évolution se soit produite, il faudrait que la Terre soit âgée de milliards d’années. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » présente un argumentaire en faveur d’immenses périodes de temps et illustre graphiquement cette affirmation sur un schéma en pp. 36–37.

A contrario, baser ses idées sur la Bible donne une image très différente. Ce chapitre analyse la formation des roches et les méthodes de datation en termes de ce que ces deux modèles concurrents prédisent.

1. Donner une preuve à charge communément utilisée (par les évolutionnistes) pour prouver que la Terre serait très vieille.

L’immense épaisseur des roches sédimentaires dans le monde entier en est une.

2. Comment les roches sédimentaires se forment-elles ?

Les roches sédimentaires se forment lorsque des matériaux solides transportés par le vent et l’eau s’accumulent en couches et sont ensuite compressés par les dépôts qui les recouvrent. Elles contiennent parfois des fossiles formés à partir de parties d’organismes déposées en même temps que d’autres matériaux solides.

3. Comme la sédimentation se passe lentement en général aujourd’hui, on suppose que cela s’est toujours produit lentement. Si tel est le cas, alors les couches sédimentaires ont dû se former sur des éternités. Quelle philosophie est-elle là simplifiée ? (p. 104)

L’uniformitarisme.

4. Établir le contraste entre uniformitarisme et catastrophisme. (p. 105)

L’uniformitarisme (classique) est la philosophie selon laquelle les processus naturels se sont toujours produits à une vitesse constante (« le présent est la clé du passé »). Le catastrophisme est la croyance selon laquelle des processus naturels ont occasionnellement résulté d’un événement catastrophique (violent – comme une inondation, une éruption volcanique, etc.)

5. Qu’est-ce que la datation radiométrique ? (p. 107)

Certains éléments, comme l’uranium, subissent la désintégration radioactive pour produire d’autres éléments. En mesurant les quantités d’éléments radioactifs et des éléments en lesquels ils se décomposent dans les roches, les géologues peuvent déterminer le temps passé depuis que le rocher s’est refroidi à partir d’un état initial de fusion.

6. Dans le monde d’aujourd’hui, la vitesse de désintégration radioactive semble constante et n’est pas influencée par la température ni par la pression. Pourquoi ne pouvons-nous pas être certains qu’elles ont été constantes pendant de prétendus milliards d’années ? (p. 110)

Nous n’avons mesuré les vitesses de désintégration radioactive que depuis un siècle environ, nous ne pouvons donc pas être sûrs qu’elles ont été constantes pendant de prétendus milliards d’années.

7. Pourquoi ne devrions-nous pas postuler que les roches qui ont été analysées n’ont pas été altérées dans le temps par l’infiltration ou l’exfiltration d’atomes (comme le postule « Teaching about Evolution and the Nature of Science » en p. 3) ? (p. 110)

Le potassium et l’uranium, tous les deux des éléments-pères communs, sont facilement dissous dans l’eau et auraient donc pu être lessivés des roches. L’argon, produit de la désintégration du potassium, est un gaz et se déplace donc très aisément.

8. Donner des exemples qui indiquent une Terre relativement jeune.

  • Des globules rouges et de l’hémoglobine ont été découverts dans quelques os de dinosaures (ils n’auraient pas pu durer plus de quelques milliers d’années).
  • Le champ magnétique de la Terre a décru si vite qu’il n’a pas pu être présent depuis plus de dix mille ans.
  • L’hélium produit par la désintégration radioactive s’écoule dans l’atmosphère, mais il n’en échappe qu’en petite quantité. Or, la quantité totale dans l’atmosphère n’est que d’un deux millième de ce à quoi on s’attendrait si l’atmosphère était vraiment âgée de milliards d’années.
  • Le sel se déverse dans la mer beaucoup plus vite qu’il ne s’y en échappe, mais la mer est loin d’être assez salée pour que cela ait pu arriver pendant plusieurs milliards d’années.

Chapitre 9 : L’explication par la conception est-elle légitime ?

« Teaching about Evolution and the Nature of Science » écarte fréquemment la création d’un revers de main en la qualifiant d’« anti-scientifique » et de « religieuse ». Les créationnistes soulignent fréquemment que la création s’est produite dans le passé et ne peut donc pas être directement observée par la science expérimentale – mais après tout, cela vaut aussi pour la méga-évolution. Ce chapitre traite des critères qui sont utilisés dans la vie de tous les jours pour déterminer si une chose a été conçue et les applique au vivant, ainsi que de la question de savoir si la conception constitue une explication légitime de la complexité du vivant.

1. Ce chapitre mentionne plusieurs instances qui indiquent une conception intelligente. En traiter trois.

  1. Donner un exemple de complexité spécifiée – plusieurs sont mentionnés. (p. 118)
  2. Donner un exemple d’arrangement répétitf d’atomes. (p. 119)
  3. Donner un exemple où le critère de la conception peut aussi être décrit en termes d’information (p. 120)

2. Michael Behe, dans son livre « Darwin’s Black Box », parle de complexité irreductible. De quoi s’agit-il ? (p. 122)

L’information spécifie les nombreuses parties nécessaires au fonctionnement des machines. Souvent, la suppression d’une partie peut perturber la machine, il y a donc un nombre minimum de parties sans lesquelles la machine ne marchera pas.

3. Quel exemple donne Behe ? (p. 122)

L’exemple donné est une tapette à souris. Si vous en enlevez ne serait-ce qu’une partie, vous réduisez sa complexité et en détruisez entièrement la fonction.

4. Donner au moins deux exemples chez les organismes vivants qui affichent une complexité irreductible. (pp. 122-123)

  • Le système de cicatrisation,
  • la forme de vision de n’importe quelle créature vivante,
  • la « simplissime » cellule.

5. Qu’est-ce que la « Théorie Générale de l’Évolution » ? (p. 125)

La théorie selon laquelle tous les êtres vivants sont venus d’une espèce unique, qui vient elle-même d’une forme inorganique (la méga-évolution). Les preuves à charge en sa faveur ne sont pas suffisamment solides pour nous permettre de la considérer autrement qu’une hypothèse de travail. (Cf. n. 14, p. 125)

6. Quels termes communs sont-ils utilisés pour désigner la théorie selon laquelle la première cellule vivante est venue de molécules dénuées de vie ? (p. 125)

Évolution chimique et abiogenèse.

7. Même si nous admettions l’allégation évolutionniste que la première cellule aurait pu se former de manière matérialiste, un certain problème persisterait. Lequel ?

Le problème de l’augmentation de la teneur totale en information. Faire le lien entre la première cellule et l’être humain signifie trouver un moyen de produire d’énormes quantités d’information.

Chapitre 10 : Conclusion

Ce livre (« L’évolution refutée ») a répondu aux principaux arguments en faveur de la théorie de l’évolution presentés par l’Académie nationale des sciences. En particulier, « L’évolution refutée » a parcouru les neuf domaines suivants :

Les faits ne parlent pas d’eux-mêmes, mais doivent être interprétés selon un cadre. Les évolutionnistes ont un point de vue biaisé en faveur du naturalisme. Les créationnistes admettent qu’ils ont un point de vue biaisé en faveur de la création telle que révélée dans la Bible. Chacun des deux groupes travaille avec les mêmes faits. Chacun interprète les faits différemment.

Ceux qui adhèrent au cadre création biblique/corruption/Déluge enseignent que les organismes changent dans le temps, et que les mutations et la sélection naturelle y jouent un rôle important. Ceux qui soutiennent la méga-évolution idem. La différence est que les évolutionnistes postulent que les changements finissent par augmenter la teneur en information et qu’une unique cellule vivante aurait été l’ancêtre de tout le reste du vivant. Les créationnistes sont convaincus que Dieu a créé à l’origine les différents types d’animaux séparément.

Les oiseaux sont des créatures uniques, avec des ailes et des plumes conçues pour le vol, et des poumons spéciaux – complètement différents de ceux de n’importe quel reptile. Il est raisonnable de conclure que les oiseaux n’ont pas évolué à partir de non-oiseaux.

Les baleines sont des mammifères conçus pour la vie aquatique. L’ANS affirme que les baleines ont évolué à partir d’animaux terrestres. Toutefois, lorsque ses affirmations à ce sujet sont analysées de plus près, aucune ne résiste.

Les humains sont très différents des singes, en particulier au niveau de l’intelligence et du langage. L’ANS présente une série de soi-disant crânes d’hommes-singes. Mais les éléments de preuve indiquent que les humains et les australopithèques sont des types distincts de créatures. Cette section comprend une analyse de diverses parties de l’anatomie de chacun de ces types de créatures. Un Créateur commun constitue une meilleure explication des similitudes comme des différences.

La théorie du « Big Bang » est aussi présentée par l’ANS. Toutefois, il n’existe pas d’explication évolutionniste satisfaisante de la manière dont l’univers a pu apparaître sans cause, ni de la formation des étoiles et des systèmes solaires après un tel « bang ».

« Teaching about Evolution and the Nature of Science » enseigne que la Terre est âgée de milliards d’années, et utilise les fossiles et la datation radiométrique comme « preuves ». Toutefois, il y a des éléments de preuve que beaucoup de roches et de fossiles se sont formés par des processus catastrophiques, ce qui est en cohérence avec le cadre biblique, qui comprend un Déluge mondial. La théorie de la datation radiométrique repose sur plusieurs suppositions invérifiables sur le passé, et les méthodes correspondantes se sont souvent avérées fausses, voire auto-contradictoires.

Pour finir, il est démontré que l’explication par la conception est légitime et que la seule raison de la rejeter est une foi a priori en le matérialisme.