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Le « siècle de l’évolution », teinté de sang

par Carl Wieland
traduit par Sam et Denise Liberek

Ceux qui attaquent le christianisme, montrent parfois du doigt les nombreuses guerres religieuses et atrocités perpétrées au nom de Christ et de son Eglise. Ils oublient que ceux qui s’attribuent l’appellation de chrétien ne sont pas tous des disciples de Christ. Et qu’aussi, beaucoup plus de gens ont été tués pendant ce siècle, plus par leur propre gouvernement que le total de tous les conflits religieux de tous les temps.1 Et ce carnage a eu lieu à cause de philosophies ouvertement hostiles au christianisme biblique, et découlant directement de la croyance évolutionniste.

Le Nazisme proclamait ouvertement sa dépendance du Darwinisme.2 Il était juste et moral que la race la plus forte survive ; avoir pitié des faibles, c’était défier les lois de la nature. Il est douteux que cette idéologie brutale ait autant captivé la nation qui nous a donné Bach et Luther, si ce n’avait été pour l’échafaudage « scientifique » de l’évolution.

Le Communisme aussi a mené l’évolution jusqu’à sa logique conclusion. Si tout dépend tout simplement de « lois naturelles », alors l’opinion de l’homme détermine ce qui est juste et faux, et non pas la Parole de Dieu. Si la classe ouvrière peut prendre le pouvoir les armes à la main, alors ceci est juste, peu importe le nombre de ceux qui doivent mourir pour établir le paradis socialiste. Les morts de la main du communisme, dépasse et de loin, ceux attribués au nazisme -probablement plus de 90 millions dans le monde.3

Certains ont suggéré que les actions sanguinaires de Staline étaient des « aberrations » vu les idéaux de la révolution. Pourtant, ce fut Lenine, le « père » de la révolution russe, qui « perfectionna la science de mises à mort de masses », et la franche brutalité sans pitié, comme étant la méthode ultime pour obtenir le contrôle politique.4 L’évolution était l’outil principal pour conditionner les masses communistes et les faire entrer dans « l’athéisme scientifique ». Si tout ne fait qu’évoluer, alors tout est à portée du caprice du plus fort, et il n’y a pas de Créateur à qui il faut rendre des comptes. C’est ainsi que Staline croyait que, tuer des millions de gens n’était pas pire que tondre sa pelouse. (l’herbe est notre cousine selon la doctrine évolutionniste).

Le règne de terreur et de mensonges de Mao a eu pour résultat la mort de dizaine de millions. Ce n’était pas une coïncidence si ses deux livres préférés était écrits par les évolutionnistes Darwin et Huxley. Il eu des millions de mises à mort par le moyen de la famine forcée, et son médecin rapporte ces paroles de Mao : « Nous avons tant de gens, nous pouvons nous permettre d’en perdre quelques uns ».5 Ses successeurs ont depuis lors, contribué à la mort de centaines de milliers en plus.

Un mal « étatique » si évident facilite l’oubli de ce que la Bible enseigne sur le mal « en dedans » de chaque être humain déchu. Malgré le déclin du communisme, la philosophie fondamentale de l’évolution (par ex. l’opinion de l’homme, non celle de Dieu, est l’autorité qui prévaut) continue à être bien en place. On ne tire plus sur ces gens qui sautaient le mur de Berlin, mais des millions de gens sont arrachés du sein de leurs mères dans des pays « démocratiques ».

Aujourd’hui, l’idéologie du « marché libre illimité », directement influencé par le Darwinisme qui dit que « la force est juste », s’impose de plus en plus. La Bible, bien entendu, affirme la propriété privée, et le libre et juste échange des biens. Néanmoins, en même temps, la Bible appuie des gouvernements civils, comme étant un frein nécessaire à la nature pécheresse de l’humanité. Même le spectaculaire milliardaire Georges Soros averti contre le capitalisme non freiné de la « survie du mieux portant ». Il dit : « Ce qui était un moyen d’échange a usurpé la place des valeurs fondamentales. Avoir du succès, n’est pas synonyme de justice ».6

Les commentaires de Soros n’ont de sens que s’il existe des valeurs immuables et des droits inaliénables. Mais ceux-ci ne peuvent exister que s’il y a un Créateur Dieu qui révèle de telles vérités infaillibles à sa Création.

D’où, la question « création/évolution » ne concerne pas seulement les origines ; elle est la clé de ce qui sera perçu comme étant la source d’autorité dans les affaires fondamentales humaines – Dieu, par sa Parole révélée, ou l’opinion des hommes.

Références et notes

  1. Environ 130 millions (sans compter les mises à mort par avortement) furent massacrés pendant ce siècle au nom de l’athéisme, alors que tous ceux morts « au nom de Christ » dans tout ce qui est rapporté par toute l’histoire de tous les temps, au maximum sont de 17 millions. Voir James Kennedy et Jerry Newcombe « What if Jesus had never been born » (Qu’en serait-il si Jésus n’était pas né), Thomas Nelson, Nashville, 1994. Retour au texte.
  2. L’évolutionniste Sir Arthur Keith écrit : « Le Führer Allemand… à avec insistance cherché à ce que la pratique de l’Allemagne soit conforme avec la théorie de l’évolution. « Evolution and ethics » (Evolution et éthique), Putnam, New York, p. 230, 1947. Retour au texte.
  3. « Black book of Communism » (Livre noir du communisme), The Courier-Mail Weekend, Brisbane, 13 décembre, 1997, p.8 Retour au texte.
  4. « Man who taught the world to hate » (L’homme qui enseigna au monde à haïr), The Sunday Mail, Brisbane, 6 juillet 1997, p. 6 Retour au texte.
  5. « The Great Dying » (Le grand mourant), The Sunday Mail, Brisbane, 2 février 1997, p 59–60. Retour au texte.
  6. G. Soros dans le News Weekly, du 8 février 1997, p. 24. Retour au texte.

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