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Qu’en est-il des dinosaures ?

Nos origines en questions, Chapitre 19

par Don Batten

Table des matières

Chapitre 1Dieu existe-t-il ?


Chapitre 2Dieu a-t-il vraiment tout créé en 6 jours ?


Chapitre 3Vivons-nous dans un monde restitué ?


Chapitre 4Que faut-il penser de la datation au carbone 14 ?


Chapitre 5Comment peut-on voir des étoiles distantes dans un univers jeune ?


Chapitre 6Comment de mauvaises choses sont-elles arrivées ?


Chapitre 7N’y a-t-il pas des arguments en faveur de la théorie de l’évolution ?


Chapitre 8Qui était la femme de Caïn ?


Chapitre 9Les « fils de Dieu » / nephilim étaient-ils des extraterrestres ?


Chapitre 10Le déluge a-t-il été mondial ?


Chapitre 11Que faut-il penser de la dérive des continents ?


Chapitre 12Le déluge : d’où est venue cette gigantesque quantité d’eau ?


Chapitre 13Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?


Chapitre 14Comment les poissons ont-ils survécu au déluge ?


Chapitre 15Où sont tous les fossiles humains ?


Chapitre 16Que savons-nous sur les périodes glaciaires ?


Chapitre 17Comment les animaux ont-ils pu atteindre l’Australie ?


Chapitre 18Quelle est l’origine des différentes « races » ?


Chapitre 19Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?


Chapitre 20Que puis-je faire ?

  • Que nous disent les fossiles de dinosaures ?
  • Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?

Ce sont les dinosaures qui sont utilisés, mieux que tout autre chose, pour endoctriner les adultes et les enfants dans l’idée de millions d’années d’histoire terrestre. La Bible n’en propose pas moins un cadre d’explication, en milliers d’années, tout en résolvant le mystère de leur époque et de leur destin. Certains textes clés sont Genèse 1.24-25 et Job 40.10–19.

Les dinosaures sont-ils un mystère ?

Beaucoup de personnes pensent que l’existence des dinosaures et leur disparition sont enveloppées d’un tel mystère que nous ne connaîtrons peut-être jamais la vérité sur leur origine, leur époque et leur disparition. Cependant, les dinosaures ne sont un mystère que si l’on accepte l’explication évolutionniste de leur histoire.

D’après les évolutionnistes : les dinosaures seraient apparus il y a environ 235 millions d’années1,2, bien avant l’évolution de l’homme. Aucun homme n’aurait jamais vu de dinosaure. Leur histoire serait racontée dans les couches de fossiles déposées sur la Terre pendant des millions d’années. Ces animaux se seraient à ce point imposés qu’ils fi nièrent par « régner » sur la Terre. Mais, il y a environ 65 millions d’années, un événement se produisit qui changea tout : les dinosaures disparurent. La plupart des évolutionnistes pensent qu’un événement cataclysmique, comme l’impact d’un astéroïde, les a exterminés. Mais beaucoup d’évolutionnistes affirment que certains dinosaures ont évolué en oiseaux et qu’ils ne sont donc pas éteints, mais volent autour de nous !3,4

Les dinosaures ne sont pas un mystère si l’on accepte le récit biblique, totalement différent, sur l’histoire des dinosaures.

D’après la Bible, les dinosaures ont commencé d’exister il y a environ 6 000 ans.5,6,7 Dieu a créé les dinosaures, et les autres animaux terrestres, le sixième jour de la semaine de création (Genèse 1.20-25, 31).8 Adam et Eve ont également été créés le sixième jour ; aussi pouvons-nous dire que les dinosaures ont vécu en même temps que les hommes et qu’ils n’ont pas été séparés d’eux par de longues périodes. Il est impossible que les dinosaures aient péri avant l’apparition de l’humanité pour la simple raison que la mort, l’effusion de sang, les maladies et la souffrance résultent du péché d’Adam (Romains 5.12,14, 1 Corinthiens 15.21–22).8

Des représentants de tous les types d’animaux terrestres ayant souffle de vie montèrent à bord de l’arche, y compris les types de dinosaures (voir le chap. 13). Tous les animaux qui étaient hors de l’arche périrent dans les circonstances cataclysmiques du déluge, et beaucoup d’entre eux se fossilisèrent.

Après le déluge (il y a environ 4 500 ans), les animaux terrestres survivants, y compris les dinosaures, sortirent de l’arche et vécurent dans le monde présent, avec les hommes. A cause du péché, des jugements de la malédiction et du déluge, la Terre avait profondément changé d’aspect. Modifications climatiques postdiluviennes, manque de nourriture, maladies et activités humaines se traduisirent par l’extinction de beaucoup d’espèces animales. Les dinosaures, comme beaucoup d’autres créatures, disparurent. Pourquoi un grand mystère entoure-t-il les dinosaures ?

Pourquoi différents points de vue ?

« Où étais-tu quand Je fondais la terre ? » (Job 38.4) Pourquoi des explications différentes ? Que l’on soit évolutionniste ou que l’on accepte le récit biblique, les observations relatives aux dinosaures sont les mêmes. Tous les scientifiques disposent des mêmes faits : le monde est le même, les fossiles sont les mêmes, l’univers est le même, les créatures vivantes sont les mêmes.

Si les « faits » sont identiques, pourquoi les explications sont-elles différentes ? La raison est que les scientifiques n’ont que le présent – les fossiles de dinosaures sont un fait du présent - et qu’ils essayent d’imaginer un lien entre les fossiles des animaux et leur passé. Ils se posent comme question : « Quels événements de l’histoire expliquent les dinosaures, leur apparition, leur extinction et leurs fossiles ? »9

La science qui s’occupe de ces questions est la science historique ou science des origines et elle diffère de la science opérationnelle qui nous donne la nourriture bon marché, l’exploration de l’espace, l’électricité, etc. La science des origines s’occupe du passé, inaccessible à l’expérimentation directe, tandis que la science opérationnelle étudie le fonctionnement présent du monde, chose ouverte aux expériences que l’on peut répéter (voir le chap. 1). Pour les paléontologues (qui étudient les fossiles), la difficulté de reconstituer le passé se traduit par des explications différentes à propos des dinosaures.9,10,11,12 La citation suivante est intéressante à cet égard :

« La paléontologie [l’étude des fossiles] ressemble assez fort à la politique : les passions y ont beaucoup à dire et il est très facile d’arriver à des conclusions très différentes à partir des mêmes faits. »13

Un paléontologue qui croit au récit de la Bible, qui déclare qu’elle est la Parole de Dieu,14 arrivera à des conclusions qui différeront de celles d’un athée qui rejette la Bible. Nier volontairement que la Bible soit la Parole de Dieu (2 Pierre 3.3-7) est la racine de beaucoup de disputes relatives à la « science historique ».

Beaucoup de personnes pensent que la Bible est simplement un livre religieux, source de salut. Mais elle est beaucoup plus que cela. La Bible raconte l’histoire de l’univers et elle nous parle également de l’avenir de cet univers. Elle nous relate les commencements du temps (voir les chap. 2 à 5 de ce livre) et des événements de l’histoire comme l’introduction du péché et de la mort dans le monde (chap. 6) ; le temps où toute la surface du globe terrestre a été détruite par l’eau (chap. 10 à 16) ; le don des différentes langues à la tour de Babel (chap. 18) ; le récit de la venue du Fils de Dieu venant sous forme humaine, sa mort et sa résurrection, ainsi que les nouveaux cieux et la nouvelle Terre à venir.

Il n’y a finalement que deux manières de penser : soit l’on commence avec la révélation de Dieu (la Bible) que l’on considère comme le fondement de toute pensée (biologie, histoire, géologie, etc.) et l’on arrive alors à une conception chrétienne du monde qui nous entoure ; soit l’on commence avec les croyances humaines (par exemple, l’histoire évolutionniste) que l’on considère comme le fondement de toute pensée et l’on arrive alors à une conception laïque. 15

La plupart des chrétiens ont été endoctrinés par les médias et le système éducatif et raisonnent d’une façon laïque.15 Ces chrétiens ont alors tendance à juger la Bible selon cette conception au lieu de laisser la Bible façonner leur pensée (Romains 12.1–2, Ephésiens 4.20–24). La Bible dit : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la science » (Proverbes 1.7) et « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel » (Proverbes 9.10).

Si l’on jette un regard évolutionniste sur l’histoire (regard sans témoin ni témoignage), toute explication sera teintée par cette conception, y compris celle donnée pour les dinosaures.

Mais si l’on jette un regard biblique sur l’histoire (regard qui se pose sur le récit donné par un témoin universel : Dieu), alors une pensée tout à fait nouvelle en résultera, qui jugera différemment, rappelons-le, la même évidence.

Les dinosaures : un peu d’histoire

Partout dans le monde, on trouve des os fossilisés de ce qu’on appelle les dinosaures. Beaucoup de ces découvertes ne consistent qu’en quelques fragments d’os, mais on a parfois trouvé des squelettes presque complets. Les scientifiques sont arrivés à décrire beaucoup de dinosaures en se basant sur des caractéristiques distinctives comme la structure du crâne, des membres, etc.16 Mais il semble quand même y avoir une certaine hésitation quant à savoir ce qu’on entend exactement par dinosaure.17

D’où viennent les dinosaures ?

La Bible dit qu’au sixième jour de la création, Dieu a créé différents types d’animaux terrestres (Genèse 1.24–25). Comme les dinosaures sont des animaux terrestres, ils sont compris dans cette création spécifique.18

Les évolutionnistes affirment que les dinosaures ont évolué à partir d’autres reptiles ayant eux-mêmes évolué à partir d’amphibiens. Cependant, ils sont bien incapables de désigner une quelconque forme transitionnelle pour étayer leur affirmation. Les tableaux généalogiques des familles de dinosaures, qu’on peut voir dans les livres évolutionnistes, illustrent de nombreuses sortes de dinosaures, mais il n’y a que des lignes supposées, hypothétiques pour faire le lien avec quelque ancêtre commun. Ces lignes sont en pointillés car les preuves fossiles sont absentes. Les évolutionnistes sont incapables de prouver leur croyance en un ancêtre non-dinosaure pour les dinosaures.

A quoi ressemblaient les dinosaures ?

Un dinosaure, ça ne se déterre pas en chair et en os. Même si les scientifiques en trouvent tous les os, ils n’en sont pas moins confrontés à la tâche de reconstituer plus de 60 % de l’animal. Les os ne disent rien sur la couleur de l’animal, par exemple, bien que certains fossiles d’empreintes de peau aient été découverts, indiquant la texture de la peau. Comme une grande diversité de couleurs et de texture de peau existe aujourd’hui chez les reptiles, il se peut qu’une même diversité ait existé parmi les dinosaures. Lorsqu’ils reconstituent des dinosaures à partir de restes osseux, les scientifiques font toutes sortes de spéculations et ne sont souvent pas d’accord entre eux. Par exemple, on se demande toujours si les dinosaures sont des animaux à sang chaud ou à sang froid. Il est même difficile de dire, à partir de ses os, si tel dinosaure était un mâle ou une femelle. On spécule beaucoup sur ces choses.

Parfois, les scientifiques font des erreurs de reconstitution qui doivent être corrigées lorsque l’on trouve des os complémentaires. Par exemple, on ne trouve pas, dans les dictionnaires récents sur les dinosaures, le fameux Brontosaure. La « découverte » avait consisté à placer un mauvais crâne sur un corps de dinosaure qu’on avait déjà nommé Apatosaure. 19

Qui a découvert les dinosaures ?

© Day6Designs.com17214-triceratops

Les livres athées20 vous diront que la première découverte de ce qu’on appela plus tard « dinosaures » a eu lieu en 1677 quand Robert Plot découvrit des os si grands qu’il pensa qu’ils appartenaient à un éléphant géant ou à un humain géant.

21 En 1822, Mary Anne Mantell alla se promener le long d’une route dans le Sussex. D’après la tradition, elle trouve une pierre qui brille au soleil et la montre à son mari, médecin, collecteur de fossiles. Le Dr Mantell note que la pierre contient une dent semblable à celle d’un reptile contemporain, mais beaucoup plus grande. Il conclut qu’elle appartient à un reptile herbivore géant, mais éteint, et qui était doté de dents comme celles d’un iguane. En 1825, il baptise la bête à qui appartient la dent Iguanodon (dent d’iguane). C’est le Dr Mantell qui popularisa « l’âge des reptiles ».22

D’un point de vue biblique, on ne parlera cependant que d’une redécouverte des dinosaures ! Adam a découvert les dinosaures lorsqu’il nomma les types d’animaux terrestres que Dieu avait créés au sixième jour de la création (Genèse 2.19–20).

Quand ont-ils vécu ?

Les évolutionnistes affirment que les dinosaures ont vécu il y a des millions d’années. Mais croyez-vous qu’une étiquette indiquant l’âge soit attachée à l’os de dinosaure qu’on est en train de déterrer ? Les évolutionnistes parviennent à leurs dates par des méthodes de datation indirectes que d’autres scientifiques remettent en question, et il existe d’ailleurs beaucoup d’observations incompatibles avec des millions d’années.23

© Day6Designs.com17214-trex

Dieu nous dit-Il quand Il créa le Tyrannosaures rex ? Beaucoup de personnes répondraient non. Mais la Bible dit que Dieu a créé toutes choses en six jours normaux.24 Il a créé les animaux terrestres, y compris les dinosaures, le sixième jour (Genèse 1.24–25), aussi remontent ils à environ 6 000 ans, date approximative de la création qu’on obtient en additionnant les années dans la Bible.25 Comme le Tyrannosaure rex était un animal terrestre, et que Dieu a créé tous les animaux terrestres le sixième jour, Dieu a donc créé le Tyrannosaure rex le sixième jour !

En outre, quand nous lisons la Bible, nous nous apercevons qu’avant l’existence du péché, il n’y avait ni mort, si sang versé, ni maladie, ni souffrance.26 En prenant connaissance du contenu de la Bible de la Genèse à l’Apocalypse, et en interprétant l’Ecriture par l’Ecriture, on arrive à la conclusion que la mort et tout acte sanglant, quel qu’il soit, entre les hommes et les animaux, ne sont entrés dans le monde qu’après le péché d’Adam. La première mort d’animal s’est produite quand Dieu a versé le sang d’un animal dans le jardin d’Eden pour en faire des habits pour Adam et Eve (Genèse 3.21). Nous avons là une image de la rédemption, l’acte préfigurant le sang de Christ versé pour nous. Il ne peut donc pas y avoir eu de restes d’animaux avant le péché, autrement l’Evangile n’a plus de raison d’être.

Cela signifie que les dinosaures ont dû mourir après que le péché a fait son entrée dans le monde, pas avant. Aussi, les os de dinosaures ne peuvent pas être âgés de millions d’années, car Adam a vécu il y a quelques milliers d’années seulement.

La Bible mentionne-t-elle des dinosaures ?

Si des hommes ont vu des dinosaures, n’est-il pas logique de penser que d’anciens écrits historiques, comme la Bible, sont susceptibles des mentionner ? Le fait que la Bible n’utilise pas le mot « dinosaure » est-il une raison suffisante pour croire qu’elle n’en parle pas du tout ?

Le mot « dinosaure » n’a fait son apparition qu’en 1841.27,28 C’est Sir Richard Owen, grand anatomiste britannique et premier directeur29 du British Museum (et antidarwiniste convaincu)30 qui, apercevant les os de l’Iguanodon et du Mégalosaure, se rendit compte qu’ils représentaient un groupe unique de reptiles qui n’avaient pas encore été classés. Il créa le mot « dinosaure » à partir de deux mots grecs signifiant « terrible lézard ».31

Y a-t-il un autre mot pour « dinosaure » ? Peut-on tirer un signe égal entre dinosaure et dragon ? De nombreuses descriptions de « dragons » correspondent aux caractéristiques de dinosaures. Ces histoires qui relatent des rencontres avec des dragons parlent-elles en fait de dinosaures antiques ?

Le mot hébreu traduit généralement par « dragon » (tan, tannin, tannim, tannoth) apparaît à peu près 30 fois dans l’Ancien Testament. La Bible mentionne des dragons qui vivent sur la Terre : Jérémie 51.34 parle d’un roi qui engloutit comme un « dragon » et Malachie 1.3 parle, dans les traductions David Martin et Ostervald, de « dragons du désert ». Beaucoup de créationnistes pense que, dans de nombreux contextes, ces passages se réfèrent à ce qu’on appelle aujourd’hui des dinosaures.32

En Genèse 1.21, la Bible dit : « Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent ». L’expression « grands poissons » décrit peut-être les grands dragons des mers (animaux de type dinosaures marins).

Il y a d’autres passages concernant des dragons qui vivent dans la mer : « monstres sur les eaux » (Psaume 74.13), « il tuera le monstre qui est dans la mer » (Esaïe 27.1). Bien que le mot « dinosaure » ne se réfère qu’à des animaux qui vivent sur la terre, les reptiles marins et les reptiles volants sont souvent associés aux dinosaures. Les dragons marins englobent peut-être des animaux de type dinosaure, tels que le Mosasaure. 33

Job 41 décrit un grand animal qui vivait dans la mer, le Léviathan, qui crachait même du feu. Ce « dragon » peut avoir été quelque chose comme le puissant Kronosaure34, long de 17 mètres, ou le Liopleurodon, long de 25 mètres.

Esaïe 30.6 parle également d’un dragon volant. Il peut ici être question d’un ptérodactyle, qu’on qualifie généralement de dinosaures volants, comme le Ptéranodon, le Rhamphorynchus ou l’Ornithochéirus. 35,36

Peu de temps après le déluge, Dieu montrait à un homme appelé Job combien Lui, le Créateur, était grand en lui rappelant un des plus grands animaux qu’Il avait créés :

« Vois donc le Béhémoth, que j’ai fait aussi bien que toi ; il mange l’herbe comme le bœuf. Vois donc : sa force est dans ses flancs, et sa vigueur dans les muscles de son ventre. Il remue sa queue semblable au cèdre ; les tendons de ses hanches sont entrelacés. Ses os sont des tubes d’airain, ses membres sont comme des barres de fer. C’est le chef-d’œuvre de Dieu, son Créateur lui a donné son épée. » (Job 40.10–14) (Traduction Ostervald 1996)

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Le Béhémoth vu par Job était-il un des grands dinosaures ? (Illustration : Steve Cardno)

L’expression « chef-d’œuvre de Dieu » laisse penser qu’il doit s’agir du plus grand animal terrestre que Dieu a créé. Alors, quelle sorte d’animal était-ce « Béhémoth » ?

Certaines versions parlent d’hippopotame ou d’éléphant. Outre le fait que ces deux animaux n’étaient pas les plus grands animaux (certains dinosaures les dépassaient, et de loin !), la description ne correspond pas, car la queue du Béhémoth est comparée à un cèdre. Celle d’un éléphant est petite et celle d’un hippopotame ressemble plutôt à un petit rabat de peau ! Aucune créature vivante ne répond à cette description. Le Béhémoth ressemble plutôt assez bien à un des plus grands dinosaures, comme le Brachiosaure.

Existe-t-il d’autres récits anciens faisant état des dinosaures ?

Des documents d’histoire britannique, allant d’époques anciennes jusqu’aux années 1900, font état de rencontres entre des hommes et des dragons, et beaucoup de descriptions correspondent à des dinosaures.37 D’ailleurs, l’emblème du drapeau gallois (Royaume-Uni) est un dragon.

La vidéo anglophone, The Great Dinosaur Mystery, 38 énumère un certain nombre de récits :

• Une histoire sumérienne qui remonte à 2 000 ans avant notre ère parle d’un héros, Gilgamesh, qui, étant allé dans une forêt lointaine pour abattre des cèdres, tomba sur un énorme et dangereux dragon qu’il tua et dont il rapporta la tête comme trophée.

• Lorsque Alexandre le Grand (env. 330 av. J-C) et ses soldats marchèrent sur l’Inde, ils virent les Indiens adorer d’énormes reptiles qu’ils gardaient dans des grottes.

• La Chine est bien connue pour ses histoires de dragons, et les dragons se retrouvent partout sur la poterie, la broderie et les sculptures chinoises.

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Caractère chinois traditionnel pour « dragon »

• L’Angleterre a sa propre histoire de St George qui tua un dragon vivant dans une grotte.

Marie-Lan Nguyen | CC BY 3.0 | Wikimedia17214-saint-george
Saint Georges et le dragon, Venise, Italie, vers 1500
Photo Mark Harwood17214-bishop-bell-tomb_2
Gravure en laiton sur la tombe de l’évêque Richard Bell, décédé en 1496, cathédrale de Carlisle, Royaume-Uni
Image par Steve Cardno17214-beowulf
Beowulf et le dragon : une histoire de Scandinavie

• Il existe l’histoire d’un Irlandais du 10e siècle qui décrit sa rencontre avec ce qui semble bien être un Stégosaure.

• Dans les années 1500, un livre scientifique européen, Historia Animalium, énumère plusieurs animaux vivants que nous appellerions aujourd’hui des dinosaures. Un naturaliste bien connu de cette époque, Ulysses Aldrovandus, relate une rencontre entre un paysan nommé Baptista et un dragon dont la description correspond à celle du petit dinosaure Tanystropheus. La rencontre eut lieu le 13 mai 1572, près de Bologne, en Italie, et le paysan tua le dragon.

On a également trouvé des pétroglyphes (représentations picturales gravées sur la pierre) de créatures ressemblant aux dinosaures.39

En résumé : Les dragons ont accompagné la vie des peuples, et ce, à toutes les époques. Les descriptions de ces animaux correspondent à ce que l’on sait sur les dinosaures. La Bible mentionne aussi de telles créatures dont certaines vivent dans la mer et volent dans l’air. Les preuves historiques que des hommes ont côtoyé des dinosaures sont écrasantes.

Que racontent les os ?

On dispose également de preuves physiques que les os de dinosaures ne peuvent pas être âgés de millions d’années. Des scientifiques de l’université de Montana ont découvert des os de T. rex qui n’étaient pas entièrement fossilisés. Des sections de ces os faisaient penser à des os récents qui contenaient ce qui semblait être des cellules sanguines et de l’hémoglobine. Si ces os dataient réellement de millions d’années, les cellules sanguines et l’hémoglobine se seraient complètement désintégrées.40 De plus, un os avec une apparence « récente » ne peut être âgé de millions d’années.41,42 Voici ce que dit le rapport d’un des scientifiques :

« Une fi ne tranche d’os de T. rex luit de couleur ambre sous la lentille de mon microscope […] le laboratoire se remplit d’un murmure d’étonnement, car je viens de concentrer mon instrument sur quelque chose à l’intérieur des vaisseaux que personne n’avait jusqu’à présent remarquée : de petites choses rondes, rouge translucide, avec un centre noir […] Des globules rouges ? La forme et l’endroit y font penser, mais comme des globules rouges sont constitués en grande partie d’eau, il est impossible qu’ils aient été préservés dans un tyrannosaure vieux de 65 millions d’années […] L’échantillon osseux qui nous avait tant ravis provient d’un beau spécimen presque complet d’un Tyrannosaure rex déterré en 1990 […] Lorsque l’équipe apporta le dinosaure au laboratoire, nous avions remarqué que certaines parties au plus profond de l’os long de la patte ne s’étaient pas complètement fossilisées. […] Jusqu’à présent, nous pensons que l’évidence actuelle soutient l’idée que nos tranches de T. rex pourraient contenir des fragments d’hème et d’hémoglobine. Mais il y a encore du travail à faire avant de pouvoir dire avec assurance ‘Oui, ce T. rex présente des restes sanguins dans ses tissus’ ».43

Photo par Mary Schweitzer17214-dino-blood-vessels
Photo par Mary Schweitzer17214-dino-blood-cells
Un étirement ? L’os du T. rex a produit des vaisseaux flexibles et ramifiés (à gauche), dont certains contenaient des globules rouges (à droite). Comment pourraient-ils avoir des millions d’années ?

Des os, non fossilisés, d’un dinosaure à bec de canard ont été découverts à North Slope en Alaska.44 Des scientifiques créationnistes ont également collecté de tels os (non fossilisés) de dinosaures congelés en Alaska.40 Les évolutionnistes ne diraient jamais que ces os sont restés congelés pendant les millions d’années qui se sont écoulés depuis l’extinction des dinosaures (d’après la théorie évolutionniste). Et pourtant, ces os n’ont pas pu rester comme cela pendant des millions d’années sans entamer un processus de minéralisation. Ceux qui croient en une époque des dinosaures sont placés devant un mystère, mais les créationnistes peuvent regarder les faits en face.

Que mangeaient les dinosaures et comment se comportaient-ils ?

Des films comme Jurassic Park et Le Monde Perdu peignent la plupart des dinosaures comme d’agressifs carnivores. Mais la simple présence de dents pointues ne dit pas comment l’animal se comportait ou de quelle nourriture il se nourrissait. Or, en étudiant les excréments fossiles de dinosaures (coprolithe),45 les scientifiques sont arrivés à déterminer le mode d’alimentation de quelques dinosaures.

A l’origine, avant le péché, tous les animaux, y compris les dinosaures, étaient végétariens. Genèse 1.30 déclare : « Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. »

Cela signifie que même le T. rex ne mangeait, avant l’entrée du péché dans le monde, que des végétaux. Certaines personnes font objection à cela en disant que, vu les grandes dents du T. rex, cet animal doit les avoir utilisées pour attaquer d’autres animaux. Mais les crocs acérés d’un animal ne disent rien sur son mode d’alimentation ; ils disent simplement qu’il a des crocs acérés.46

Beaucoup d’animaux, dotés de dents pointues, sont fondamentalement végétariens. Le panda géant a des dents pointues comme celles d’un carnivore, mais mange du bambou. Il se peut que les dents des pandas aient été spécifiquement faites pour manger du bambou. Pour « expliquer » pourquoi un panda géant a des dents comme un carnivore, tout en ne mangeant que du bambou, les évolutionnistes sont obligés de dire que le panda géant a évolué à partir d’un carnivore, puis s’est tourné vers le bambou.47

Les différentes espèces de chauve-souris se nourrissent de fruits, de nectar, d’insectes, de petits animaux et de sang, mais leurs dents ne renseignent pas sur leur mode d’alimentation.48 Les ours ont des dents semblables à celles d’un grand félin (par exemple un lion), mais certains ours sont « uniquement » végétariens alors que d’autres, voire la plupart, sont « principalement » végétariens.

Avant le péché, Dieu qualifia le monde de « très bon » (Genèse 1.31). Certaines personnes ont de la peine à accepter cette idée d’harmonie parfaite à cause de la chaîne alimentaire du monde actuel. Cependant, on ne peut pas prendre ce monde maudit par le péché, cette mort et ces luttes qui en résultent, dans le but d’en faire des arguments pour rejeter le récit biblique des origines. Le péché a tout modifié. C’est la raison pour laquelle Paul décrit que la création présente « soupire » (Romains 8.22). Il faut regarder le monde à travers les « yeux » de la Bible pour comprendre cela.49

Au commencement, Dieu donna à Adam et Eve la domination sur les animaux : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Genèse 1.28). En regardant le monde actuel, on se rappelle le texte d’Hébreux 2.8 : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en Lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne Lui soit soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses Lui soient soumises. » Le péché a modifié la relation entre toutes les choses, elles ne Lui sont pas soumises, comme à l’origine.

La plupart des gens, y compris beaucoup de chrétiens, ont tendance à considérer le monde actuel, avec la mort et la souffrance, comme un critère pour juger la Bible. Mais nous sommes pécheurs, des êtres humains faillibles, et nous ne pouvons qu’observer un monde maudit (Romains 8.22). Pour comprendre le monde, il faut commencer par la révélation divine,14 la Bible.

D’où viennent donc les crocs et les dents ? Henry Morris déclare :

« Que des structures telles que les crocs et les dents fassent partie de l’équipement donné dès l’origine, ou soient des structures récessives devenues dominantes uniquement à cause de processus de sélection ultérieurs, ou des structures dues à des mutations qui ont suivi la malédiction, ou quelque chose d’autre encore, est une question dont l’éclaircissement nécessite de plus amples recherches. »50

L’entrée du péché dans le monde a tout changé. Il se peut que certains animaux aient commencé à se manger dès ce moment. A l’époque de Noé, Dieu décrit le monde en ces termes : « Dieu regarda la terre et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre » (Genèse 6.12).

Après le déluge, nouveau changement, cette fois du comportement des animaux. En Genèse 9.2, nous lisons : « Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains. » Le mandat de domination (Genèse 1.28) sera encore plus difficile à exercer.

Pourquoi trouvons-nous des fossiles de dinosaures ?

La formation de fossiles requiert un ensevelissement soudain. Quand un animal meurt, il est généralement mangé ou il se décompose sans qu’il n’en reste rien. Pour former un fossile, il faut des conditions uniques pour préserver l’animal et le remplacer par des minéraux.

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Les cimetières de dinosaures témoignent de conditions d’enfouissement catastrophiques, comme dans le cas d’un déluge.

Les évolutionnistes ont jadis affirmé que les fossiles se formaient lentement à mesure que les animaux mouraient et étaient progressivement recouverts par les sédiments. Ils ont cependant récemment reconnu que l’existence de fossiles témoigne de processus catastrophiques.51 Pour former des milliards de fossiles par le monde, dans des couches qui font parfois des kilomètres d’épaisseur, il faut, de façon générale, que les organismes aient été enfouis rapidement. Beaucoup d’évolutionnistes affirment maintenant que les fossiles se sont formés rapidement, par enfouissements successifs séparés par des millions d’années !

D’après la Bible, le temps passant, la Terre se remplit de méchanceté, aussi Dieu décida d’envoyer un déluge mondial « pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel » (Genèse 6.17).

Dieu ordonna à Noé de construire un très grand bateau dans lequel il abriterait sa famille et des représentants de chaque espèce d’animaux terrestres ayant souffle de vie (que Dieu Lui-même choisirait et enverrait vers Noé – Genèse 6.20). Ces animaux comprenaient donc également deux représentants de chaque espèce de dinosaures.

Comment les animaux ont-ils pris place dans l’arche ?

Beaucoup de personnes voient dans les dinosaures des créatures tellement grandes qu’elles n’auraient jamais pu trouver place dans l’arche. La taille moyenne d’un dinosaure (sur la base des squelettes découverts sur la terre) est environ la taille d’un mouton.52,53 En fait, beaucoup d’entre eux étaient assez petits. Par exemple, le Struthiomimus était comme une autruche, et le Compsognathus n’était pas plus grand qu’un coq. Le Mussaurus (« reptile souris ») n’était pas beaucoup plus grand qu’une souris. Seuls quelques dinosaures atteignaient des tailles extrêmement grandes (par exemple, le Brachiosaure, l’Apatosaure), mais même eux n’étaient pas aussi grands que le plus grand animal vivant aujourd’hui, la baleine bleue. (Les reptiles grandissent durant toute leur vie, aussi les plus grands dinosaures étaient-ils sans doute les plus vieux.)

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Les dinosaures pondent des œufs et le plus grand œuf fossile de dinosaure découvert fait environ la dimension d’un ballon de football.54 Même les plus grands dinosaures étaient très petits au moment de leur éclosion. Souvenez-vous que les animaux qui sortirent de l’arche devaient coloniser la Terre. Il était donc essentiel de choisir de jeunes adultes bientôt dans la force de l’âge pour se reproduire. Il est réaliste de penser que Dieu n’a envoyé vers l’arche que de jeunes adultes avec encore un bon potentiel de croissance.

Photo par Don Batten17214-apatosaurus-skull
Photo par Don Batten17214-diplodocus-skull
Les crânes ont reçu des noms de genre différents Apatosaurus (en haut) et Diplodocus (en bas) qui sont clairement du même type biblique

On entend également dire que les 600 espèces de dinosaures répertoriées n’auraient jamais pu trouver place dans l’arche. Mais Genèse 6.20 déclare que l’arche abritait des types représentatifs des animaux terrestres. La question qu’il convient alors de se poser est : qu’est-ce donc qu’un « type » (hébr. : miyn) ? Les créationnistes ont souligné le fait que de nombreuses « espèces » peuvent descendre d’un « type ».55 Par exemple, il existe de nombreuses sortes de félins dans le monde, mais toutes les « espèces » félines ne descendent sans doute que de quelques « types » de félins créés à l’origine.56 Les variétés félines actuelles ont dérivé par sélection naturelle et artificielle des informations (gènes) présentes dès l’origine.57 Ces modifications ont donné naissance à de nouvelles combinaisons et à des sous-ensembles d’informations, et donc à de nouvelles sortes de félins. Même la spéciation peut s’effectuer par ces processus.58 Par conséquent, il n’était sans doute besoin que de quelques couples de félins seulement à bord de l’arche de Noé.

Encore quelques remarques concernant cette section sur les dinosaures :

• De nouveaux noms baptisent systématiquement des os nouvellement découverts ou un squelette qui pourtant ressemble à un autre, ou qui a été découvert dans un autre pays. 50 groupes ou espèces distinctives de dinosaures sur l’arche est sans doute un maximum.55

• Rappelons la dimension de l’arche, capable de transporter tous les animaux, y compris les dinosaures.

• Les animaux terrestres hors de l’arche ont tous péri noyés (y compris les dinosaures). Beaucoup parmi ceux-ci se sont transformés en fossiles, il y a environ 4 500 ans. D’autres catastrophes postdiluviennes, comme la période glaciaire (voir le chap. 16), ont également donner lieu à des phénomènes de fossilisation.

• Les restes contorsionnés d’animaux préservés dans la roche, le nombre impressionnant de ceux-ci dans les cimetières de fossiles, leur distribution mondiale, certains en squelettes entiers, sont propres à convaincre que leur existence est due à un enfouissement rapide attestant une inondation massive.59,60,61

Pourquoi ne voyons-nous plus de dinosaures ?

A la fin du déluge, Noé, sa famille et les animaux sortirent de l’arche (Genèse 8.15-17). Une nouvelle vie commença donc pour les dinosaures dans un nouveau monde. Comme les autres animaux, les dinosaures devaient se reproduire et coloniser la Terre. Ils quittèrent la région où l’arche s’était échouée et se répandirent sur la surface de toute la Terre. Ce sont les descendants de ces dinosaures qui donnèrent naissance aux légendes de dragons.

Mais ce monde qu’ils devaient coloniser était différent de celui qu’ils avaient connu avant, car le déluge l’avait dévasté. Le nouveau monde était beaucoup moins convivial.

Après le déluge, Dieu dit à Noé qu’à partir de maintenant les animaux le craindraient et qu’il lui est permis de manger leur chair (Genèse 9.1–7). Mais pour l’homme aussi, le nouveau monde était devenu hostile. Pour sa survie, l’alimentation végétale, jadis à portée de main, devait maintenant être complétée par la chair d’animaux.

Ce nouveau monde allait mettre à rude épreuve la capacité de survie des hommes et des animaux. Les fossiles, l’histoire écrite et l’expérience des derniers siècles montrent que beaucoup de formes de vie sur cette planète n’ont pas réussi l’épreuve. Il faut se souvenir que beaucoup de végétaux et d’animaux terrestres ayant souffle de vie se sont éteints depuis le déluge, soit à cause du facteur humain, soit à cause d’espèces concurrentes, soit à cause du rude environnement postdiluvien. De nombreux groupes s’éteignent encore actuellement. Les dinosaures semblent faire partie des groupes éteints.

Pourquoi alors ces dinosaures intriguent-ils tant de personnes ? Pourquoi l’extinction de la fougère Cladophlebis ne passionne-t-elle pas les foules ? Les dinosaures passionnent et fascinent, car on voit en eux des monstres.

Les évolutionnistes ont misé gros sur cette fascination et ils font maintenant pleuvoir sur le monde un déluge de propagande évolutionniste centrée sur les dinosaures. A un tel point que même la pensée chrétienne s’est imprégnée de philosophie évolutionniste. Pour certains chrétiens, les dinosaures sont entourés d’une aura de mystère.

Si vous deviez demander à un gardien de zoo pourquoi il existe des programmes de sauvegarde des espèces menacées, il vous répondrait sans doute à peu près ceci : « C’est normal. Beaucoup d’espèces ont déjà disparu de la Terre. Cela arrive tout le temps. Regardez tous ces animaux qui disparaissent pour toujours. Il faut faire quelque chose pour les sauver. » Si vous lui posez ensuite la question : « Pourquoi des animaux disparaissent-ils ? » Sa réponse sera probablement : « Mais c’est évident ! Des hommes les tuent, ils manquent de nourriture, l’homme détruit leur habitat, les maladies font des ravages, il y a des problèmes génétiques, des inondations, il y a beaucoup de raisons. »

Et si vous terminez en lui posant cette question-ci : « Et qu’est-il arrivé aux dinosaures ? » Vous entendrez assurément ceci : « On ne sait pas ! Les scientifiques ont avancé beaucoup de raisons, mais c’est toujours un mystère. »

Eh bien, peut-être une des raisons pour lesquelles les dinosaures se sont éteints est que l’on n’a pas commencé suffi spamment tôt les initiatives de protection des espèces menacées ! Les facteurs qui causent les extinctions aujourd’hui sont les mêmes facteurs qui ont causé l’extinction des dinosaures.

Les dinosaures sont-ils réellement éteints ?

On ne peut affirmer qu’un organisme a défi nativement disparu sans avoir au préalable retourné chaque coin et recoin de la Terre entière. Quel embarras pour des experts de trouver bien vivant un animal qu’ils avaient auparavant déclaré éteint ! Par exemple, des explorateurs ont récemment découvert au Népal des éléphants qui partagent beaucoup de caractéristiques avec des mammouths.62

En Australie, des scientifiques ont découvert des arbres qu’ils pensaient avoir disparu en même temps que les dinosaures. Un scientifique a dit : « […] c’était comme si on avait trouvé un dinosaure vivant ».63,64 Lorsque les scientifiques trouvent des animaux ou des végétaux qu’ils pensaient éteints depuis belle lurette, ils les appellent des « fossiles vivants ». Il en existe des centaines qui sont autant d’embarras pour ceux qui croient aux millions d’années d’histoire terrestre.65

Des explorateurs et des autochtones en Afrique ont affirmé avoir vu des créatures ressemblant aux dinosaures, même récemment.66,67,68 Ces rares occasions ont généralement lieu dans des endroits difficiles d’accès, comme des lacs au plus profond des jungles congolaises, mais les descriptions correspondent assurément à celles de dinosaures.69

Des peintures rupestres réalisées par des Américains autochtones semblent représenter un dinosaure.70 Les scientifiques acceptent l’idée que des hommes ont pu peindre des mammouths, alors pourquoi pas des dinosaures ? L’endoctrinement évolutionniste selon lequel l’homme n’a jamais vécu avec des dinosaures empêche la plupart des scientifiques d’envisager l’idée que ces peintures rupestres représentent des dinosaures. La découverte d’un dinosaure vivant ? Un rêve pour un créationniste, mais quel cauchemar pour un évolutionniste !

Et pour terminer, non, on ne pourra jamais cloner un dinosaure, comme dans le film Jurassic Park, même si on avait de l’ADN de dinosaure. On a également besoin d’un dinosaure femelle vivant. Les scientifiques ont découvert que, pour cloner un animal, il faut un œuf d’une femelle vivante, car dans le cytoplasme de l’œuf se trouve toute la « machinerie » nécessaire au développement d’un nouvel individu.71

Des « oisaures » ?

Beaucoup d’évolutionnistes ne pensent pas vraiment que les dinosaures se soient éteints ! Voici ce qu’on pouvait lire en 1997, à l’entrée d’une exposition ornithologique au zoo de Cincinnati, dans l’Ohio (USA) :

« Vous croyiez que les dinosaures s’étaient éteints il y a des millions d’années ? Erreur ! Les oiseaux sont essentiellement des dinosaures contemporains emplumés et à queue courte. »

Au milieu des années 1960, John Ostrom de l’université de Yale, aux Etats-Unis, commença à populariser l’idée que les dinosaures avaient évolué en oiseau.72 Mais tous les évolutionnistes n’étaient pas d’accord. « C’est de la rêverie », déclare Alan Feduccia, ornithologue de l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, et grand critique de la théorie d’une origine dinosauriens pour les oiseaux. « Ils désirent tellement voir des dinosaures vivants qu’ils s’imaginent maintenant pouvoir les étudier par procuration dans leur arrière-cour à côté d’une mangeoire à oiseaux. »73

Les tentatives pour faire croire au public que les oiseaux descendent des dinosaures ont été nombreuses. Le 26 avril 1993, TIME Magazine illustrait, en page de couverture, un bel « oisaure », appelé maintenant Mononykus, avec des plumes (forme transitionnelle supposée entre les dinosaures et les oiseaux), reconstitué à partir d’un animal fossile non emplumé. Dans le même mois, Science News publiait un article qui suggérait que cet animal était une créature capable de creuser des trous, un peu comme une taupe.74,75

En 1996, les journaux ont rapporté une découverte faite en Chine d’un fossile de reptile qui semblait présenter des plumes.76 Une partie des médias a prétendu que, si cette découverte était confirmée, elle représenterait une « preuve irréfutable que les oiseaux d’aujourd’hui ont évolué des dinosaures ».77 Un scientifique déclara même que « la seule conclusion que l’on puisse tirer est qu’il s’agit de plumes. »77 Mais, en 1997, l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie envoya quatre grands scientifiques pour analyser à fond cette découverte.78 Ces scientifiques conclurent qu’il ne s’agissait pas de plumes. Le rapport qu’on put lire dans les médias fait état d’un des scientifiques qui « vit des structures ’semblables à des poils’ - pas des poils - qui pouvaient soutenir une collerette ou une crête, comme celle d’iguanes. »78

Peu de temps après la publication de ce rapport, un autre article déclarait que 20 fragments d’os, appartenant à un reptile découvert en Amérique du Sud, illustraient la relation entre les dinosaures et les oiseaux !79 Les oiseaux sont des animaux à sang chaud, les reptiles à sang froid, et les évolutionnistes qui croient que les dinosaures ont évolué en oiseaux, aimeraient que les dinosaures aient été des animaux à sang chaud ; cela aiderait leur théorie. Mais Larry Martin de l’université du Kansas, s’oppose à cette idée :

« Des recherches récentes ont montré que la structure microscopique des os de dinosaures était caractéristique des animaux à sang froid. Nous voilà donc revenus vers des dinosaures à sang froid ».78

La fi èvre anti-chrétienne et pro-évolutionniste des médias va jusqu’au délire : « Les perroquets et les oiseaux-mouches sont aussi des dinosaures »79, déclare le Cincinnati Enquirer. Bonne nouvelle pour ces évolutionnistes : le ridicule n’a jamais tué personne !

Plusieurs nouveaux rapports ont alimenté le débat relatif aux oiseaux/ dinosaures dans les cercles évolutionnistes. Un de ces rapports concerne la recherche sur les origines embryonnaires des doigts des oiseaux et des dinosaures et montre que les oiseaux n’ont pas pu évoluer à partir de dinosaures !80 Une étude du dinosaure soit-disant emplumé de Chine a révélé qu’il avait un poumon (et un diaphragme) distinctivement reptilien, qui se distingue nettement d’un poumon aviaire.81

Un autre rapport déclare que les bords effilochés que certains ont pris pour des « plumes » sur le fossile chinois sont semblables aux fi bres de collagène qu’on trouve juste en dessous de la peau des serpents de mer.82 Les faits présentés comme preuves de l’évolution des dinosaures en oiseaux ne sont pas crédibles. 83,84 Dinosaures et oiseaux sont toujours restés pareils à eux-mêmes !

Que penser si on devait réellement trouver un fossile de « dinosaure » avec des plumes ? Cela prouverait-il que les oiseaux ont évolué des dinosaures ? Non. Un canard est doté d’un bec de canard et de pattes palmées, comme un ornithorynque. Quelqu’un croit-il pour autant que les ornithorynques ont évolué à partir des canards ? Des écailles reptiliennes à mi-chemin vers des plumes, c’est-à-dire en pleine transition, seraient des preuves impressionnantes en faveur de l’évolution des reptiles (ou dinosaures) en oiseaux, mais pas des plumes parfaitement formées. Un fossile de type dinosaure doté de plumes serait simplement une nouvelle mosaïque assez curieuse, comme l’ornithorynque, un nouveau cas de similitude qui rend témoignage à la main magistrale du Créateur.

Ces considérations vous ennuient-elles ?

Malgré la fascination exercée par les dinosaures, certains lecteurs pourraient se dire : « A quoi bon passer son temps à parler des dinosaures ? N’y a-t-il pas des choses plus importantes dont il faut s’occuper comme l’avortement, les problèmes familiaux, le racisme, la promiscuité, la malhonnêteté, l’homosexualité, l’euthanasie, le suicide, l’anarchisme, la pornographie, et on en passe. C’est de l’Evangile de Jésus-Christ qu’il faut parler, pas des dinosaures ! »

Le fait est que les enseignements évolutionnistes sur les dinosaures imprègnent la société et déterminent le comportement des gens face à l’Evangile ; c’est pourquoi les problèmes sociaux mentionnés ci-dessus abondent dans notre société.

Les conséquences

Si nous acceptons les enseignements évolutionnistes sur les dinosaures, il faut nous rendre à l’évidence : le récit biblique fait erreur. Si la Bible se trompes dans ce domaine, elle n’est pas la Parole de Dieu et nous pouvons en enlever tout ce qui nous déplaît.

Si tout s’est fait par des processus naturels, sans Dieu, nous appartenons à nous-mêmes. Dieu n’existe pas réellement et il n’y a donc aucune base absolue pour une vie morale. Sans Dieu, tout est bon, sans Dieu, le bien et le mal relèvent de préférences personnelles. Sans repère moral, il n’y a plus de péché. S’il n’y a plus de péché, il ne faut craindre aucun jugement de Dieu et il n’est pas besoin du Sauveur, Jésus-Christ.

L’Evangile et les millions d’années

L’enseignement que les dinosaures ont vécu et sont morts des millions d’années avant l’apparition de l’homme s’attaque d’une autre manière aux fondements de l’Evangile. Les fossiles, dont font partie les dinosaures, parlent de mort, de maladie, de souffrance, de cruauté et de brutalité. Ce spectacle n’est pas beau à voir. Croire que les couches de fossiles représentent des millions d’années, c’est croire que la mort, l’effusion de sang, les maladies et la souffrance ont existé avant Adam.

Mais pour la Bible, la chose est claire : la mort, les effusions de sang, la maladie et la souffrance sont la conséquence du péché. Dieu avertit Adam en Genèse 2.17 en lui disant que s’il mangeait du fruit « de l’arbre de la connaissance du bien et du mal », il mourrait. L’hébreu traduit par « tu mourras » dit littéralement « mourant, tu mourras ». En d’autres mots, la mort spirituelle immédiate sera suivie par un processus de dégradation physique fi nissant dans la mort corporelle.

Dès que l’on ouvre la porte aux millions d’années, on croit que la mort, la maladie et la souffrance sont venues avant Adam et qu’elles sont donc le fait de Dieu.

Après qu’Adam eut désobéi à Dieu, l’Eternel habilla Adam et Eve « d’habits de peau » (Genèse 3.21). Pour ce faire, Il a été obligé de tuer et de répandre le sang d’au moins un animal. La raison d’être de cet acte est résumée dans Hébreux 9.22 :

« Et presque tout, d’après la loi, est purifi é avec du sang, et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. »

Maintenant, s’il y a eu effusion de sang avant le péché, comme ce serait le cas si le jardin d’Eden avait été planté sur une montagne de choses mortes depuis des millions d’années, la rédemption est réduite à néant.

Dieu a exigé qu’il y ait effusion de sang pour le pardon des péchés. Ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden préfi gure ce qui devait arriver à JésusChrist, qui a versé son sang sur la croix comme « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29).

Cette grande fresque est conforme à l’image donnée par Romains 8 qui dit que la création entière « soupire » à cause des effets de la chute d’Adam - elle ne « soupirait » pas dans la mort et la souffrance avant le péché d’Adam.

Jésus-Christ a souffert la mort et la souffrance et a versé son sang car la mort est la punition du péché. Paul explique cela en détail dans Romains 5 et 1 Corinthiens 15.

Apocalypse 21 et 22 parlent sans ambiguïté de « nouveaux cieux et d’une nouvelle terre » où il n’y aura plus ni mort ni malédiction, comme avant le péché. De toute évidence, si des animaux sont prévus dans la nouvelle Terre, ils ne mourront ni ne se mangeront les uns les autres et ne représenteront un danger pour personne !

L’enseignement de millions d’années de mort, de maladie et de souffrance avant Adam est donc une attaque directe contre le message de la croix.

Conclusion

Dire oui à la Parole Dieu, la reconnaître pour vraie et souveraine, dissipe le mystère des dinosaures et décode, pour notre bonheur, la réalité du monde qui nous entoure. C’est aussi montrer à d’autres que la Genèse est digne d’une confi ance absolue et propre à fournir des réponses logiques ; c’est montrer qu’elle est, somme toute, ce qu’elle prétend être : le récit véritable de l’histoire de l’univers et de l’humanité. Comme on juge la Genèse, on juge le reste de la Bible. On acquiert une nouvelle image de soi-même et des autres, une vision claire de la vie et, surtout, de son propre besoin de salut.

Références et notes

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  2. Norell, M.A., Gaffney, E.S. et Dingus, L., Discovering Dinosaurs in the American Museum of Natural History, Nevraumont Publ. Co. Inc., New York, p. 17, 1995, déclarent que le plus ancien fossile de dinosaure est « daté » de 228 millions d’années. Retour au texte.
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  4. Norell, et al., réf. de la note 2, p. 2. “Dinosaurs belong to a group called Archosauria. […] The Living Archosauria are the twenty-one extant crocodiles and alligators, along with the more than ten thousand species of living Theropod dinosaurs (birds).” Retour au texte.
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  6. Morris, H.M., The Genesis Record, Baker Book House, Grand Rapids, MI, p. 42–46, 1976. Retour au texte.
  7. A propos de la chronologie biblique, voir Hussher, James, 1658. The later part of The Annals of the World, E. Tyler pour F. Crook et G. Bedell, Londres. Retour au texte.
  8. Voir le chap. 2 à propos des jours de la creation. Retour au texte.
  9. Benton, M., Dinosaurs: An a-z guide, Derrydale Books, New York, p. 10–11, 1988. Retour au texte.
  10. Lambert, D. et le Diagram Group, The Dinosaur Data Book, Avon Books, New York, p. 10–35, 1990. Retour au texte.
  11. Norell, 1995, réf. de la note 2, p. 62–69. Retour au texte.
  12. Sharpton, V.L. et Ward, P.D., éditeurs, Global catastrophes in Earth history, The Geological Society of America, Special Paper 247, 1990. Retour au texte.
  13. Lemonick, M.D., Parenthood, dino-style, Time, 8 janvier 1996, p. 48. Retour au texte.
  14. Psaumes 78.5, 2 Timothée 3.14-17, 2 Pierre 1.19-21. Dieu, qui a inspiré les écrits, a toujours existé, est parfait et ne ment pas (Tite 1.2). Retour au texte.
  15. « Laïque » traduit secular. Par « laïque », il convient d’entendre ici athée, humaniste, anti-chrétienne. [N.D.T.] Retour au texte.
  16. Lambert, D., A Field Guide to Dinosaurs, Avon Books, New York, p. 17, 1983. Retour au texte.
  17. Merriam-Webster’s collegiate dictionary, 1995. Merriam-Webster Inc., Springfield, MA, p. 326. [Définitions traduites par le traducteur] Dinosaure : « 1. Reptile quelconque appartenant à un groupe (Dinosauria) de reptiles éteints, carnivores ou herbivores principalement terrestres de l’époque Mésozoïque ; 2. Reptile quelconque appartenant à plusieurs grands reptiles éteints, différents des vrais dinosaures [angl. : true dinosaurs - N.D.T.]. » Retour au texte.
  18. Les dinosaures « aquatiques » ont alors été créés au 5e jour de la semaine de création. Retour au texte.
  19. West, S., Dinosaur head hunt, Science News 116(18):314–315, 1979. Mauvais assemblage avec un crâne de dinosaure de type Camarasaure sur un squelette d’Apatosaure, puis correction avec le bon crâne qui provenait de « la même famille que son cousin quasiment identique, le Diplodocus. », p. 314. Le Brontosaure était une erreur. Retour au texte.
  20. angl. : secular - [N.D.T.] Retour au texte.
  21. Benton, réf. de la note 9, p. 14. Retour au texte.
  22. Lambert, 1990, réf. de la note 10, p. 279. Retour au texte.
  23. Voir le chap. 4 et Morris, réf. de la note 5, p. 51–67. Retour au texte.
  24. Voir le chap. 2. Retour au texte.
  25. Morris, réf. de la note 6, p. 4-6 ; Ussher, réf. de la note 7. Retour au texte.
  26. Voir les chap. 2, 3 et 4, ainsi que Stambaugh, J., Creation, suffering and the problem of evil, Journal of Creation 10(3):391–404, 1996. Retour au texte.
  27. Dixon, D., Cox, B., Savage, G.J.G. et Gardiner, B., The Macmillan Illustrated Encyclopedia of Dinosaurs and Prehistoric Animals, Macmillan Publishing Co., New York, p. 92, 1988. Retour au texte.
  28. Grigg, R.M., Dinosaurs and dragons: stamping on the legends! Creation 14(3):11, 1990. Retour au texte.
  29. angl. : superintendant - [N.D.T.] Retour au texte.
  30. Norman, D., 1985. The illustrated encyclopedia of dinosaurs, Salamander Books Limited, Londres, p. 8. Retour au texte.
  31. Cette signification de « terrible lézard » a fait croire que les dinosaures étaient tous de gigantesques monstres sauvages. C’est loin d’être vrai. Si Owen avait appris l’existence de dinosaures plus petits, il ne les aurait peut-être jamais qualifiés de terribles lézards. Retour au texte.
  32. Les mots hébreux ont de nombreuses significations, y compris des monstres marins (Genèse 1.21, Job 7.12, Psaume 148.7, Esaïe 27.1, Ezéchiel 29.3, 32.2) et un serpent (Exode 7.9, cf. Exode 4.3 et le parallèle hébreu de Deutéronome 32.33). Les tannin/m sont des créatures effrayantes qui habitent dans des endroits éloignés et désolés (Esaïe 34.13, 35.7, Jérémie 49.33, 51.37), difficiles à tuer (Esaïe 27.1, Esaïe 51.9) et/ou de type serpent (Deutéronome 32.33, cf. Psaume 91.13) et/ou pourvus de pattes (Ezéchiel 32.2). En outre, la Bible parle des tannin en disant qu’ils allaitent leurs petits (Lamentations 4.3), ce qui ne caractérise pas des reptiles, mais, par ex., des baleines (monstres marins ?). Les mots semblent faire référence à de grandes créatures effrayantes qui habitent dans des régions marécageuses ou dans l’eau. Le mot peut comprendre des reptiles et des mammifères. Les traducteurs modernes traduisent souvent ces mots par « chacals », mais ce choix semble illégitime, car les chacals ne sont pas particulièrement effrayants, ni difficiles à tuer, pas plus qu’ils ne vivent dans des régions marécageuses. Retour au texte.
  33. Certaines personnes ont avancé l’idée qu’une carcasse de créature marine retrouvée au large des côtes de Nouvelle-Zélande était celle d’un plésiosaure. Mais une analyse plus détaillée de toutes les données fait plutôt penser à un requin pèlerin. Voir Jerlström, P. et Elliott, B ., 1999. Let rotting sharks lie : further evidence for shark identity of the Zuiyo-maru carcass, Journal of Creation 13(2):83–87. Il n’en reste pas moins que des représentations picturales de “Yarru”, qui est clairement une créature de type plésiosaure, œuvre de peuples tribaux de l’Australie du Nord, suggèrent que les plésiosaures ont vécu jusque très récemment : voir Driver, R., Australia’s aborigines—did they see dinosaurs? Creation 21(1):24–27, 1999. Retour au texte.
  34. Szerkas, S.J. et Czerkas, S.A., Dinosaurs: a global view, Barnes and Noble Books, Espagne, p. 179, 1996. Retour au texte.
  35. Norman, réf. de la note 30, p. 170–172. Retour au texte.
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  47. Brandes, K., Vanishing Species, Time-Life Books, N.Y., p. 98, 1974. Retour au texte.
  48. Weston, P., Bats: sophistication in miniature, Creation 21(1):28–31, 1999. Retour au texte.
  49. On a déjà entendu des gens dire que les hommes et les animaux auraient été blessés même dans un monde « idéal ». Ils affirment que, même avant le péché, Adam, ou un animal, aurait pu piétiner d’autres créatures ou aurait pu s’égratigner à cause d’une branche. Ces situations sont des faits du monde présent déchu, le monde présent n’est pas parfait ; il souffre des effets de la malédiction (Romains 8.22). Il n’est pas bon de regarder la Bible à travers les yeux du monde et dire que le monde avant le péché ressemblait au monde que nous connaissons aujourd’hui. Nous ne savons pas à quoi ressemblait un monde parfait, continuellement restauré et entièrement soutenu par la puissance de Dieu (Colossiens 1.17, Hébreux 1.3), car nous n’avons jamais fait l’expérience de la perfection (Adam et Eve, oui, avant le péché). Mais nous en avons une idée à partir de certains passages de l’Ecriture (Deutéronome 8.4, 29.5 et Néhémie 9.21) qui nous disent que lorsque les Israélites ont marché dans le désert pendant 40 ans, ni leurs vêtements ni leurs chaussures ne se sont usés et leurs pieds n’ont pas enflé. Lorsque Dieu soutient les choses à la perfection, l’usure ou la blessure ne sont pas même envisageables. Pensez à Schadrac, Méschac et Abed-Nego (Daniel 3.26–27) qui sortirent du feu sans même l’odeur de fumée sur eux. Encore une fois, quand Dieu exerce une providence parfaite, se blesser n’est pas possible. Dans un monde parfait, avant le péché et la malédiction, la providence de Dieu était totale, mais ce monde maudit se détériore. Beaucoup de commentateurs pensent que la description en Esaïe 11.6-9 du loup et de l’agneau, et du lion qui mange de l’herbe comme le bœuf, est une image de la nouvelle Terre lors de la restauration à venir (Actes 3.21) quand il n’y aura plus ni malédiction ni mort (Apocalypse 21.1, 22.3). Les animaux décrits vivent paisiblement en végétariens (comme dans le monde avant le péché, Genèse 1.30). Le monde d’aujourd’hui a changé du tout au tout à cause du péché et de la malédiction. Il n’est pas bon de se baser sur des réalités modernes comme la chaîne alimentaire et le comportement des animaux (qui a également changé après le déluge, Genèse 9.2–3) pour interpréter la Bible, car la Bible explique simplement pourquoi le monde est ce qu’il est ! Retour au texte.
  50. Morris, réf. de la note 6, p. 78. Voir également le chap. 6, Pourquoi cette cruauté dans la nature ? Retour au texte.
  51. Par ex., Ager, D., The New Catastrophism, Cambridge U.P., 1993. Retour au texte.
  52. Crichton, M., The Lost World, Ballantine Books, New York, p. 122, 1995 : « La plupart des dinosaures étaient petits. […] Les gens les imaginent gigantesques, mais la taille moyenne d’un dinosaure était celle d’un mouton ou d’un petit poney. » Retour au texte.
  53. Horner, 1993, réf. de la note 1, p. 124 : « La plupart des dinosaures étaient plus petits que des taureaux. » Retour au texte.
  54. Lambert, D., A Field Guide to Dinosaurs, Avon Books, New York, p. 127, 1983. Retour au texte.
  55. Voir le chap. 13, section « Qu’est-ce qu’un type ? » Retour au texte.
  56. Mehlert, W., On the origin of cats and carnivores, Journal of Creation 9(1):106–120, 1995. Retour au texte.
  57. Les mutations (des erreurs de copie des gènes pendant la reproduction) peuvent également contribuer à la variation, mais les modifications causées par les mutations sont « dégénérescentes » [angl. downhill - N.D.T.], entraînant une perte de l’information originelle. Retour au texte.
  58. Cette spéciation n’est pas une évolution, car elle a pour base des informations créées, existant déjà et est donc un processus limité et « dégénérescent » qui n’implique pas une augmentation de la complexité. Voir le chap. 1. Retour au texte.
  59. Par ex., des reptiles noyés dans une crue éclair, il y a 200 millions d’années, d’après l’interprétation des fossiles de reptiles découverts à Lubnock Quarry, au Texas. The Weekend Australian, 26–27 novembre 1983, p. 32. Retour au texte.
  60. Norell, et al., réf. de la note 2, fi g. 56, p. 86–87. Retour au texte.
  61. Czerkas et Czerkas, réf. de la note 32, p. 151. Retour au texte.
  62. Wieland, C., ‘Lost world’ animals found! Creation 19(1):10–13, 1996. Retour au texte.
  63. Anon., Sensational Australian tree […] like ‘finding a live dinosaur’. Creation 17(2):13, 1995. Retour au texte.
  64. Voir également, Anon, Melbourne Sun, 6 février 1980. Ces dernières années, plus de 40 personnes ont affirmé avoir vu des plésiosaures au large des côtes de Victoria (Australie). Retour au texte.
  65. Scheven, J., Living fossils: confirmation of creation, Creation Videos, Answers in Genesis, Queensland, Australie. Retour au texte.
  66. Anon., Dinosaur hunt, Science Digest 89(5):21, 1981. Retour au texte.
  67. Regusters, H.A., Mokele-Mbembe : an investigation into rumours concerning a strange animal in the Republic of Congo, 1981, Munger Africana Library Notes 64,:2–32, 1982. Retour au texte.
  68. Agmagna, M., Results of the first Congolese Mokele-Mbembe expedition, Cryptozoology 2:103 - cité dans Science Frontiers 33, 1983. Retour au texte.
  69. Catchpoole, D., Mokele-Mbembe: a living dinosaur? Creation 21(4):24–25, 1999. Retour au texte.
  70. Swift, D., Messages on stone, Creation 19(2):20–23, 1997. Retour au texte.
  71. Wieland, C., Hello Dolly! Creation 19(3):23, 1997. Retour au texte.
  72. Norell, réf. de la note 2, p. 13, 1995. Retour au texte.
  73. Morell, V., Origin of birds: the dinosaur debate. Audubon, mars/avril 1997, p. 38. Retour au texte.
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