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Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?

Nos origines en questions, Chapitre 13

Table des matières

Chapitre 1Dieu existe-t-il ?


Chapitre 2Dieu a-t-il vraiment tout créé en 6 jours ?


Chapitre 3Vivons-nous dans un monde restitué ?


Chapitre 4Que faut-il penser de la datation au carbone 14 ?


Chapitre 5Comment peut-on voir des étoiles distantes dans un univers jeune ?


Chapitre 6Comment de mauvaises choses sont-elles arrivées ?


Chapitre 7N’y a-t-il pas des arguments en faveur de la théorie de l’évolution ?


Chapitre 8Qui était la femme de Caïn ?


Chapitre 9Les « fils de Dieu » / nephilim étaient-ils des extraterrestres ?


Chapitre 10Le déluge a-t-il été mondial ?


Chapitre 11Que faut-il penser de la dérive des continents ?


Chapitre 12Le déluge : d’où est venue cette gigantesque quantité d’eau ?


Chapitre 13Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?


Chapitre 14Comment les poissons ont-ils survécu au déluge ?


Chapitre 15Où sont tous les fossiles humains ?


Chapitre 16Qu’en est-il des périodes glaciaires ?


Chapitre 17Comment les animaux ont-ils pu atteindre l’Australie ?


Chapitre 18Quelle est l’origine des différentes « races » ?


Chapitre 19Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?


Chapitre 20Que puis-je faire ?

  • Quels animaux Noé a-t-il pris dans l’arche ?
  • Où la nourriture a-t-elle été stockée ?
  • Une arche suffisamment grande est-elle une illusion ?
  • L’arche a-t-elle croulé sous les excréments ?

« La Bible ne peut pas dire la vérité » affirment ceux qui remettent en question son inerrance car, disent-ils, l’arche n’a pas pu transporter toutes les différentes sortes d’animaux. Cette déclaration a persuadé certains chrétiens de nier le déluge ou de ne croire qu’en un déluge local qui impliquerait, en comparaison, peu d’animaux. Pour se laisser ainsi persuader, il ne faut pas avoir réfléchi bien longtemps. Par contre, le classique créationniste The Genesis Flood contient une analyse détaillée sur ce thème, effectuée en 1961 déjà.1 Le livre de John Woodmorappe Noah’s Ark : A Feasibility Study représente une étude technique plus complète et plus à jour de cette question et de beaucoup d’autres en rapport.2 Le présent chapitre s’inspire de ces ouvrages et se base sur certains calculs effectués de manière indépendante. Il convient de se poser deux questions :

  • Combien de sortes d’animaux Noé a-t-il dû prendre avec lui ?
  • Le volume de l’arche était-il suffisant pour les transporter tous ?

Combien de sortes d’animaux Noé a-t-il dû embarquer ?

Les passages concernés sont les suivants :

« De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque [type]3, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle. Des oiseaux selon leur [type], du bétail selon ses [types], et de tous les reptiles de la terre selon leur [type], deux de chaque [type] viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie. » (Genèse 6.19–20)

« Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ; sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre. » (Genèse 7.2–3)

Image par Steve Cardno17268-animal-kinds

En hébreu, langue originale, le mot traduit dans ces passages et selon les versions par « bêtes/bestiaux » ou « bétail » est le même : behemah et il se réfère aux animaux vertébrés terrestres en général. Le mot que l’on a traduit par « reptiles » est remes : ce dernier a plusieurs sens dans l’Ecriture et ici, il se réfère sans doute précisément à ceux qu’on appelle les reptiles.4 Noé n’a pas eu besoin de prendre les créatures marines5, parce que celles-ci ne sont pas nécessairement menacées d’extinction par un déluge. Il est vrai que de grandes masses d’eaux tumultueuses chargées de sédiments représentent des pièges mortels, et que beaucoup d’espèces vivant dans les océans se sont sans doute éteintes à cause du déluge, comme le montre le registre fossile. Le fait est cependant que si Dieu, dans sa sagesse, n’a pas souhaité préserver certaines créatures marines, cela ne regardait que Lui.

Les végétaux non plus n’étaient pas nécessaires sur l’arche. Beaucoup de végétaux ont pu survivre sous forme de semence, et d’autres ont pu continuer d’exister sur des tapis flottants de toutes sortes de végétaux enchevêtrés, comme on en voit après de grosses tempêtes. Beaucoup d’insectes et autres invertébrés, suffisamment petits, ont très bien pu survivre sur ces tapis. D’après Genèse 7.22, le déluge a balayé tous les animaux terrestres qui respiraient par des narines, sauf ceux de l’arche. Les insectes, et les Arthropodes en général, n’ont pas de narines, ils respirent par de minuscules pores (orifices des trachées et trachéoles) dans leur squelette externe (cuticule).

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Dieu a amené à Noé toutes sortes d’animaux terrestres respirant de l’air pour être sauvés du déluge.

Les animaux purs : Les commentateurs bibliques sont uniformément divisés sur la question de savoir si l’hébreu veut dire « sept » ou « sept paires » de chaque sorte d’animaux purs. Woodmorappe a choisi cette dernière signification uniquement pour concéder le plus de marge possible à ceux qui doutent de la véracité du récit biblique. Mais la grande majorité des animaux ne sont pas purs et n’avaient dans l’arche que deux représentants. Le terme « animal pur » n’est pas défi ni dans l’Ecriture avant la loi de Moïse. Mais comme Moïse est aussi le rédacteur de la Genèse, si nous suivons le principe que « l’Ecriture interprète l’Ecriture », les définitions de la loi de Moïse peuvent s’appliquer au temps de Noé. En réalité, Lévitique 11 et Deutéronome 14 énumèrent très peu d’animaux terrestres « purs ».

Qu’est-ce qu’un « type » ?6

Dieu a créé différentes sortes d’animaux contenant, en eux, d’importants potentiels de variation génétique dans certaines limites.7 Les descendants de chacun de ces différents types, à la différence des êtres humains, seraient aujourd’hui représentés par une catégorie plus large que ce que nous appelons une espèce. Dans bien des cas, ces espèces, issues d’un type originel donné, seraient regroupées au sein de ce que les taxonomistes appellent un genre (un taxonomiste est un biologiste qui classe les organismes vivants dans des taxons ou catégories).

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Les zèbres, les ânes et les chevaux – probablement une espèce biblique.

Une définition commune de l’espèce est : groupe d’organismes qui se reproduisent entre eux8, donnent naissance à une progéniture fertile et ne s’accouplent pas avec d’autres espèces. Cependant, la plupart des soi-disant « espèces » au sein d’un genre ou d’une famille donnée n’ont pas fait l’objet d’un test pour vérifier leur capacité ou incapacité d’inter-accouplement. Et celles qui sont éteintes ne peuvent pas être testées, évidemment. En fait, non seulement on sait qu’il existe des croisements entre ce qu’on appelle des espèces, mais on connaît beaucoup d’exemples d’accouplements entre des genres, de sorte que le « type » de la Genèse pourrait, dans certains cas, correspondre à un taxon aussi élevé que la famille. Identifier le « type » avec le genre c’est également être en accord avec les Ecritures, qui parlaient des types (hébr. : miyn) dans un sens aisément compréhensible par les Israélites sans qu’il soit besoin de recourir à des tests comme l’isolement reproductif.

Par exemple, les chevaux, les zèbres et les ânes descendent probablement d’un type de base équin car ils peuvent s’accoupler entre eux, bien que leur progéniture soit en grande partie stérile. Les chiens, les loups, les coyotes et les chacals viennent sans doute d’un type originel canin. Toutes les races de bovins domestiques (qui sont des animaux purs) descendraient des aurochs,9 de sorte qu’il y avait tout au plus sept (ou éventuellement quatorze) représentants des bovins domestiques à bord de l’arche. Les aurochs eux-mêmes sont peut-être issus d’un type originel bovin ayant aussi donné les bisons et les buffles d’Asie. Nous savons que les tigres et les lions peuvent produire des hybrides appelés tigrons et ligres. Aussi est-il permis de penser qu’ils descendent du même type originel.

Woodmorappe est arrivé au chiffre de 8 000 genres, y compris les genres éteints. Ainsi, environ 16 000 animaux auraient été à bord de l’arche. En ce qui concerne les genres éteints, certains paléontologues ont tendance à donner à chacune de leurs nouvelles découvertes un nouveau nom de genre. Mais cette façon de faire est arbitraire ; aussi, le nombre de genres éteints est probablement surestimé.

Considérez les sauropodes, les plus grands dinosaures, ces gigantesques végétariens tels que le Brachiosaures, le Diplodocus, l’Apatosaurus, etc. On cite généralement le chiffre de 87 genres de sauropodes, mais seuls 12 d’entre eux sont considérés comme « établis avec certitude » et 12 autres comme « assez bien établis ».10

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Les œufs des plus grands di­no­saures n’étaient pas plus gros qu’un ballon de football, donc tous les jeunes dinosaures étaient assez petits.

Qu’en est-il des dinosaures ?

On soulève couramment le problème de l’impossibilité pour Noé de faire rentrer dans l’arche les gigantesques dinosaures. Disons d’abord que sur les 668 genres estimés de dinosaures, seuls 106 pesaient plus de 10 tonnes à l’âge adulte. Ensuite, la Bible ne dit pas que les animaux devaient nécessairement être des adultes. Les plus gros animaux étaient sans doute représentés par de jeunes voire très jeunes spécimens. Bien que cela puisse paraître surprenant, la taille moyenne de tous les animaux sur l’arche était très probablement celle d’un petit rat, si l’on en croit les tableaux mis à jour de Woodmorappe, 11 % seulement d’entre eux étant beaucoup plus grands qu’un mouton.

Qu’en est-il des bactéries ?

Un autre problème souvent mis sur le tapis par les athées et les évolutionnistes théistes concerne la manière dont les bactéries pathogènes ont survécu au déluge. C’est une question capitale, car elle suppose que ces germes étaient alors aussi spécialisés et infectieux qu’ils le sont maintenant de sorte que les habitants de l’arche auraient dû souffrir de toutes les maladies que l’on connaît de nos jours. Mais les bactéries étaient probablement plus robustes dans le passé et n’ont sans doute perdu qu’assez récemment la capacité de survivre dans différents hôtes ou indépendamment d’un hôte. En fait, même actuellement, beaucoup de bactéries peuvent survivre dans des insectes vecteurs ou des cadavres, ou dans un état déshydraté ou congelé, ou peuvent être transportées par un hôte tout en restant inoffensives. En outre, la dégénérescence des hôtes pourrait permettre aux microbes de provoquer des maladies alors que, dans le passé, les mêmes microbes ont pu vivre, par exemple, dans les intestins de l’hôte sans pour autant en provoquer. Une telle diminution de la résistance serait en accord avec la dégénérescence générale des êtres vivants depuis l’entrée du péché dans le monde.11

L’arche était-elle suffisamment grande pour transporter toutes les sortes d’animaux nécessaires ?

L’arche mesurait 300 x 50 x 30 coudées (Genèse 6.15), soit environ 137 x 23 x 13,7 mètres, ce qui donne un volume de 43 200 m3. A titre de comparaison, disons que ce volume équivaut à 522 wagons de marchandises, chacun d’eux pouvant transporter 240 moutons.

Si les animaux ont été gardés dans des cages d’une dimension moyenne (certaines étant plus grandes que d’autres) de 50 x 50 x 30 centimètres, c’est-à-dire 75 000 cm3, les 16 000 animaux n’ont occupé que 1 200 m3, soit 14,4 wagons de marchandises. Même si un million d’espèces d’insectes avaient également été à bord, cela n’aurait cependant constitué aucun problème, car ils sont peu exigeants sur le plan de l’espace. Admettons que chaque paire ait été placée dans des cages de 10 cm de côté, soit 1 000 cm3, toutes les espèces d’insectes auraient occupé un volume total de seulement 1 000 m3, soit 12 autres wagons de marchandises. Il nous resterait donc encore cinq trains de 99 wagons chacun pour la nourriture, la famille de Noé et des dégagements pour les animaux et la circulation de l’air. Les insectes ne sont cependant pas inclus dans le sens de behemah ou remes. Noé n’eut donc pas à les prendre à bord.

Calculer le volume total est une excellente idée, car cela montre que l’arche disposait de tout l’espace nécessaire pour abriter les animaux, et que l’espace restant pouvait largement servir pour entreposer la nourriture, circuler, etc. Pour utiliser au maximum l’espace de l’arche, tout en aménageant de nombreux espaces vides pour la circulation de l’air, les cages ont pu être empilées, la nourriture se trouvant au-dessus (ou tout près) pour réduire la manutention nécessaire à l’alimentation des animaux. Nous sommes en train d’imaginer ce qu’a pu être une situation de nécessité, nous ne décrivons pas des appartements de luxe. Ceux qui mettent en doute le récit biblique ont surestimé l’espace nécessaire au dégourdissement des animaux ; l’espace prévu dans l’arche était largement suffisant.

Même sans empilement des cages pour gagner de la place au sol, aucun problème ne se serait posé. Woodmorappe montre, à partir des recommandations habituelles d’espace libre requises selon les différents animaux, que la totalité des animaux dans l’arche aurait nécessité moins de la moitié de l’espace disponible sur ses trois étages. Cet agencement permet d’entreposer des quantités maximales d’eau et de nourriture au-dessus des cages à proximité des animaux.

La nourriture

L’arche contenait sans doute des aliments nutritifs sous forme sèche et condensée et, pour une bonne partie, de la nourriture concentrée. Noé a peut-être nourri le bétail avec des grains, plus du fourrage pour les fibres. Woodmorappe a calculé que le volume de l’arche réservé à la nourriture équivalait à environ 15 % du volume total de l’embarcation. L’eau potable aurait pris moins de 10 %. Peut-être même moins si Noé recueillait l’eau de pluie par des tuyaux dans des récipients.

Les excréments

de Woodmorappe,2 utilisé avec permission17268-cages
De simples planchers inclinés sous des cages avec des planchers en caillebotis les rendraient autonettoyants.

Comment Noé et sa famille ont-ils, chaque jour, évacué les excréments de ces milliers d’animaux ? Il existe plusieurs manières de réduire ce travail au minimum : construire des planchers inclinés et/ou des cages grillagées qui permettent que les déjections animales tombent loin des animaux et soient évacuées au-dehors ou soient éliminées par lombricompostage (compostage au moyen de vers de terre), ce dernier système pouvant présenter l’avantage supplémentaire d’une réserve de vers comme source de nourriture. Une épaisse litière peut parfois durer un an sans nécessiter de renouvellement. Des substances absorbantes (par exemple, la sciure, les copeaux de résineux et surtout la mousse de tourbe) permettent de réduire le taux d’humidité et, en conséquence, les odeurs.

L’hibernation

Même en supposant que les animaux respectaient des cycles veille/sommeil normaux, les caractéristiques de l’arche (espace requis, nourrissage, évacuation des excréments) étaient tout à fait adéquates. Si maintenant les animaux ont hiberné, les précautions prises à leur intention auraient alors été très réduites. On a entendu des créationnistes suggérer qu’à l’occasion du déluge, Dieu créa, ou amplifia, l’instinct d’hibernation des animaux. Mais la Bible n’en parlant pas (ni dans un sens, ni dans l’autre), ne soyons pas dogmatiques.

Certaines personnes affirment que le fait que de la nourriture ait été embarquée interdit de penser que les animaux ont hiberné, mais ce n’est pas le cas. L’image d’Epinal d’animaux qui hibernent pendant tout l’hiver n’est pas une représentation exacte de la réalité : les animaux ont, de temps en temps, besoin de se nourrir.

Conclusion

Nous avons montré ici que la Bible offre un terrain solide de réflexion purement intellectuelle (comme, par exemple, pour les thèmes relatifs à l’arche de Noé). Beaucoup de chrétiens pensent que ce livre n’est bon qu’à susciter la foi et donner de la morale, et que le domaine scientifique n’est pas de son ressort. Mais qu’a dit Jésus-Christ Lui-même à Nicodème ? (Jean 3.12) :

« Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? »

Si la Bible est susceptible de se tromper lorsqu’elle fait des déclarations vérifiables concernant, notamment, les domaines de la géographie, de l’histoire et de la science, pourquoi devrions-nous lui faire confiance quand elle discourt sur la nature de Dieu, sur la vie après la mort, choses qui n’appartiennent pas au domaine du vérifiable ? Entretenir une foi entière dans la Parole de Dieu permet aux chrétiens d’être toujours prêts à se défendre, avec douceur et respect, devant quiconque leur demande raison de l’espérance qui est en eux (1 Pierre 3.15). Devant quiconque : même devant des détracteurs qui clament que la Bible est contredite par des « faits scientifiques ».

Car s’il existe de bonnes raisons pour rejeter l’histoire biblique penseront-ils, pourquoi se laisser impressionner par des histoires de jugement dernier ? Le raisonnement est cohérent, et pourtant …quelle funeste erreur !

Références et notes

  1. Whitcomb, J.C. et Morris, H.M., The Genesis Flood, Presbyterian and Reformed Publ. Co., Phillipsburg, NJ, 1961. Retour au texte.
  2. L’arche de Noé : étude de faisabilité [Traduction libre - N.D.T.]. Woodmorappe, J., Noah’s ark : A feasibility study, Institute for Creation Research, El Cajon, CA, 1997; creation.com/ark-feas. Woodmorappe a consacré sept années à cette œuvre savante et systématique effectuée pour répondre à pratiquement tous les arguments lancés contre l’histoire de l’arche. On y trouve éclaircis des points jugés difficiles du récit biblique et d’autres questions relatives à ce thème. Cet ouvrage, unique en son genre, est une magnifique défense du récit biblique concernant l’arche de Noé. Retour au texte.
  3. Littéralement : « de chaque type, de chaque sorte ». [N.D.E.] Retour au texte.
  4. Jones, A.J., How many animals in the ark ? Creation Research Society Quarterly 10(2):16–18, 1973. Retour au texte.
  5. Il est grand temps que certains incrédules fassent preuve d’un peu d’intégrité intellectuelle et lisent effectivement le texte biblique. Ils cesseraient alors de faire des commentaires ridicules avec des baleines sur des passerelles d’embarquement et une arche abritant des bassins à poissons. Retour au texte.
  6. Nos traductions bibliques françaises utilisent le terme « espèce » qui prête à confusion. [N.D.E.] Retour au texte.
  7. Un raisonnement fallacieux souvent tenu par les évolutionnistes veut que cette variation au sein d’un type prouve d’une certaine manière l’évolution des micro-organismes à l’homme. Les exemples cités, comme la résistance des bactéries aux antibiotiques, sont en réalité des exemples de sélection naturelle. Mais il ne s’agit pas ici d’évolution. L’évolution requiert la création de nouvelles informations génétiques, chose qui n’est pas possible par des processus naturels comme les mutations et la sélection naturelle. Voir le chap. 1. Retour au texte.
  8. (effectivement ou potentiellement). Par ex., les étourneaux sansonnets d’Amérique du Nord ne se reproduisent effectivement pas avec ceux d’Europe mais ils le pourraient s’ils se rencontraient. [N.D.E.] Retour au texte.
  9. Wieland, C., Re-creating the extinct aurochs ? Creation 14(2):25–28, 1992; creation.com/aurochs. Retour au texte.
  10. McIntosh, J.S., Sauropoda, dans : Wieshampel, D.B. et al., The Dinosauria, University of California Press, Berkekey, CA, p. 345, 1992. Retour au texte.
  11. Wieland, C., Diseases on the Ark, Journal of Creation 8(1):16–18, 1994. Les virus deviennent souvent beaucoup plus infectieux par des mutations aléatoires qui se traduisent par des modifications de leur capside protéique. Les anticorps ont alors plus de difficultés à les reconnaître. Mais il n’y a aucune augmentation de la quantité d’informations, et donc pas de véritable évolution. Retour au texte.

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