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Caillasses et Carcasses

De puissantes preuves en défaveur de la théorie de l’évolution

par Carl Wieland
traduit par Narindra Ramanankasaina (narindra-le-gobelin.eklablog.com)

Copyright © Creation Ministries International 2020
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ni reproduite de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des analyses.

La théorie de l’évolution n’est-elle pas une science, et la création juste une croyance religieuse ?

Si cette idée courante est vraie, pourquoi tant de scientifiques hautement qualifiés acceptent-ils aujourd’hui l’idée de la création directe et récente d’un monde fonctionnel dès le départ (tout comme il est écrit en la Genèse, le premier livre des Saintes Écritures judéo-chrétiennes) ? Et pourquoi rejettent-ils la théorie de l’évolution (l’idée d’une lente auto-transformation de toutes choses à partir de débuts extrêmement humbles) et sa fausse jumelle, l’idée d’un univers âgé d’innombrables millions d’années ?

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Ce tract, disponible en téléchargement gratuit sur creation.com (ou à l’achat en gros), ne présente que quelques-uns des nombreux scientifiques contemporains hautement qualifiés qui croient en la création biblique, il couvre des domaines tels que l’astronomie, la biologie moléculaire, la géophysique, la physique nucléaire, la zoologie, la tectonique des plaques et d’autres encore.

Le mouvement créationniste moderne est une minorité en plein essor. Rien qu’aux États-Unis, les estimations les plus prudentes donnent à plus de dix mille le nombre de scientifiques professionnels (dont l’écrasante majorité n’a aucun lien officiel avec des organisations créationnistes) qui croient en la création biblique. L’Association Coréenne de Recherche sur la Création se compose de centaines de scientifiques détenant au moins une maîtrise ou un doctorat dans un domaine scientifique, et parmi eux se trouvent des douzaines de professeurs d’université à part entière.

Presque toutes les branches de la science moderne ont été fondées, co-fondées ou considérablement propulsées en avant par des scientifiques qui croyaient au récit biblique d’une création spéciale et au Déluge mondial du temps de Noé.

Mais la science … ?

La science est un outil merveilleux. Mais la sorte de science qui a tant d’impressionnants accomplissements à son actif dans le monde moderne diffère fort de celle qui cherche à enquêter sur le passé. La science qui a envoyé l’homme sur la Lune gravite autour des lois selon lesquelles notre monde fonctionne dans le présent. Elle se base sur la capacité à mesurer ou observer un événement, ainsi que celle à vérifier ces observations à n’importe quel moment en les répétant. La sorte de science qui a pour tâche d’établir ce qui est arrivé dans le passé non-répétable est nécessairement fort différente.

Pensez au travail d’un détective, ou d’un expert en criminalistique, qui peut rassembler et mesurer soigneusement les « indices », mais qui doit ensuite les interpréter pour tâcher de les faire coïncider à une sorte d’histoire. Les mêmes « faits » peuvent coïncider avec beaucoup d’histoires différentes, et beaucoup dépend des croyances, présupposés et suppositions sous-jacentes de l’enquêteur. Même si, par exemple, des reptiles s’étaient bel et bien changés en oiseaux il y a des millions d’années de cela, comme l’allèguent les évolutionnistes, la « méthode scientifique » que la plupart d’entre nous avons apprise à l’école ne pourra jamais être appliquée pour tester cette idée, parce que l’on ne l’a pas observée pendant qu’elle se produisait. Si l’on pouvait d’une manière ou d’une autre transformer un reptile en oiseau aujourd’hui, même cela ne prouverait pas que ce fût arrivé il y a des millions d’années de cela. De même, on ne peut pas insister que Dieu Se devrait de répéter la création miraculeuse de beaucoup de groupes d’oiseaux et de reptiles, programmés pour se reproduire selon leur type, juste pour qu’on puisse l’observer.

L’une comme l’autre sont des idées maintenues par foi ; chaque système de croyances (la théorie de l’évolution et la création) offre des arguments et des éléments de preuve pour édifier cette foi. L’un et l’autre systèmes disposent des mêmes faits, des mêmes observations. Les créationnistes maintiennent que leur système de croyances à eux est raisonnable et logique, étayé par le poids des éléments de preuve observables dans le présent.

Les scientifiques créationnistes n’ont pas toutes les réponses

Il existe des problèmes non-résolus et des questions sans réponse pour les tenanciers du cadre de la création, mais il en va de même pour ceux de la théorie de l’évolution. Des milliards de dollars du contribuable sont dépensés chaque année pour tâcher de résoudre des questions liées à la théorie de l’évolution ; en comparaison, une misère est dépensée en vraie recherche créationniste.

Néanmoins, certains des problèmes apparemment difficiles ont trouvé leur résolution au moyen de la recherche faite par des créationnistes dans les quelques années précédentes. (Ce faisant, certaines idées et suggestions créationnistes précédentes, avancées en réponse à de tels problèmes, ont dû être révisées ou abandonnées, ce qui est normal en sciences.)

Par évolution, nous entendons la croyance non-prouvable (c.-à-d. d’ordre religieux) que toutes choses se seraient faites d’elles-mêmes au moyen de leurs propres propriétés naturelles, sans apport surnaturel. Le chaos aurait engendré le cosmos, tout seul comme un grand ; des particules auraient donné naissance à des planètes, des palmiers, des pélicans et des personnes, sans aide d’« en dehors » des propriétés de la matière et de l’énergie. Les théories sur la manière dont cela a pu arriver (par ex., les mécanismes de l’évolution) s’en vont et s’en viennent, mais la croyance sous-jacente que cela est arrivé d’une manière ou d’une autre constitue un article de foi inébranlable pour beaucoup aujourd’hui.

Certains tentent de faire intervenir un « dieu » dans un tel processus, mais pour la plupart, les théoriciens de l’évolution rejettent fermement toutes les suggestions d’une quelconque direction intelligente. Beaucoup de scientifiques « évolutionnistes théistes » académiques (qui affirment croire et en la théorie de l’évolution et en un dieu) insistent eux-mêmes que ce processus a été entièrement naturel. Ce « processus de création » évolutionniste est censé s’être déroulé sur des milliards d’années pendant lesquelles des créatures sans nombre se sont entredéchirées, ont souffert et sont mortes, le fort éliminant sans pitié le faible à beaucoup de points dudit processus.

Pourquoi est-ce important ?

1. La théorie de l’évolution justifie l’athéisme

Tous ceux qui soutiennent que Dieu n’existe pas se basent sur la théorie de l’évolution pour expliquer la nature sans avoir à faire appel à un Concepteur. Il s’agit là de la fondation nécessaire de beaucoup de visions religieuses du monde et de la vie telles que l’athéisme, l’agnosticisme et l’humanisme laïque associé, avec son leitmotiv : « Comme personne ne nous a créés, personne n’est notre maître, il n’y a donc personne pour établir les règles à part nous. » Il n’y a aucune raison logique de se sentir lié par le commandement biblique de ne pas voler, par exemple, si d’autres parties de l’Ancien Testament sont rejetées en tant que mythes culturels.

2. Elle est à l’opposé du christianisme

Le thème que le Dieu Qui Se révèle Lui-Même de manière cohérente dans la Bible (que les chrétiens affirment être la révélation fiable qui vient du Créateur Lui-Même) a créé un monde bon (sans mort, discorde, violence, cruauté ni effusion de sang) se retrouve partout dans celle-ci. Dieu a maudit l’univers entier (Genèse 3 ; Romains 8) en conséquence de la rébellion (le péché) du premier homme, Adam, contre son Créateur.

Toutefois, l’entrée de la mort, de la souffrance, etc. n’est qu’une intrusion temporaire, car ce monde connaîtra une restauration (Actes 3:21) – il ne reviendra pas à des milliards d’années de mort, de cruauté et d’effusion de sang, mais à un état sans péché et sans mort, comme au tout début.

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Jésus-Christ, le Créateur fait chair (le « dernier Adam »), est mort et a versé Son sang innocent pour racheter et restaurer ceux de l’humanité pécheresse qui ont cru et croiront ainsi que pour libérer, à la fin, tout l’univers de cette Malédiction de mort et d’effusion de sang déclenchée par la rébellion du premier Adam.

Si l’histoire évolutionniste avait une once de vérité, cela entraînerait la perte du but ultime de ce message de l’Évangile (la « Bonne Nouvelle »), parce que les prédécesseurs d’Adam se seraient entretués à coups de gourdins et de sagaies dans un monde ruisselant de sang. Cela signifierait aussi que l’idée d’une Chute d’Adam réelle, qui constituerait un événement spatio-temporel précis, ainsi que la Malédiction associée sur la Création, reviendrait à un mythe.

La véracité de la Bonne Nouvelle au sujet de Jésus-Christ (que les gens peuvent trouver une restauration éternelle dans la communion avec leur Créateur) dépend dans son entièreté de la véracité de la Mauvaise Nouvelle de la manière de la rébellion de notre ancêtre Adam, qui a brisé l’harmonie originelle entre Dieu et l’homme. (1 Corinthiens 15:21–22 relie de manière inexorable l’Évangile à l’introduction par Adam de la mort : « Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. ») De manière générale, les doutes sur la Genèse ont poussé d’innombrables personnes à douter du reste de la Bible.1

Mais comment sait-on que le propos de la Genèse consiste à nous dire que la création de toutes choses a pris six jours de vingt-quatre heures ? Ne pourrait-elle pas avoir une autre signification ?

Si nous souhaitons faire preuve d’honnêteté, nous n’aurons plus la possibilité de suggérer que le propos de la Genèse pourrait représenter autre chose que la narration d’événements historiques réels. Selon l’un des plus grands spécialistes mondiaux de l’hébreu,2 tous les professeurs d’hébreu qu’il connaît, et qui enseignent dans des universités de niveau mondial, acceptent de manière unanime que Genèse 1-11 a pour destination de faire entendre au lecteur que la Création a eu lieu en une série de six jours identiques à ceux que nous vivons actuellement, et que le Déluge de Noé était mondial et de nature catastrophique.

Cela ne signifie pas que lesdits professeurs y croient nécessairement, cela signifie juste que le langage de la Genèse nous révèle que l’auteur n’a pas pu vouloir dire autre chose. Elle a pour claire fonction de dire ce qu’elle veut dire, ce qui a toujours constitué une évidence pour n’importe quel enfant de dix ans. Certaines autres parties de la Bible entrent sans conteste dans les catégories des allégories ou des poèmes ou des paraboles mais pas la Genèse.

Jouons carte sur table : les autres idées sur le sens de la Genèse (par ex. le restitutionnisme, la théorie des « jours-époques », etc.) n’ont pas leur origine dans la Bible mais dans un effort pour faire coïncider d’une manière ou d’une autre celle-ci à d’autres croyances (comme l’idée d’ères géologiques longues de multiples millions d’années).

Un instant !

S’il n’existait pas de mort ou d’effusion de sang avant Adam, pourriez-vous vous demander, quid de ces couches sédimentaires que l’on retrouve dans le monde entier, et qui contiennent les restes ensevelis de milliards de créatures mortes, qui montrent souvent des signes de violence, de cancer, etc. ?

Photographie : Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart.14235-ichthyosaur
Une maman ichthyosaure (reptile marin disparu) fossilisée en pleine mise bas. Il est impossible que des caractéristiques aussi bien préservées aient pour cause que la mère et le bébé aient reposé au fond de l’océan en position de mise bas pendant que de lents processus mettaient une éternité à les ensevelir.
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Ce poisson a subi un ensevelissement si rapide qu’il n’a même pas fini son déjeuner.
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À leur mort, les méduses fondent littéralement en quelques jours. La couche de grès près d’Ediacara, au sud de l’Australie, qui contient des millions de fossiles à corps mou de ce genre, s’étend sur des milliers de kilomètres carrés. Cette couche entière a dû être formée en un jour ou deux par du sable transporté par de l’eau, qui a enseveli ces créatures et durci rapidement.
Photographie : Andrew Snelling14235-polystrate-tree
Si les couches à travers lesquelles de tels troncs d’arbre fossiles pénètrent ont mis des éternités à se former les unes sur les autres, pourquoi la décomposition n’a-t-elle pas désagrégé leurs parties supérieures ? On découvre couramment cette sorte de fossiles (polystrates) associée à des gisements de charbon.

En réponse à cela, ne s’agit-il pas là du genre de chose auquel on pourrait s’attendre si la Bible dit vrai au sujet de la destruction hydraulique de la surface de la planète — le Déluge – après Adam ? Les fossiles montrent bel et bien des signes d’ensevelissement rapide, pas de processus lents et graduels comme le croient la plupart des gens. Par exemple, il existe d’innombrables millions de poissons fossiles bien préservés, avec même des écailles, des nageoires, etc. Dans la nature, un poisson mort ne tarde pas à devenir la proie des charognards et a vite fait de se décomposer. À moins de se faire ensevelir avec rapidité et que les sédiments (par ex. la boue, le sable,…) aient durci plutôt rapidement, de tels traits n’auraient pas été préservés.

Mais le charbon ne s’est-il pas formé dans des marais sur des millions d’années ?

Les éléments de preuve indiquent sans appel une formation rapide du charbon par l’arrachage, la déposition et l’ensevelissement rapide d’immenses forêts. À Yallourn, Victoria, Australie, il y a d’énormes gisements de lignite contenant un grand nombre de troncs de pins de types qui ne poussent pas dans les marais aujourd’hui.

D’épaisses et immenses couches triées composées jusqu’à cinquante pour cent de pur pollen indiquent sans erreur possible la nature aquatique de ces gisements de lignite. De même, beaucoup de gisements de charbon de l’hémisphère sud ne montrent aucun signe de quoi que ce soit qui puisse représenter l’« humus » fossile dans lequel ces forêts auraient poussé.3

Des chercheurs au laboratoire national d’Argonne (États-Unis) ont démontré que l’on peut obtenir de l’anthracite d’une grande pureté à partir de la procédure suivante : prendre de la lignine (le composant principal du bois), la mélanger avec de l’argile activée à l’acide et de l’eau, puis chauffer le tout dans un tube de quartz scellé et sans air à seulement cent cinquante degrés Celsius. Géologiquement parlant, ce n’est pas bien chaud ; en fait, il n’y a rien d’exceptionnel ou de « non-naturel » aux ingrédients. Le processus ne nécessite pas des millions d’années non plus, juste entre quatre et trente-six semaines !4

On connaît des veines d’anthracite qui se bifurquent mutuellement (voir diagrammes ci-dessus / à droite) ; d’autres s’entre-connectent en une formation en « Z ». Dans son rapport de 1907, Sir Edgeworth David, célèbre géologue australien , a décrit des troncs d’arbres carbonisés et verticaux (comme le fossile polystrate en p. 8) entre des veines d’anthracite à Newcastle (Australie). Leurs extrémités inférieures s’encastraivent dans une veine et leurs troncs traversaient la strate intermédiaire pour finir dans la veine du dessus !

Essayez d’expliquer un seul de ces faits au moyen de lents processus de croissance dans deux marais séparés par d’immenses périodes de temps. Il est clair que le présupposé du « lent-et-graduel » a obscurci l’explication évidente de l’origine du charbon : un ensevelissement rapide d’une végétation arrachée violemment par une catastrophe hydraulique massive.5

L’eau en mouvement, surtout en grande quantité, peut vite exécuter un énorme travail géologique, du genre que les gens croient en général prendre des millions d’années. La photo en ci-dessous montre environ huit mètres de roches sédimentaires en couches, érigés en une seule après-midi ! Cela était associé au bouleversement causé par l’éruption du Mont Saint Helens en 1980 dans l’État de Washington, aux États-Unis. Lorsque cette montagne fit sauter son sommet (et lors des éruptions subséquentes), il y eut des glissements de terrain, des coulées de boues et d’autres phénomènes sédimentaires – plus de cent quatre-vingts mètres de roches sédimentaires en couche furent érigés depuis l’explosion initiale.6

Dans le même État se trouvent les Channelled Scablands, que la plupart des experts reconnaissent désormais avoir été creusés par une « rupture de barrage » massive lors de l’Âge de Glace. Beaucoup d’experts pensent que la Grande Coulée (voir ci-dessous), une gorge de 80 km de long, entre 1,5 et 10 km de large et 275 m de profondeur, a été taillée dans du granite massif par une ou plusieurs inondations venant du même système lacustre.

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Bifurcation d’une veine de charbon (tiré d’une photo [fig. 8] provenant de Cross, A. T., « The Geology of the Pittsburgh Coal », aux pages 32 à 111 de « Proceedings of the Second Conference on the Origin and Constitution of Coal », Crystal Cliffs, Nouvelle-Écosse, 1952).
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Intersections en Z de veines de charbon en Allemagne (Raum Oberhausen-Duisburg) d’après Bachmann, 1966 (avec l’aimable autorisation du Pr Joachim Scheven). Comment ces couches peuvent-elles représenter de manière vraisemblable des marais séparés de millions d’années ?

Certains géologues (y compris certains appartenant à la persuasion orthodoxe des « millions-d’années ») disent désormais que le Grand Canyon a été formé d’une manière catastrophique similaire et ne résulte pas d’une érosion lente par le fleuve Colorado sur des millions d’années.

Le Déluge, qui a duré un an et recouvert jusqu’aux plus hautes montagnes de l’époque, a été associé à des bouleversements mondiaux qui ont déchiqueté la croûte terrestre de telle sorte que de l’eau (et, inévitablement, du magma) ont jailli pendant des mois (le jaillissement des « sources du grand abîme » de Genèse 7:11). Une catastrophe aussi extraordinaire aurait accompli un travail géologique inimaginable.

Les fossiles démontrent-ils la théorie de l’évolution ?

Darwin a indiqué, tout à fait à raison, que si sa théorie était vraie, alors il devrait y avoir un grand nombre de « types intermédiaires » fossiles de découverts. Si le membre antérieur d’un reptile, par exemple, a subi une transformation en aile d’oiseau, pourquoi ne retrouve-t-on pas une série de fossiles illustrant ces stades – mi-membre, mi-aile ; mi-écaille, mi-plume – l’un laissant peu à peu place à l’autre ?

Photographie : Pr John Morris14235-grand-coulee
Gorge de la Grande Coulée

Darwin a dit que l’absence de tels intermédiaires représentait « l’objection la plus sérieuse et la plus évidente » contre sa théorie. Cent vingt ans plus tard, le Dr David Raup, directeur d’un des plus grands musées d’Amérique, a dit que la situation des chaînons manquants « n’a pas beaucoup changé » et que « nous avons encore moins d’exemples de transition évolutive que nous n’en avions à l’époque de Darwin ».7

Feu le Pr Colin Patterson était paléontologue senior au musée d’histoire naturelle de Londres – un évolutionniste et un expert des fossiles. Il a écrit un livre d’une importance certaine sur la théorie de l’évolution ; quand quelqu’un lui a demandé pourquoi il ne montrait aucune image de forme intermédiaire (transitionnelle) dans son livre, il a écrit ceci :

« Je suis entièrement d’accord au sujet de l’absence d’illustration directe de transitions évolutives dans mon livre. Si j’en connaissais une seule, fossile ou vivante, je l’aurais certainement incluse. Vous suggérez qu’un artiste devrait être employé à visualiser de telles transformations, mais d’où tirerait-il son information ? Je ne pouvais honnêtement pas la fournir, et si je devais laisser libre cours à la licence artistique, est-ce que cela n’aurait pas induit en erreur le lecteur ?
Photographie : Pr Steve Austin14235-mt-st-helens-layers
Couches de roche au Mt St Helens
« J’ai écrit le texte de mon livre il y a quatre ans [dans le livre, il parle bel et bien de sa croyance en quelques transitions – NdA]. Si je devais l’écrire aujourd’hui, je pense que le livre serait plutôt différent. Le gradualisme est un concept en lequel je crois, pas seulement de par l’autorité de Darwin, mais aussi parce que ma compréhension de la génétique semble l’exiger. Pourtant [le célèbre spécialiste des fossiles Stephen Jay] Gould et les gens du Muséum américain d’histoire naturelle sont difficiles à contredire quand ils disent qu’il n’existe pas de fossiles transitionnels. Moi-même, en tant que paléontologue, je suis très préoccupé par les problèmes philosophiques qu’il y a à identifier les formes ancestrales du registre fossile. Vous dites que je devrais au moins « montrer une photo du fossile à partir duquel chaque type d’organisme est dérivé ». Je vais le dire franchement : il n’existe aucun fossile de ce genre pour lequel il soit possible de monter un argumentaire en béton. » 8

Qu’avons-nous donc là ? Selon la croyance que constitue la théorie de l’évolution, on s’attend à des millions de formes intermédiaires. Certains évolutionnistes déclarent qu’il en existe quelques-unes – peut-être une poignée – dans le registre fossile. D’autres experts de premier plan en ont rejeté tout ou partie.

Peu de gens savent que cette intéressante créature fossile qu’est l’archéoptéryx, souvent utilisé comme exemple de forme transitionnelle entre les reptiles et les oiseaux (parce qu’il partage des caractéristiques retrouvées chez l’une et l’autre classes), n’affiche aucune de ces structures transitionnelles cruciales qui argumenteraient avec force en faveur de son statut « transitionnel ». Les plumes sont pleinement formées et les ailes des ailes à part entière. Il a le doigt orienté vers l’arrière et les pattes recourbées caractéristiques des oiseaux percheurs. Il n’était définitivement pas, comme certains voudraient le reconstruire, un dinosaure coureur emplumé.9

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Archéoptéryx

Certaines créatures vivantes (par ex. l’ornithorynque) constituent aussi une mosaïque de caractéristiques que l’on retrouve en temps normal dans des classes différentes. Cette bizarre petite créature (qui a un pelage comme les mammifères, un bec comme celle des canards, une queue comme celle des castors, des glandes à venins comme les serpents, pond des œufs comme les reptiles et pourtant allaite ses petits) incarne un bon exemple de ce genre de mosaïque. Il ne s’agit pas, toutefois, d’un intermédiaire entre deux des créatures énumérées.

Cette absence générale de formes intermédiaires s’applique aussi à la prétendue « évolution de l’homme ». Cela peut surprendre vu comme on monte en épingle tant de supposés « ancêtres ». Suivre la multitude protéiforme d’allégations à ce sujet n’a rien d’une mince affaire, mais le siècle dernier a démontré que chacun des « ancêtres » proclamés à cor et à cri finit toujours à la poubelle sans tambour ni trompette – mais seulement quand on a pu découvrir un ou plusieurs nouveaux candidats pour le remplacer.

Aujourd’hui, on fait tout un plat des australopithèques/Homo habilis – un grand groupe dont le fossile « Lucy » représente le membre le mieux connu. Le Pr Charles Oxnard n’est qu’un anatomiste évolutionniste parmi un nombre croissant d’entre eux qui, après avoir examiné sans épargner sa peine d’innombrables mesures par analyse multivariée informatisée (une méthode objective qui ne dépend pas des idées préconçues sur l’ascendance de l’homme), ne croit pas que ces créatures représentent les ancêtres des humains.10

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Le squelette de la célèbre « Lucy » – considéré comme un squelette d’« hominidé » « remarquablement complet ». Les experts en anatomie ont jeté le discrédit sur ses prétentions (et celles de son type) à être les ancêtres des humains (cf. texte).

Il affirme que bien qu’au début, on les ait cru humanoïdes, ou tout du moins intermédiaires entre les singes et les humains, en vérité, ils « diffèrent plus et des humains et des singes africains que ces deux groupes d’êtres vivants l’un de l’autre. Les australopithèques sont uniques. » Oxnard indique que l’invalidité du statut d’ancêtres de l’humanité de ces créatures est soutenue par un nombre croissant de chercheurs « indépendants de ceux qui représentent les individus qui ont découvert les fossiles ». De récentes tomodensitométries du labyrinthe osseux qui a jadis accueilli leur organe de l’équilibre ont démontré de manière concluante qu’ils ne marchaient pas debout de manière régulière, au contraire de ce que beaucoup s’obstinent à affirmer. Cela est cohérent avec la découverte assez récente que le poignet de Lucy possédait un mécanisme de verrouillage qui lui permettait de marcher sur les jointures des mains, comme les chimpanzés et les gorilles.

Et les soi-disant Homo erectus  ? Les types squelettiques bien définis de l’Homo erectus étaient selon toute probabilité de vrais humains11 qui vivaient après le Déluge et possédaient des variations osseuses d’ordre « racial ». Il peut y avoir d’énormes variations entre les os des différents types de chiens, comme entre les chihuahuas et les dogues allemands. Quelques générations suffisent pour sélectionner de telles variations . La « pression sélective » d’un environnement en rapide transformation après le Déluge et la séparation des humains (après que Dieu les eût forcés à se disperser à Babel) en petites populations isolées ont donné les conditions idéales d’une isolation rapide et de la prééminence de variantes génétiques (pré-existantes, créées) qui en fut la conséquence. De telles variations « raciales » ont aussi pu inclure des caractéristiques osseuses.

Par rapport aux très grandes variations dans d’autres caractéristiques de la race humaine, les différences squelettiques entre l’Homo erectus et d’autres squelettes humains ne sont, après tout, pas si grandes. Chose intéressante, on sait aujourd’hui que ceux de type Néandertal (qui ont un plus grand volume cervical, en moyenne, que les populations d’aujourd’hui et affichent toutes les marques distinctives de l’humanité dans leurs artefacts) n’ont pas juste vécu en même temps que les humains « de type moderne » mais se sont aussi reproduits avec eux.

Des outils découverts sur une île indonésienne en association avec des restes de stégodon (un éléphant disparu) ont poussé le Pr Alan Thorne, un évolutionniste, à suggérer que ces hypothétiques « ancêtres préhumains » possédaient des talents de navigateurs et une technologie. Déjà, en 1993, il disait : « Ce ne sont pas [c.-à-d. : on ne devrait pas les appeler] des Homo erectus, ce sont des personnes. »12

Si on utilise l’échelle de temps des évolutionnistes eux-mêmes pour la classification, et si l’on y place tous les « hominidés » fossiles découverts, on verra sans peine que l’idée d’une quelconque séquence évolutive tombe en mille morceaux.13

Voyons-nous l’évolution se produire sous nos yeux ?

Illustrations : Robert Smith14235-ethnicity
Cheveux lisses ou frisés ? Peau claire ou sombre ? L’information se trouve inscrite dans votre ADN.

Pour faire court, non. Bien que nous observions beaucoup de changements chez les êtres vivants, aucun d’entre eux ne se dirige dans la « bonne direction ». Nous savons aujourd’hui que tous les êtres vivants contiennent un programme (un ensemble d’instructions, comme un épure ou une recette) qui spécifie si ce sera un alligator ou un avocatier, par exemple. Pour un être humain, il spécifie si cette personne aura des yeux bruns ou bleus, lisses ou frisés, etc. Cette information se trouve inscrite dans de longues molécules que l’on appelle ADN (acide désoxyribonucléique – NdT).14

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Si les créatures d’aujourd’hui avaient vraiment évolué à partir de débuts plus humbles, le processus aurait requis une augmentation nette énorme en information génétique (symbolisée ici par des livres).

La théorie de l’évolution enseigne qu’une créature relativement simple, comme l’unicellulaire amibe, serait devenue une créature beaucoup plus complexe, comme un cheval. Bien que les créatures unicellulaires les plus simples connues soient d’une complexité faramineuse, on peut voir avec clarté qu’elles contiennent beaucoup moins d’information qu’un cheval, par exemple. Elles n’ont pas d’instructions qui spécifient comment faire des yeux, des oreilles, du sang, des cellules grises, des sabots ou des muscles. Du coup, pour aller de A à B dans le diagramme, il faudrait beaucoup d’étapes, chacune d’elles faisant intervenir une nette augmentation en teneur en information. Cela signifie que nous avons besoin de nouvelle information, qui code de nouvelles structures, de nouvelles fonctions, bref, une nouvelle complexité utile.

Si nous constations cette sorte de changement de nature à augmenter l’information en quantité raisonnable, cela pourrait servir à étayer la notion que des poissons eussent bel et bien pu se changer en politiciens avec assez de temps. Dans les faits, toutefois, de tels changements de nature à augmenter l’information se produisent avec une rareté si ineffable, pour autant qu’ils se produisent du tout, que dans la pratique, ils n’existent pas. Les exemples d’« évolution à l’œuvre » font intervenir à chaque fois une diminution d’information, c.-à-d. qu’ils vont dans la mauvaise direction pour étayer la théorie de l’évolution, comme nous le verrons.

La sélection naturelle n’est pas la même chose que l’évolution

Les êtres vivants ont une programmation pour transmettre leur information génétique, pour faire des copies d’eux-mêmes en un sens. L’ADN d’un homme est copié et transmis au moyen de ses spermatozoïdes, celui d’une femme au moyen de ses ovules. De cette manière, l’information de la mère et du père se retrouve copiée et transmise à la prochaine génération. Chacun de nous porte dans ses cellules deux longs « fils » parallèles d’information, pour ainsi dire – l’un du père, l’autre de la mère (voyez-le comme une corde à nœuds avec un code en morse – et de la même manière, l’ADN doit être « lu » par la machinerie complexe de la cellule).15

Image composite © Creation Ministries Internationaldogs
Des races de chien différentes

Chaque parent ne copie que la moitié de son information – différente à chaque fois, autrement, tous les enfants d’une famille se ressembleraient comme des gouttes d’eau. Une telle redistribution ou recombinaison de la même information de beaucoup de manières différentes résulte en une grande quantité de variété dans chaque population, quelle qu’elle soit – les humains, les plantes ou les animaux.

Considérez un exemple simplifié : une kyrielle de chiens qui descendraient tous d’un couple de chiens au poil mi-long. Certains auront un pelage un peu plus long, d’autres un tantinet plus court, que leurs parents. Mais ce processus normal de variation, à coup sûr, ne fait pas intervenir quelque nouvelle information que ce soit – l’information se trouvait déjà dans le couple de chiens originel. Du coup, si un éleveur sélectionne ceux qui ont déjà le poil plus long, puis les fait s’accoupler, puis choisit ceux de leur progéniture qui ont le poil le plus long, et ainsi de suite, cela n’a rien de surprenant si un « nouveau » type de chiens à poil long apparaît, les descendants duquel auront désormais le poil long. Mais aucune nouvelle information ne se trouve impliquée. L’éleveur a juste sélectionné les chiens qu’il voulait (les plus « adaptés », dans son projet, pour qu’ils puissent transmettre leurs gènes) – et a rejeté les autres.

La sélection ne change pas la longueur totale de l’ADN disponible pour stocker de l’information. Du coup, une fois le nombre maximal de gènes du poil long accumulé dans cette ligne, ceux-ci occupent certaines positions tenues auparavant par les gènes du poil court, désormais absents. Du coup, la variété à poil long a moins d’information que ses ancêtres au poil mi-long, qui ont l’information et pour le poil court et pour le poil long. (Voir diagramme ci-contre.)

Illustration : Vanessa Fitzgerald, © Creation Ministries International14235-dog-fur

La « Nature » peut aussi en « choisir » certains et en rejeter d’autres. Dans un environnement donné (par ex. une région très froide), certains (par ex. les chiens à poil long) seront plus à même de survivre et de transmettre leur information génétique que d’autres. La sélection naturelle peut favoriser certains ensembles d’informations par rapport à d’autres et peut éliminer une partie de l’information génétique, mais elle ne peut pas créer d information neuve fonctionnellement complexe.

Dans la théorie de l’évolution, le rôle de la production de nouvelle information est attribué à la mutation – des erreurs accidentelles et aléatoires de copie de l’information génétique. De telles erreurs arrivent ; elles sont héréditaires, parce que la génération suivante fait sa copie à partir d’une copie défectueuse. Du coup, le défaut de copie se retrouve transmis ; dans une génération subséquente, une autre erreur se produit, et du coup, les défauts mutationnels ont tendance à s’accumuler. On appelle cela le problème de l’augmentation de la charge mutationnelle, ou du fardeau génétique.

Il y a des milliers de défauts du génome de ce genre de connus chez les humains de par les maladies héréditaires qu’elles causent. Elles comprennent la drépanocytose, la fibrose kystique, la thalassémie, la phénylcétonurie… Rien d’étonnant que l’on découvre qu’un changement accidentel à un code d’une grande complexité16 puisse causer des maladies et des dysfonctions.

Des mutations bénéfiques ?

Les évolutionnistes savent que les mutations sont en écrasante majorité soit délétères soit du « bruit » génétique dénué de sens. Toutefois, leur système de croyance exige qu’il ait dû y avoir des mutations de nature à augmenter l’information génétique à l’occasion. Mais alors qu’il n’existe qu’une stricte minorité de mutations connues pour rendre la survie plus facile à un organisme dans un environnement donné, et donc bénéfiques par définition, aucune d’entre elles ne peut rajouter de la nouvelle information. Ainsi, elles n’aident pas la cause évolutionniste.

Illustration © Creation Ministries International14235-wingless-beetle

Les poissons des cavernes survivent mieux si une mutation leur fait perdre les yeux, puisqu’ils ne pourront ainsi plus contracter de maladie ou de blessure aux yeux, qui ne leur servent de toute façon à rien sans lumière ; les coléoptères sans ailes s’en sortent mieux que ceux qui en ont sur une île venteuse parce qu’ils risqueront moins que le vent les emporte en mer pour s’y noyer. Mais la perte des yeux, ou la perte ou la corruption de l’information nécessaire pour faire des ailes consistent, vus sous n’importe quel angle, en des dysfonctions – des défauts de pièces de machinerie fonctionnant sans anicroche en temps normal.17

LES PHALÈNES DU BOULEAU – UNE ESCROQUERIE RECONNUE

Les fameuses phalènes du bouleau d’Angleterre, accrochées à des troncs d’arbres à l’image.

Illustration © Creation Ministries International14235-moths

Version officielle : les troncs de bouleaux noircis par la pollution au charbon auraient permis aux phalènes noires de mieux s’y camoufler par mimétisme et ainsi éviter que les oiseaux en chasse les attrapassent le jour, ce qui aurait entraîné une augmentation de leur proportion par rapport aux phalènes blanches. Cela constitua longtemps le cheval de bataille de l’évolutionnisme, même si cette histoire ne démontrait guère que la sélection naturelle, sans information neuve. Toutefois, même cela a été en grande partie démystifié ; les phalènes ne se posent même pas sur les troncs d’arbre pendant le jour ! Des phalènes mortes ont été collées ou épinglées aux arbres pour obtenir les photos qui « prouvaient la théorie de l’évolution ».

(Cf. C. Wieland, Goodbye peppered moths: A classic evolutionary story comes unstuck, Creation 21(3):56, 1999); creation.com/peppered.

De tels défauts, bien que « bénéfiques » au seul niveau de la survie dans un environnement particulier, soulèvent une question : où voyons-nous un exemple d’augmentation réelle et méliorative d’information, un nouveau code pour de nouvelles fonctions, de nouveaux programmes, de nouvelles structures utiles ? Il ne sert à rien de se tourner vers la résistance aux insecticides chez les insectes : dans presque tous les cas,18 l’information qui code la résistance existait déjà chez quelques individus dans la population avant même l’invention des bombes insecticides.

Quand le DDT tue les moustiques non-résistants d’une population, par exemple, et que celle-ci se reproduit à partir des survivants par la suite, une partie de l’information de ceux de la (défunte) majorité a disparu dans la minorité survivante et se trouve donc perdue pour toujours pour cette population.19

Quand nous observons les changements hérités qui se produisent de manière concrète chez les êtres vivants, nous voyons que soit l’information reste la même (tout en se recombinant de différentes manières), soit elle est corrompue ou perdue (par mutation, extinction,…), mais dans la pratique, nous ne voyons jamais rien que nous puissions qualifier de changement évolutif réel et qui soit de nature à augmenter et améliorer l’information.20

Réfléchissez-y

Ne s’agit-il pas là de ce même à quoi vous pourriez vous attendre ? La science de l’information et le sens commun nous disent d’une seule voix que lors de la transmission de l’information (cela même en quoi consiste la reproduction), soit elle reste la même, soit elle diminue. Et du « bruit » dénué de sens vient s’y ajouter.21

Image composite © Creation Ministries International14235-dingo

Dans le vivant ou dans l’inorganique, on voit rarement que la vraie information apparaisse ou augmente d’elle-même. De ce fait, quand on considère le biote planétaire – tous les organismes vivants – dans son ensemble, la teneur totale en information décroît au fur et à mesure des copies successives. Du coup, si l’on extrapole dans le passé, cette information doit à tout le moins augmenter au fur et à mesure que l’on remonte dans le temps. Comme personne ne suggérerait que l’on puisse extrapoler ce processus jusqu’à l’infini dans le passé (il est impossible qu’il ait pu exister des organismes d’une complexité infinie qui auraient vécu il y a un temps infini), cela indique qu’il existe un moment où cette information complexe a dû avoir son origine.

La matière laissée à elle-même (dans la mesure où la vraie science observationnelle nous le révèle) ne donne pas naissance à une telle information. Seule alternative : à un moment donné, un esprit créateur « en-dehors du système » a imposé son intelligence à la matière (comme quand on écrit une phrase sur une feuille) et programmé tous les types originels de plantes et d’animaux. Cette programmation des ancêtres des organismes d’aujourd’hui a dû être accomplie de manière miraculeuse (surnaturelle), puisque les lois de la nature ne créent pas d’information.

Cela est tout à fait cohérent avec l’affirmation par la Genèse que Dieu a créé des organismes pour qu’ils se reproduisent « selon leur espèce » (c.-à-d. selon leur type : là où les traductions bibliques anglaises traduisent en générale l’hébreu biblique miyn par « kind », la traduction de Louis Ségond, la plus utilisée, toutes éditions confondues, de la francophonie, prête à confusion, vu le sens moderne du mot « espèce », différent du sens du mot biblique ; nous préférerons traduire par « types » dans cet ouvrage – NdT). Par exemple, un hypothétique « type canin », créé avec une grande variété génétique intégrée (et sans défaut d’origine), pourrait varier par simples recombinaisons de cette information originelle pour donner naissance au loup, au coyote, au dingo et ainsi de suite.

La sélection naturelle peut élaguer et trier cette information (mais ne peut pas en créer en plus), comme nous l’avons vu dans notre exemple du moustique. Les différences entre les progénitures résultantes, sans nouvelle information d’ajoutée (et donc sans évolution), peuvent, par leur amplitude, justifier que l’on les qualifie d’espèces différentes.

La manière dont l’on peut sélectionner une population de chiens bâtards de manière artificielle pour donner diverses races domestiques nous aide à comprendre cela. Chaque race ne porte en elle qu’une fraction du « pool » d’information génétique originel. Pour cette raison, on n’obtiendra jamais de dogue allemand en n’élevant que des chihuahuas : l’information nécessaire n’existe tout simplement plus dans la population.

Photographie : Tanapon via Wikimedia (CC BY 2.0)14235-mammoth
Le mammouth de Berezovka, musée zoologique de St Petersburg

De la même manière, le « type éléphantin » a pu se « diviser » (par l’action de la sélection naturelle sur son information génétique) en éléphants d’Afrique, éléphants d’Asie, mammouths et mastodontes (les deux dernières catégories étant désormais éteintes) et sans doute d’autres encore.22

Il devrait cependant tomber sous le sens que cette sorte de changement se fait dans les limites de l’information originelle du type de créature correspondant ; cette sorte de variation ou de spéciation ne présente aucun moyen de changer une amibe en albatros avec le temps, puisqu’elle n’est pas « informationnellement ascendante » – rien ne se crée. Certains peuvent appeler un tel élagage du pool génétique « évolution » mais il ne peut pas représenter le type de changement (de nature à ajouter de l’information) nécessaire au gain net de complexité que les partisans de la méga-évolution prétendent s’être produit.23

Et les similitudes chez les êtres vivants ?

On serait en droit de s’attendre à ce qu’un seul et même Concepteur ait utilisé une seule et même conception pour faire une seule et même structure, ou un seul et même système. Il en va de même avec les similitudes moléculaires – un chimpanzé nous ressemble plus qu’un ouaouaron, par exemple, et l’on pourrait donc s’attendre à ce que cela se reflète dans sa constitution interne aussi, par exemple dans la structure de ses protéines.24 Incidemment, la croyance commune que notre ADN est d’à peu près quatre-vingt-seize à quatre-vingt-dix-neuf pour cent identique à celui du chimpanzé a désormais le statut de mythe.25

Les similitudes comme celles affichées dans le diagramme (ci-dessous) des motifs des os des membres antérieurs (on appelle cela « homologie ») peuvent s’expliquer de deux manières – ils ont tous eu le même ancêtre ou le même Concepteur. Du coup, leur existence ne mérite guère le qualificatif de preuve de l’une ou l’autre explication.

Illustration © Creation Ministries International14235-arms

Mais les évolutionnistes ont en fait quelques gros problèmes ici, car il y a beaucoup de créatures chez lesquelles des structures « homologues » apparaissent à partir :

• de parties complètement différentes de l’embryon,
• de gènes non-homologues, et aussi
• de segments embryonnaires différents.

Ce sont des pierres d’achoppement très importantes pour eux.26

Remarquez aussi les membres postérieurs de toutes les créatures dont les os des membres antérieurs s’avèrent avoir le même motif osseux de base. Si les évolutionnistes ont à cœur la cohérence, ils devraient l’interpréter comme voulant dire qu’ils ont tous évolué à partir de créatures qui n’avaient qu’une paire de membres, qui constituaient les structures ancestrales communes des membres antérieurs comme des membres postérieurs.

Bien sûr, la plupart des évolutionnistes s’accorderaient à reconnaître le ridicule de cette idée, et argumenteraient sans doute que ce même schéma a évolué tant au niveau des membres antérieurs qu’au niveau des membres postérieurs, parce qu’il devait avoir quelques avantages de bio-ingénierie inconnus. Mais ne s’agirait-il pas là d’une bonne raison pour que le Créateur l’ait choisi pour faire les membres de beaucoup de types différents de créatures ?

Le biologiste moléculaire Michael Denton (un non-créationniste, incidemment) a démontré que les comparaisons biochimiques entre les protéines d’espèces différentes, loin d’étayer la théorie de l’évolution comme on l’a universellement cru, étaie avec fermeté l’existence de types distinctsde créatures et n’offre aucune preuve en faveur de l’ascendance commune dans le vivant.

Des vestiges de l’évolution ?

Plus personne, peu ou prou, n’utilise l’argument des « organes vestigiaux » – sans doute parce qu’il a causé trop d’embarras. Au début du XXe siècle, les évolutionnistes affirmaient avec confiance que nous avons plus de cent organes inutiles, vestiges de notre passé évolutif. Un par un, ces organes se sont vus découvrir des fonctions et leur liste a rétréci comme peau de chagrin.

Même l’humble appendice s’avère désormais avoir un rôle dans la lutte contre l’infection, au moins dans la petite enfance.27

La croyance que l’embryon humain passerait par toutes les prétendues étapes animales de son développement évolutif, avec des branchies et tout le bric-à-brac, a été discréditée en long, en large et en travers il y a belle lurette, mais elle a la vie dure.28

Photographies par le Pr. M. Richardson et al., There is no highly conserved embryonic stage in the vertebrates: implications for current theories of evolution and development, Anatomy and Embryology 196(2):91–106, 1997, © Springer Verlag GmbH & Co., Allemagne. Reproduit avec autorisation.14235-embryos
Tout comme les immeubles de bureaux, les HLM et les usines ont l’air à première vue semblables quand les fondations sont coulées, les embryons de beaucoup de créatures différentes se ressemblent plus aux stades les plus précoces que par la suite. Toutefois, ils se ressemblent beaucoup moins que la plupart des gens ne le croient. Cela vient de ce que les dessins (affichés dans la rangée du haut ci-dessus) de l’évolutionniste allemand de premier plan Ernst Hæckel, sur lesquels se basent d’innombrables manuels et encyclopédies, ont dupé des millions de personnes. Un expert médical anglais a révélé leur nature totalement factice (cf. Creation 20(2):49–51, 1998). Les photographies de la rangée du bas montrent ce à quoi ces embryons ressemblent en vrai au même stade de développement.

L’histoire humaine

À notre époque, nous pouvons observer que les populations humaines croissent avec régularité à raison de plus d’un pour cent par an. Compte tenu de la maladie, la famine, les guerres et ainsi de suite, prenons un chiffre beaucoup plus prudent de 0,5 % par an. À cette vitesse, cela ne prendrait qu’entre quatre et cinq millénaires, en commençant avec huit personnes comme à Ararat après le Déluge, pour atteindre la population actuelle.

Image composite © Creation Ministries International14235-races

Le fait que les attitudes racistes aient connu un boom après la publication par Darwin de « De l’origine des espèces » dispose d’une bonne documentation. Après tout, les évolutionnistes avaient la conviction que les races avaient évolué de manière séparée pendant des dizaines, voire des centaines de millénaires, il était donc logique que ce « progrès » se fûtt produit à des vitesses différentes ; certaines races étaient plus proches de leurs ancêtres animaux que d’autres.

La génétique moderne démontre, toutefois, que toutes les « races » humaines sont fort proches au niveau biologique, ce qui concorde avec l’idée que toutes les caractéristiques raciales aient existé dans une petite population ancestrale qui s’est ensuite subdivisée en sous-groupes à Babel.29 Beaucoup s’étonnent d’apprendre, par exemple, qu’il n’y a qu’un seul pigment principal de couleur de peau dans l’humanité. La teinte de brun de votre peau dépend de la quantité de cette substance, appelée mélanine, que vous produisez. Personne n’a réellement une peau « blanche » ou « noire » – essayez de tenir une feuille de papier blanche ou noire, respectivement, à côté de la peau d’un Européen typique et de celle d’un Africain subsaharien typique. Comme toutes les caractéristiques créées de la population humaine se trouvaient dans la famille de Noé (et chez Adam et Ève), nous pouvons en déduire que leur peau, leurs cheveux et leurs yeux avaient une couleur café-au-lait (mid-brown dans le texte original – NdT).30

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Le pictogramme chinois antique qui signifie « bateau » consiste en une combinaison des symboles qui veulent dire « vaisseau », « huit » et « bouche » (personnes).

Incidemment, le prétendu « problème » du fait que la femme de Caïn ait dû être sa parente proche (Genèse 5:4 indique qu’Adam et Ève ont aussi eu des filles), loin de remettre en question de la véracité de la Genèse, la confirme en réalité. Comme les défauts mutationnels apparus après un commencement sans défaut ont mis du temps pour s’accumuler au fil des générations, les descendants d’Adam n’eurent rien à craindre pendant bien des siècles des difformités héréditaires qui résultent des mariages consanguins. Même Abraham a pu épouser sa demi-sœur sans problème. En concordance avec cela, la loi de Dieu contre les mariages entre parents proches (bien entendu, comme nous descendons tous d’un unique couple, nous épousons toujours un parent quand nous nous marions) n’a pas été donné avant l’époque de Moïse, des siècles plus tard.31

Comme les « races » humaines proviennent de la séparation des descendants des survivants de la colossale catastrophe que fut le Déluge, n’est-il pas logique de s’attendre à ce que des récits et des légendes des peuples du monde entier conservent des souvenirs de ce terrible événement ? En fait, Aborigènes d’Australie, Inuits de l’Arctique ou Amérindiens, à peu près toutes les tribus et nations de la Terre ont une légende du Déluge dans leur patrimoine culturel. Bien que distordus par le temps et la transmission orale, les parallèles avec la Genèse sont souvent remarquables, incluant fréquemment des éléments comme l’envoi de la colombe et du corbeau (ou apparentés), l’arc-en-ciel, le sacrifice après le Déluge, etc.

Il y a d’autres histoires, datant d’avant l’arrivée des missionnaires, avec des parallèles intrigants avec d’autres événements de la Genèse jusqu’à la dispersion à la Tour de Babel (celle-ci y comprise), mais rien sur des choses comme la traversée de la mer Rouge, qui ont eu lieu plus tard.

La datation radiométrique ne constitue-t-elle pas une « preuve » que l’âge de la Terre se compte en milliards d’années ?

Il existe, en fait, beaucoup de méthodes de datation qui donnent des limites supérieures à l’âge de la Terre et de l’univers très inférieures aux exigences de la théorie de l’évolution. Certaines indiquent un âge de quelques milliers d’années tout au plus. Bien sûr, les évolutionnistes préféreront à tous les coups, même de manière inconsciente, les méthodes (par ex. la plupart des techniques de datation radiométrique) qui accorderont un temps suffisant pour que la croyance en le transformisme reste plausible. Il est significatif que l’entièreté du système de croyance en des « millions d’années » de géologie historique ait été établi dans une large mesure bien avant la découverte de la radioactivité par Henri Becquerel.

Photographie : Mines du Mt Isa14325-stalactites
Une multitude de stalagmites et de stalactites à l’intérieur d’un tunnel miner au Mt Isa, Queensland, Australie (remarquez, pour l’échelle, les mineurs coiffés de leurs casque, en bas à droite). Le tunnel avait environ un demi-siècle lors de la prise de cette photographie.

Contrairement à la croyance populaire, la datation au carbone 14 (14C ) n’a rien à voir avec des millions d’années (même avec le meilleur équipement d’analyse de notre temps, sa limite supérieure est inférieure à cent mille ans théoriques). Cette méthode ne peut dater que des choses qui contiennent du carbone organique (comme du charbon, du bois, des os non-minéralisés, etc., mais pas la plupart des roches). Quand la méthode au 14C et tous ses postulats sont compris et comparés aux données concrètes, elle n’a rien d’une menace envers l’idée d’une création relativement récente (cf. « The Creation Answers Book » – disponible auprès de CMI). En général, les fossiles ne contiennent pas de minéraux radioactifs, on ne peut donc pas, dans la majorité des cas, les dater par des moyens radiométriques. Généralement, on tâche de trouver une coulée volcanique associée à la couche fossilifère et de la dater par des méthodes comme la datation potassium-argon (K-Ar).

Une autre croyance populaire est que les méthodes de datation radiométrique s’accorderaient la plupart du temps les unes avec les autres ainsi qu’avec les croyances a priori sur les âges des diverses couches rocheuses. Peut-être que cette impression est apparue à cause d’un processus de sélection ancré ; comme dit le Professeur Richard Mauger, un évolutionniste : « En général, les dates qui sont suffisamment ‘près du compte” sont estimées correctes et publiées, mais celles qui sont en désaccord avec d’autres données sont rarement publiées et les les incohérences ne sont pas complètement expliquées. »32

La datation au carbone 14 d’un échantillon de bois sous une coulée de lave du Rangitoto (une île volcanique près d’Auckland, Nouvelle-Zélande) indique que l’éruption a eu lieu il y a deux siècles environ (on dit que le nom du volcan signifierait « ciel rouge », ce qui suggère que les Maoris, qui ont été là pendant un millénaire au maximum, auraient été témoins de cet événement). Pourtant, la datation potassium-argon de la lave a donné des âges de jusqu’à un demi-million d’années ! (creation.com/rangitoto) Nous avons publié des rapports détaillés d’échantillons de bois découverts dans du grès de « deux cent cinquante millions d’années »,33 ou dans de la roche volcanique de « dizaines de millions d’années »34 qui ont donné des résultats d’à peine quelques millénaires à la datation au carbone 14. Quand les géologues créationnistes prélèvent des échantillons de roches volcaniques dont on sait qu’elles proviennent de coulées produites au cours de l’histoire humaine, et qu’ils les envoient à des laboratoires de datation radiométriques évolutionnistes, la « datation » donne presque à chaque fois des résultats en millions d’années !35 Cela suggère fort que les suppositions qui sous-tendent la datation sont défectueuses.

Photographie : Rod Walsh14325-waterwheel1
Photographie : Rod Walsh14325-waterwheel2
Un moulin à eau au Cap Leeuwin, Ouest de l’Australie, enterré dans de la roche solide en moins de soixante-cinq années. (Cf. Petrified waterwheel, Creation 16(2):25, 1994 ; creation.com/petrified-waterwheel.)

Et les dinosaures ?

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Vous vous êtes peut-être demandé comment cela se fait que tant de cultures aient des légendes de dragons – de grandes bêtes reptiliennes, dotées de cornes et d’écailles qui leur tiennent lieu de véritable armure (dont certaines auraient même volé) – remarquablement semblables aux reconstructions de dinosaures et d’autres sauriens disparus basées sur les fossiles ; on nous dit pourtant que personne n’a jamais vu de dinosaure ou de dragon. La Bible mentionne bel et bien les dragons (le mot hébreu est tnn (tannin) – le mot « dinosaure » n’a pas été inventé avant le XIXe siècle).

Si nous prenons la Bible au mot, alors on peut envisager de manière raisonnable que les hommes et les dinosaures auraient vécu à une même époque. Beaucoup de créatures ont disparu – cela arrive encore aujourd’hui même. Extinction n’est pas évolution, et les fossiles ne démontrent pas que les dinosaures aient évolué à partir de non-dinosaures.36

De la biologie au petit bonheur la chance ?

Considérez les improbabilités incroyables impliquées à la base dans le commencement supposé du grand spectacle de l’évolution. Les gens en parlent comme s’il s’agissait d’une manière ou d’une autre un fait observé – mais dans les faits, personne n’a aucune sorte d’explication scientifique de la manière dont les molécules compliquées porteuses des informations requises pour créer ne serait-ce que le « premier être vivant » le plus simple concevable ont pu apparaître sans l’intervention d’une intelligence extérieure. Et il y a de bonnes raisons scientifiques de croire en l’impossibilité de cette idée.

On néglige souvent que les propriétés qui font d’une cellule une cellule vivante ne peuvent pas juste s’expliquer en référence aux propriétés chimiques de ses éléments constitutifs. De même, les propriétés totales d’une voiture ne peuvent pas s’expliquer par les propriétés du caoutchouc, du métal, du plastique, etc. On a dû imposer l’idée ou le concept « voiture » à la matière brute « de l’extérieur », pour ainsi dire. Cela nécessite de la matière ou de l’énergie combinée à de l’information, une propriété non-matérielle transportée par la matière mais ne résidant pas en celle-ci.37

Illustration © Creation Ministries International14325-life

S’il faut juste les bons ingrédients, pourquoi ne voit-on jamais de moustique récemment écrasé revenir à la vie à l’occasion ? Ou une sardine dans sa boîte ? Cela pourrait-il arriver si l’on apportait de l’énergie  ? Bien sûr que non. Cela prend beaucoup plus que de l’énergie et les bons ingrédients ; cela requiert de l’ordre, de l’organisation – c.-à-d. de l’information. Les créatures vivantes obtiennent leur information génétique de leurs parents, mais nous ne voyons jamais l’information apparaître à partir de la matière brute non-programmée.

Tous les êtres vivants connus dépendent de polymères porteurs d’information. Ce sont des molécules à longue chaîne ; leur fonction dépend de la séquence dans laquelle les sous-unités sont assemblées, tout comme le fonctionnement d’un programme informatique dépend des séquences de symboles qui composent ses commandes.

Pour expliquer la manière dont de tels mécanismes ont fait leur apparition par évolution, la sélection naturelle ne sert de rien, parce qu’il faut qu’un système puisse se répliquer avant même que l’on puisse parler de sélection. Mais l’auto-réplication requiert des mécanismes programmés porteurs d’information. En d’autres termes, il faut des programmes porteurs d’information pour expliquer l’origine des programmes porteurs d’information ; pas terrible comme introduction d’une théorie des origines. Conclusion : les évolutionnistes se retrouvent obligés de croire que l’information serait apparue par pure chance.

Sir Fred Hoyle, qui n’était pas créationniste, a dit dans son livre intitulé « Evolution from Space (the Omni lecture) and other papers on the origin of life » (L’Évolution venue de l'espace (l'Omni-conférence) et autres études sur l’origine de la vie – NdT) que les chances pour que ne serait-ce qu’une seule molécule porteuse de ce genre d’information – à savoir une protéine – apparaisse par chance à partir d’une « soupe » aléatoire équivalent à peu près à celles que des aveugles assez nombreux pour remplir à craquer le système solaire manipulent au petit bonheur des cubes de Rubik et les résolvent tous en même temps, par pur hasard !

Mais alors pourquoi autant de gens croient-ils dur comme fer en la théorie de l’évolution ?

Il y a bien sûr beaucoup de raisons : les pressions socioculturelles, la malchance de ne pas connaître les alternatives qu’ils peuvent considérer, l’éducation académique… Mais la Bible indique qu’une autre raison, plus profonde, mérite aussi considération. Elle fait référence au fait que l’humanité, depuis la rébellion de son premier représentant, Adam, a une tendance innée à s’opposer au règne du Créateur dans la vie de chacun de Ses membres.

En Romains 1:18–22, nous lisons:

La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive.
Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisqu’ayant connu Dieu, ils ne L’ont point glorifié comme Dieu, et ne Lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous

Le choix

Vous pouvez continuer d’avoir foi en la théorie de l’évolution ou vous pouvez choisir d’avoir foi en le récit biblique de la création. Cette dernière foi est non seulement raisonnable sur le plan scientifique mais beaucoup plus en accord avec le sens commun. Prenez du recul et considérez le monde, avec ses interactions et sa complexité inouïe, sans même mentionner le stupéfiant cerveau humain, puis considérez la croyance que tout cela aurait au final surgi à partir de rien, par chance. Une telle croyance fait appel à coup sûr à une foi aveugle plutôt qu’à la foi raisonnable du créationniste, n’est-ce pas ?

Illustration : NASA14235-solar-system

Si tout cela a été créé dans un but précis, de par les actions délibérées d’une grande intelligence, alors le seul moyen par lequel nous puissions connaître le but de l’univers serait qu’elle nous l’ait révélé. Ça tombe bien, c’est le cas. La Bible est unique et affirme de manière répétée être la communication totalement fiable du Créateur Lui-Même, où Il nous explicite ledit but.

Êtes-vous préoccupé(e) ou consterné(e) de la présence de la mort et de la souffrance dans un monde créé par Dieu ? Parce que la Genèse est vraie, nous pouvons savoir pourquoi de telles choses existent et qu’elles ne constituent pas une partie permanente et éternelle de la création.38 Les aspects affreux de la nature existent parce que cette création, à cause de la désobéissance d’Adam, est en ruines et maudite, mais elle affiche néanmoins des reliquats de sa beauté et sa perfection originelles.

Les personnes qui ont publié ce livret n’ont aucun intérêt à vous pousser à joindre un groupe ou une dénomination ecclésiastique particulière : elles souhaitent que vous fassiez face aux preuves en faveur de la création du monde par Jésus-Christ et pour Ses buts (Colossiens 1:16). Elle vous conjurent de vous réconcilier avec votre Créateur, le Dieu saint (c.-à-d. sans péché), le Fils, qui S’est fait chair, a souffert, est mort puis a ressuscité.

Il a porté la peine que méritaient vos péchés à l’encontre du Dieu saint, le Père, Dont nous avons enfreint toutes les lois, de sorte que vous puissiez vous repentir (changer de mentalité par rapport à Dieu, changer le cours de votre vie) et vous en remettre sans réserve à Ses miséricorde et grâce infinies sur la base du sang du sacrifice fait en votre nom entre autres. La Bible dit : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. » Alors, vous aurez la vie abondante dès maintenant et de surcroît la vie éternelle avec Lui plutôt que la condamnation pour l’éternité (Jean 3:18).

Pourquoi ne pas lire la Bible dès maintenant ? Voici un bon moyen de débuter : lisez les onze premiers chapitres de la Genèse pour comprendre la vraie histoire du monde. Continuez avec l’Évangile de Jésus-Christ selon Jean, puis l’Épître de l’Apôtre Paul aux Romains. Nous vous encourageons à discuter de cette question avec les responsables d’une église chrétienne de bonne réputation et qui prenne la Bible au sérieux.

Si vous croyez déjà en le Christ, nous voulons vous conjurer de comprendre les réalités derrière ce combat spirituel crucial entre création biblique et évolution. Nous voyons les fruits d’une acceptation toujours croissante de la théorie de l’évolution tout autour de nous, à mesure que la société accepte et intègre toujours plus la philosophie que « personne ne nous a créés, nous pouvons donc faire ce qui nous plaît ».

Les fondations logiques du christianisme sont attaquées comme jamais auparavant – et pourtant, nous n’avons jamais eu autant de bonnes et solides réponses à disposition des chrétiens pour qu’ils puissent défendre leur foi et contribuer à gagner d’autres personnes à notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ.

Nous vous suggérons de lire la documentation approfondie appropriée, en particulier si vous vous retrouvez confronté(e) à une apparente réfutation d’un argument de ce livret que la nécessité a voulu bref.39 Voir les « Ressources recommandées » à proximité.

Références

  1. Certains chrétiens essaient de maintenir une croyance en les « millions d’années », tout en rejetant la théorie de l’évolution en faveur du « dessein intelligent » ou de la « création progressive » (selon laquelle Dieu aurait accompli Sa Création par « lots » sur des milliards d’années). Ce jonglage n’impressionne pas, en général, ceux-là mêmes qu’ils essaient d’atteindre – des non-chrétiens instruits. Qui plus est, elle accuse Dieu d’avoir sanctionné des millions d’années de maladie et d’effusion de sang indicibles, en ayant qualifié tout cela de « très bon » à la fin de Son œuvre de création. Elle contredit aussi les affirmations de Jésus-Christ que les humains ont existé depuis le commencement de la création, pas des milliards d’années après (Marc 10:6, Matthieu 19:4). Romains 1:20 indique aussi qu’ils ont été là depuis « la création du monde » pour voir la puissance de Dieu, manifestée dans les choses qu’Il a créées. Retour au texte.
  2. James Barr, Professeur Regius d’hébreu à Oxford, qui ne croit pas en la véracité littérale de la Genèse. Cf. Creation 19(1):23–25, 1996 ; creation.com/sixdays. Retour au texte.
  3. Le soi-disant « sol radiculaire » de l’hémisphère nord montre des éléments de preuve écrasants que les « racines » des stigmaria ne poussaient pas dans le sol mais flottaient dans l’eau. Cf. Wieland, C., Forests that grew on water, Creation 18(1):20–24, 1995 ; creation.com/floatingforests. Retour au texte.
  4. Organic Geochemistry 6:463–471, 1984. Retour au texte.
  5. Voir la vidéo « Raging Waters » pour beaucoup plus d’éléments de preuve détaillés de catastrophisme. Retour au texte.
  6. Voir le DVD « Mount St Helens: Explosive Evidence for Catastrophe ». Retour au texte.
  7. Raup, D. M., Conflicts between Darwin and paleontology, Field Museum of Natural History Bulletin 50(1):22–29, 1979 ; p. 25. Retour au texte.
  8. C. Patterson, lettre à Luther D. Sunderland, 10 avril 1979, telle que publiée dans Darwin’s Enigma (Green Forest, Arizona : Master Books, 1988), pp. 101–102. Retour au texte.
  9. Pour plus de détails, plus à jour, sur l’idée de la prétendue évolution-du-dino-au-zoziau, voir creation.com/dinobird. Retour au texte.
  10. Charles E. Oxnard, Fossils, Teeth and Sex—New perspective on Human Evolution, presses de l’université de Washington, Seattle and London, 1987, p. 227. Retour au texte.
  11. Ce ne sont pas tous les restes classés en tant qu’Homo erectus – et ne consistant parfois qu’en quelques fragments d’os – qui en méritent forcément le titre. Des squelettes de type Homo erectus se sont avérés contemporains de ceux de type « moderne », et l’on peut retrouver certaines des caractéristiques osseuses de l’Homo erectus chez des populations d’aujourd’hui. Retour au texte.
  12. The Australian, 19 août 1993. Le Pr Thorne était paléoanthropologue à l’Université nationale d’Australie à ce moment. Retour au texte.
  13. Cf. M. Lubenow, « Bones of Contention ». Retour au texte.
  14. L’ADN en tant que tel n’a aucune signification biologique, tout comme un fouillis de lettres ne véhicule aucune information ; ce n’est que quand les « lettres » chimiques qui composent l’ADN se trouvent arrangées en une séquence ou un ordre spécifiques qu’il véhicule l’information qui, une fois « lue » par une machinerie cellulaire complexe, contrôle la construction et le fonctionnement de l’organisme. Cette séquence n’apparaît pas en vertu des propriétés chimiques intrinsèques des substances qui composent l’ADN, de la même manière que de l’encre et des molécules de papier (ou des lettres de Scrabble®) ne s’assemblent pas de manière spontanée en un message particulier. La séquence spécifique d’une quelconque molécule d’ADN en particulier ne se produit que de par son assemblage sous la direction « externe » des instructions transportées par l’ADN des parents. Retour au texte.
  15. Chez les humains, ces « fils » sont en quelque sorte « coupés » en quarante-six morceaux appelés chromosomes, mais cela nous indiffère ici. Retour au texte.
  16. En général, la sélection naturelle épargne quelques-unes de ces erreurs, soit dit en passant, puisque la plupart ne s’avèrent un problème que si elles se trouvent héritées des deux parents à la fois. Ainsi, on peut porter ces gènes défectueux en soi sans en souffrir – en fait, nous en avons tous beaucoup dans notre ADN. Retour au texte.
  17. Idem pour la drépanocytose, un des exemples de prédilection des évolutionnistes qui veulent démontrer les « mutations bénéfiques » ; bien que les porteurs se retrouvent moins vulnérables au paludisme, ils ont hérité d’un gène endommagé, incapable de produire quoi que ce soit d’autre qu’une hémoglobine déformée. Si elle provient desdeux parents, cette maladie peut s’avérer fatale. Retour au texte.
  18. Voir l’article de Francisco Ayala, ‘The Mechanisms of Evolution’, Scientific American 239(3):48–61, septembre 1978. Retour au texte.
  19. Pareil pour la majorité des cas de résistance aux antibiotiques chez les bactéries. L’information qui code la résistance peut se trouver transférée à partir d’autres bactéries, même celles d’espèces différentes. Dans quelques cas, la mutation peut améliorer la résistance. Par exemple, un mécanisme de transport membraneux moins efficace signifie que la bactérie aura plus de mal à ingérer certains types d’antibiotiques. Le fait que de tels mutants s’en sortent moins bien en général trouve sa démonstration dans le fait que quand la pression sélective des antibiotiques disparaît, le type « non-résistant » redevient vite prédominant dans la population. Il existe aussi au moins un exemple d’une situation similaire avec la résistance aux insecticides causée par les mutations. Retour au texte.
  20. Dans un monde complexe, il faut s’attendre à ce qu’on découvre à l’occasion une erreur qui rajoute un brimborion d’information. Le biophysicien israélite Lee Spetner a souligné dans son livre « Not by Chance » que la théorie de l’évolution requiert que l’on puisse observer un grand nombre de ce genre d’erreurs de nature à augmenter l’information aujourd’hui. Ce n’est pas le cas. Voir aussi creation.com/nylon qui traite d’un exemple que quelques évolutionnistes utilisent pour donner un exemple d’information augmentée par une mutation. Retour au texte.
  21. Les exemples comprennent les copies répétées d’une audiocassette à l’autre, ou des copies de génération en génération d’un programme ou d’un fichier informatique. Au mieux, l’information reste la même, bien qu’au fil du temps, la dégradation s’avère inévitable. Cela reflète la tendance de tous les systèmes à atteindre d’eux-mêmes les configurations les plus probables, qui sont presque toujours celles à désordre maximal. La Deuxième Loi de la Thermodynamique, la fameuse « loi de la dégradation », formalise cette tendance. Retour au texte.
  22. Voilà pourquoi, en réalité les créationnistes informés se réjouissent quand on voit une telle spéciation (formation de nouvelles espèces) se produire très vite aujourd’hui : cela coïncide avec la brève échelle de la Bible. Retour au texte.
  23. Il y a déjà plus d’un quart de siècle, les évolutionnistes de premier plan savaient que de nouvelles espèces pouvaient se former sans requérir de la nouvelle information génétique. Cf. Lewontin, R., The Genetic Basis of Evolutionary Change (presses de l’université Columbia), p. 186, 1974. Retour au texte.
  24. Un principe généralement vrai, bien qu’il y ait beaucoup d’exceptions au niveau des protéines individuelles, ce que les évolutionnistes ont du mal à expliquer. Retour au texte.
  25. Pour plusieurs articles de référence, chercher « human chimp DNA » sur creation.com. Retour au texte.
  26. Cf. Sir Gavin de Beer, Homology: An Unsolved Problem, volume 11 de l’Oxford Biology Reader Series, 1971. Retour au texte.
  27. Cf. Glover, J. W., The human vermiform appendix—A general surgeon’s reflections, Journal of Creation 3:31–38, 1988 ; creation.com/appendix2. Retour au texte.
  28. Dans une certaine université australienne, la vaste majorité des étudiants en médecine de cinquième année se sont avérés croire que des branchies se formaient chez l’embryon humain, alors que leur manuel d’embryologie de troisième année mentionnait noir sur blanc qu’il n’y a pas de branchies qui se forment. (Cf. Creation 14(3):48, 1992 ; creation.com/glover.) Retour au texte.
  29. Pour plus de détails, voir mon livre « One Human Family: the Bible, science, race and culture ». Retour au texte.
  30. La couleur des yeux et des cheveux est aussi déterminée dans une large mesure par le même pigment, la mélanine ; les yeux « bleus » ont pour cause la lumière diffusée par une moindre quantité de mélanine dans l’iris. Retour au texte.
  31. Cf. « Who was Cain’s wife? » chapitre 8 dans « The Creation Answers Book », disponible auprès de CMI, creation.com/cab#chapter8. Retour au texte.
  32. Mauger, R. L., K-Ar ages of biotites from tuffs in Eocene rocks of the Green River, Washakie, and Uinta Basins, Utah, Wyoming, and Colorado, Contributions to Geology 15(1):17–42, 1977 ; p. 37. Retour au texte.
  33. Snelling, A. A., Dating dilemma: fossil wood in ‘ancient’ sandstone, Creation 21(3):39–41, 1999 ; creation.com/sydney-wood. Retour au texte.
  34. Snelling, A. A., Radioactive ‘dating’ in conflict! Fossil wood in ‘ancient’ lava flow yields radiocarbon, Creation 20(1):24–27, 1997 ; creation.com/basalt-wood. Retour au texte.
  35. Snelling, A. a;, Échec de la datation radiométrique: Une récente coulée de lave en Nouvelle-Zélande aurait des millions d’années, Creation 22(1):18–21, 1999 ; creation.com/radioactive-dating-failure-french. Retour au texte.
  36. Il y a même une description de ce qui est probablement un dinosaure dans la Bible : le béhémoth de Job 40. Cf. « What about Dinosaurs? », chapitre 19 dans « The Creation Answers Book », disponible auprès de CMI, creation.com/cab#chapter19. Retour au texte.
  37. Les propriétés de cette page, qui incluent les idées qu’elle véhicule, ne peuvent se réduire aux propriétés de l’encre et du papier, mais consistent en la formule encre+papier+information – la séquence exacte d’arrangement des lettres sur la page. Je peux transférer l’information « un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien » de l’esprit au disque dur puis à l’encre et la plume ; bien que l’information soit transférée d’un type de matière à un autre, la matière elle-même ne l’est pas. L’information en tant que telle n’est pas matérielle, bien qu’elle requière un substrat matériel. Retour au texte.
  38. Quant à la question de la raison pour laquelle Dieu a permis que le péché entrât dans la création, une suggestion : pour que le vrai amour soit possible entre l’homme et Dieu, l’humanité a dû être créée avec un libre-arbitre capable de rejeter cet amour – c.-à-d. capable de péché (cela est traité plus en détail dans mon livre, « One Human Family ». Voir aussi creation.com/creation-perfect). Retour au texte.
  39. Voir creation.com/qa, par exemple. Retour au texte.

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