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Qu’en est-il de la dérive des continents ?

Nos origines en questions, Chapitre 11

Table des matières

Chapitre 1Dieu existe-t-il ?


Chapitre 2Dieu a-t-il vraiment tout créé en 6 jours ?


Chapitre 3Vivons-nous dans un monde restitué ?


Chapitre 4Que faut-il penser de la datation au carbone 14 ?


Chapitre 5Comment peut-on voir des étoiles distantes dans un univers jeune ?


Chapitre 6Comment de mauvaises choses sont-elles arrivées ?


Chapitre 7N’y a-t-il pas des arguments en faveur de la théorie de l’évolution ?


Chapitre 8Qui était la femme de Caïn ?


Chapitre 9Les « fils de Dieu » / nephilim étaient-ils des extraterrestres ?


Chapitre 10Le déluge a-t-il été mondial ?


Chapitre 11Que faut-il penser de la dérive des continents ?


Chapitre 12Le déluge : d’où est venue cette gigantesque quantité d’eau ?


Chapitre 13Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?


Chapitre 14Comment les poissons ont-ils survécu au déluge ?


Chapitre 15Où sont tous les fossiles humains ?


Chapitre 16Qu’en est-il des périodes glaciaires ?


Chapitre 17Comment les animaux ont-ils pu atteindre l’Australie ?


Chapitre 18Quelle est l’origine des différentes « races » ?


Chapitre 19Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?


Chapitre 20Que puis-je faire ?

  • Les continents se sont-ils un jour scindés ?
  • La Bible en touche-t-elle un mot et le déluge y est-il pour quelque chose ?

Avant les années 1960, la plupart des géologues étaient catégoriques : les continents sont stationnaires. Une poignée d’entre eux avançaient l’idée que les continents s’étaient déplacés (dérive des continents) et, pour cela, ils étaient accusés par la majorité de tomber dans la fantaisie pseudo-scientifique. Aujourd’hui, les opinions ont changé, car la tectonique des plaques, comportant la dérive des continents, est la théorie qui prévaut. (Il est intéressant de noter que c’est un créationniste, Antonio Snider, qui a, le premier, en 1859, proposé l’idée d’un mouvement horizontal des continents causé de manière catastrophique par le déluge.1 Il était interpellé par la déclaration de Genèse 1.9,10 sur la concentration des mers en un endroit, impliquant qu’il n’y avait qu’une seule masse continentale).

Les géologues avancent plusieurs raisons pour justifier que les continents formaient jadis un seul bloc et se sont scindés depuis lors, notamment :

  • L’assemblage de type puzzle des continents (en prenant en compte le talus continental) ;
  • La corrélation des types de fossiles d’un bassin océanique à l’autre ;
  • Un motif « zébré » des inversions magnétiques parallèle aux rides médio-océaniques, dans la roche volcanique qui s’y forme : il indique une expansion des fonds océaniques ;
  • Des observations d’activité sismique interprétées comme des morceaux de l’ancien plancher océanique situés à présent à l’intérieur de la Terre.

La théorie actuelle, qui englobe celles de l’expansion océanique et de la dérive des continents, est connue sous le nom de la « tectonique des plaques ».2

La tectonique des plaques3

Les principes généraux de cette théorie sont les suivants.4 La surface de la Terre n’est pas une enveloppe continue. Elle est découpée en une mosaïque de plaques rigides, dites lithosphériques, formées de la croûte (ou écorce) terrestre et d’une partie du manteau. On distingue sept grandes plaques lithosphériques : eurasiatique, américaine, pacifique, Nazca, indo-australienne, antarctique et africaine.

Ces plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres et leurs limites sont des zones de forte activité sismique ou volcanique.

En effet, alors que les plaques sont indéformables, leurs bordures sont le siège de déformations. On en observe trois types :

  1. déformations en allongement : on parle d’expansion, d’extension ou encore de distension ;
  2. déformations en raccourcissement : elles se produisent par compression ;
  3. déformations en coulissement : elles se produisent au niveau d’une faille dite transformante.

Expliquons et illustrons les termes introduits :

  • L’expansion se produit lorsque deux plaques s’écartent l’une de l’autre : ainsi, dans les océans, du plancher océanique nouvellement formé apparaît au niveau des rides médio-océaniques et s’en écarte de part et d’autre, à la manière d’un double tapis roulant.
  • Des phénomènes de compression se produisent : 1°) soit lorsqu’une plaque s’enfonce (« plonge ») sous une autre : on parle de subduction (ex : la plaque pacifique s’enfonce sous celle qui porte le Japon) ; on rencontre beaucoup de volcans dans les zones de subduction. 2°) soit lorsque les continents de deux plaques différentes entrent en collision, faisant naître une chaîne montagneuse (ex : la plaque indo-australienne entrant en collision avec la plaque eurasiatique pour former l’Himalaya).
  • Quant à la formation de failles transformantes, on l’observe lorsque deux plaques glissent horizontalement l’une par rapport à l’autre (ex : la faille de San Andreas en Californie).

L’expansion océanique

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La dorsale médio-atlantique (indiquée par une flèche), bien visible sur cette carte topographique

Un argument avancé en faveur de la tectonique des plaques est l’expansion des fonds océaniques. On interprète les observations faites dans les bassins océaniques, le long des dorsales médio-océaniques (par exemple, la dorsale médio-atlantique et la dorsale du Pacifique Est) comme indiquant que les plaques divergent, la matière en fusion du manteau5 montant dans les brèches entre les plaques et refroidissant pour former une nouvelle croûte sous l’océan. La croûte la plus récente se situe à l’axe de la dorsale, les roches étant de plus en plus anciennes à mesure que l’on s’éloigne de cet axe. Dans le monde entier, on estime actuellement à environ 20 kilomètres cubes le volume de magma en fusion qui s’injecte chaque année au niveau des dorsales pour créer une nouvelle croûte océanique.6

Au moment du refroidissement, une partie des minéraux des roches originaires du manteau s’aimante à cause du champ magnétique terrestre et enregistre, de ce fait, la direction du champ à cet instant. Des preuves indiquent que le champ magnétique de la Terre a connu beaucoup d’inversions dans le passé. Ainsi, lors des phases d’inversion, une partie de la croûte océanique néoformée aurait acquis, en se refroidissant, une aimantation dans la direction inverse. Si l’expansion océanique est continue, on peut s’attendre à ce que le plancher océanique contienne une sorte d’ « enregistrement de bande magnétique » régulier des inversions.

Effectivement, dans de nombreux endroits, on a enregistré une structure dite « en peau de zèbre » comportant des « anomalies magnétiques » sous forme de bandes linéaires, parallèles à l’axe de la dorsale océanique et symétriques de part et d’autre de celle-ci.7

Problèmes d’une tectonique des plaques lente et progressive

S’il est vrai que le motif zébré s’est vu confirmé, les forages à travers le basalte adjacent aux dorsales ont mis en évidence que le motif net qui est enregistré lorsqu’on traîne un magnétomètre au-dessus de la dorsale, n’apparaît pas lorsqu’on procède à un véritable échantillonnage de la roche. La polarité magnétique change ici et là dans les trous de carottage, sans qu’on n’obtienne aucune répartition particulière en fonction de la profondeur.8 Cette observation est celle qu’on attendrait dans le cas d’une formation rapide du basalte combinée avec des inversions de champ rapides, mais pas dans celui d’une formation lente et progressive et des inversions lentes supposées par les uniformitaristes.

Le physicien Russell Humphreys a prédit la découverte de preuves d’inversions de champ rapides dans des coulées de lave suffisamment minces pour refroidir en quelques semaines.9 Il a émis l’hypothèse que ces inversions rapides aient pu se produire pendant le déluge de Noé. Ces signes d’inversions rapides ont été découverts plus tard par des chercheurs de renom, Coe et Prévot.10,11 Leurs derniers travaux12 ont confirmé ces découvertes et montré que les inversions magnétiques sont « étonnamment rapides ».

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Le motif magnétique de la roche volcanique formée sur le fond marin au niveau des dorsales médio-océaniques suggère des processus très rapides, et non des millions d’années. Les motifs de polarité patchwork sont la preuve de la formation rapide de la roche.

Un regard biblique

Les données scientifiques indiquent que les continents se sont éloignés les uns des autres dans le passé ; mais les vitesses actuelles de dérive de 2 à 15 cm par an peuvent-elles être légitimement extrapolées loin dans le passé ? Le présent est-il la clé du passé, comme le prétendent sérieusement les uniformitaristes ? Une telle extrapolation laisserait supposer qu’un bassin océanique ou une chaîne de montagnes se formeraient en environ 100 millions d’années.

La Bible ne parle directement ni de la dérive des continents ni de la tectonique des plaques. Mais si les continents formaient jadis un seul bloc, comme le suggère Genèse 1.9–10, et se sont scindés depuis, comment inclure ce fait dans une perspective biblique de la géologie avec une période de seulement quelques milliers d’années ?13

Travaillant au Los Alamos National Laboratory (Etats-Unis), le géophysicien John Baumgardner a utilisé des super-ordinateurs pour modéliser des processus ayant lieu dans le manteau terrestre, afin de montrer que le mouvement de la tectonique des plaques a pu se produire très rapidement et « spontanément ».14,15,16,17,18 Ce concept peut être qualifié de modèle de tectonique des plaques catastrophique19. A l’époque de la rédaction de ce livre, Baumgardner, scientifique créationniste, était reconnu pour avoir mis au point le meilleur modèle tridimensionnel au monde de la tectonique de plaques.

Un modèle de tectonique des plaques de type catastrophique

Le modèle proposé par Baumgardner commence avec un super-continent antédiluvien (« Que les eaux […] se rassemblent en un seul lieu », Genèse 1.9) et des roches denses de la croûte océanique. Le processus démarre quand le plancher océanique froid et dense commence à s’affaisser dans le manteau sous-jacent plus souple et plus mou. Les frictions engendrées par ce mouvement produisent de la chaleur, surtout sur les bords, ce qui assouplit le matériau du manteau adjacent et le rend moins résistant à l’affaissement du fond océanique.18 Les bords s’enfoncent plus rapidement, entraînant le reste du fond océanique avec eux, à la façon d’une courroie de transmission. Un mouvement plus rapide crée une friction et une température accrues dans le manteau avoisinant, ce qui diminue encore sa résistance de sorte que le fond océanique se déplace encore plus vite, et ainsi de suite. A son maximum, cette instabilité due à l’emballement thermique aurait engendré des vitesses de subduction se mesurant en mètres par seconde. Ce concept clé est appelé « subduction par emballement ».

Un fond océanique qui s’affaisse déplace le matériau du manteau et provoque, par là, un mouvement général du manteau dans son entier. Cependant, à mesure que le fond océanique s’affaisse et qu’il s’enfonce par une subduction rapide aux bords du super-continent antédiluvien, la croûte terrestre, en d’autres endroits, est soumise à une telle tension qu’elle se déchire (formation de rifts), rompant ainsi à la fois le super-continent antédiluvien et le fond océanique.

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La structure actuelle de la Terre (pas à l’échelle).20

Les zones en expansion de la croûte terrestre s’étendent rapidement le long des fissures du fond océanique sur près de 10 000 km où cette division se produit. Des matières chaudes du manteau, déplacées par les énormes plaques en cours de subduction, remontent jusqu’à la surface le long de ces zones d’expansion. Sur le fond océanique, ces matières chaudes du manteau transforment en vapeur des quantités d’eau phénoménales, créant un geyser linéaire de vapeur extrêmement chaude sur toute la longueur des centres en expansion (s’agirait-il des « sources du grand abîme » ? Genèse 7.11). On dispose peut-être ici de l’explication à la pluie qui dura 40 jours et 40 nuits de Genèse 7.12.

Le modèle de Baumgardner pour rendre compte du déluge dans l’histoire de la Terre est un modèle de type catastrophique basé sur la tectonique des plaques qui permet d’expliquer21 plus de phénomènes géologiques que le modèle classique et ses millions d’années.

  • Par exemple, la subduction rapide de la croûte océanique antédiluvienne dans le manteau produit une nouvelle croûte océanique beaucoup plus chaude, surtout sur ses 100 km supérieurs, pas seulement au niveau des dorsales en expansion mais partout. Plus chaud, le nouveau fond océanique est d’une densité moindre et, par conséquent, s’élève de 1 000 à 2 000 mètres par rapport à son niveau précédent, ce qui implique une augmentation spectaculaire du niveau général de la mer. Ce niveau marin plus élevé inonde les surfaces continentales et permet ainsi la formation de grandes zones de dépôts sédimentaires au sommet des continents précédemment surélevés. Le Grand Canyon, véritable gâteau de couches géologiques, illustre de façon spectaculaire ce qu’ont pu donner ces dépôts de sédiments. En bien des endroits, ce travail s’est accompli sans interruption sur plus de 1 000 km.22 L’explication uniformitariste d’une tectonique des plaques « lente et progressive » ne peut tout simplement pas rendre compte de l’existence de séquences aussi épaisses de couches sédimentaires continentales et aussi étendues.
  • En outre, la subduction rapide, dans le manteau, du fond océanique antédiluvien plus froid augmente la circulation de roche fluide visqueuse (état plastique mais non fondu) à l’intérieur du manteau. Ce flux du manteau (c.-à-d. ce brassage de matériaux au sein du manteau) modifie soudainement les températures à la limite manteau-noyau (discontinuité de Gutenberg – N.D.E.), car le manteau au voisinage du noyau est devenu significativement plus froid que le noyau sous-jacent. Cette différence a pour effet d’accélérer les mouvements de convection et la déperdition de chaleur du noyau. Le modèle suggère que ces conditions de convection accélérée dans le noyau ont produit des inversions géomagnétiques rapides. Celles-ci se seraient, à leur tour, traduites à la surface de la Terre et auraient été enregistrées sous forme des fameuses bandes23 d’anomalies magnétiques. Les inversions auraient cependant été irrégulières et localement inégales, tant latéralement qu’en profondeur, conformément à ce qu’indiquent les données24. Même les scientifiques uniformitaristes cités ci-dessus disent la même chose.

Ce modèle fournit donc un mécanisme qui explique comment les plaques ont pu se déplacer rapidement (en l’espace de quelques mois) sur le manteau et s’enfoncer. De plus, il prédit que le mouvement interplaques actuel devrait être très faible voire nul, car il se serait presque complètement arrêté une fois terminée la subduction de la totalité du fond océanique antédiluvien. On peut également s’attendre, d’après ce modèle, à ce que les fosses marines voisines des zones de subduction soient aujourd’hui remplies de sédiments intacts datant de la fin du déluge et postérieurs à celui-ci, et c’est ce que l’on observe.

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Le mouvement des plaques crustales de la Terre lors de la « subduction par emballement »

Certains aspects du modèle de Baumgardner relatifs au manteau ont été reproduits par d’autres personnes indépendantes et ont ainsi été vérifiés.25,26,27 En outre, le modèle de Baumgardner prédit que comme cette subduction par emballement thermique de morceaux de croûte du fond océanique froid s’est produite relativement récemment, c’est-à-dire pendant le déluge (il y a environ 5 000 ans), il ne s’est pas écoulé suffisamment de temps pour que ces blocs de croûte soient entièrement « assimilés » dans le manteau environnant. On devrait donc encore en trouver au-dessus de la limite manteau-noyau (jusqu’où ils ont plongé). Effectivement, des indices de la présence de tels blocs relativement froids et non assimilés ont été enregistrés lors d’études sismiques.28,29,30

Le modèle fournit également un mécanisme pour le retrait des eaux du déluge. Le psaume 104.6–7 décrit la diminution des eaux qui auparavant couvraient les montagnes et le verset 8, « Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées », implique qu’à la fin du déluge les forces tectoniques dominantes s’exerçaient dans le sens vertical, contrairement aux forces horizontales dominantes durant la phase d’expansion.

Des collisions entre plaques érigent des montagnes, tandis que le refroidissement du nouveau fond océanique augmente la densité de ce dernier, provoquant son affaissement et, par là, l’approfondissement des nouveaux bassins océaniques accueillant les eaux du déluge en retrait. Il est peut-être significatif que « les montagnes d’Ararat » (Genèse 8.4), destination finale de l’arche au 150e jour du déluge, soient situées dans une région d’activité tectonique intense que l’on pense être à la jonction de trois plaques de la croûte terrestre.31

Si l’on extrapole dans le passé un mouvement actuel de quelques centimètres par an, comme le font les uniformitaristes, le pouvoir explicatif de leur modèle classique de tectonique des plaques atteint vite ses limites. Par exemple, même à une vitesse de 10 cm/an, on peut douter que les forces résultant de la collision des plaques indo-australienne et eurasienne aient été suffisantes pour ériger la chaîne de l’Himalaya. En revanche, un catastrophisme diluvial associé à la tectonique des plaques peut expliquer comment ces dernières ont pu, pendant un court laps de temps, vaincre la résistance visqueuse du manteau grâce à d’énormes forces d’origine catastrophique qui étaient à l’œuvre et ont rapidement diminué pour revenir aux niveaux de mobilité que nous connaissons aujourd’hui.

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Une des images informatiques de Baumgardner montrant le mouvement de la plaque

La séparation des continents résout ce qui apparaît comme des énigmes géologiques. Par exemple, elle explique les ressemblances frappantes de couches sédimentaires au nord-est des Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Elle explique également l’absence de ces mêmes couches dans la région intermédiaire du bassin océanique de l’Atlantique Nord, ainsi que des similarités géologiques trouvées dans certaines parties de l’Australie, en Afrique du Sud, en Inde et en Antarctique.

Conclusion

La bouillante opposition initiale à l’idée d’une tectonique des plaques s’est finalement évaporée parce que le cadre de raisonnement que celle-ci propose offre des solutions. Le modèle de type catastrophique que nous avons décrit reprend ces éléments d’explication, mais intègre en plus les preuves, partout présentes dans le monde, d’une inondation massive et de processus géologiques catastrophiques. Des améliorations futures du modèle aideront peut-être à comprendre, dans le cadre du déluge de Noé, l’ordre et la distribution des fossiles (voir le chap. 15).

La Bible est muette sur la tectonique des plaques. Beaucoup de créationnistes y voient un levier pour déceler certains mystères de l’histoire de notre planète ; d’autres préfèrent jouer la prudence devant cette idée nouvelle, radicale, et les travaux restant à entreprendre pour en clarifier les détails. D’importantes modifications viendront peut-être donner à cette théorie une force explicative encore plus grande, tout comme il se peut que des découvertes futures nous obligent à l’abandonner. Le progrès scientifique est à ce prix. Les modèles scientifiques vont et viennent, « mais la Parole du Seigneur demeure éternellement » (1 Pierre 1.25).

Références

  1. Snider-Pellegrini, A., La Création et ses Mystères Dévoilés, Franck & Dentu, Paris, 1858/9. Retour au texte.
  2. Certains géologues sont toujours sceptiques quant à différents aspects de la tectonique des plaques. Retour au texte.
  3. Présentation générale remaniée et augmentée par l’éditeur français. [N.D.E.] Retour au texte.
  4. Nevins, S.E. [Austin, S.A.], Continental drift, plate tectonics, and the Bible, in : Up with Creation! Gish, D.R. et Rohrer, D.H. (edr.), Creation-Life Publishers, San Diego, CA, p. 173–180, 1978. Voir également Longman Illustrated Dictionary of Geology, Longman Group, Essex, R.-U., p. 137–172, 1982. Retour au texte.
  5. Zone intermédiaire située entre la croûte terrestre et le noyau, jusqu’à une profondeur d’environ 2 900 km. Retour au texte.
  6. Cann, J., Subtle minds and mid-ocean ridges, Nature 393:625, 627, 1998. Retour au texte.
  7. Cox, A., (edr.), Plate ectonics and geomagnetic reversals, W.H., Freeman and Co., San Francisco, CA, p. 138–220, 1973. Retour au texte.
  8. Hall, J.M. et Robinson, P.T., Deep crustal drilling in the North Atlantic Ocean, Science 204:573–586, 1979. Retour au texte.
  9. Humphreys, D.R., Reversals of the earth’s magnetic field during the Genesis Flood, Proc. 1st ICC, Pittsburgh, PA, 2:113–126, 1986. Retour au texte.
  10. Coe, R.S. et Prévot, M., Evidence suggesting extremely rapid field variation during a geomagnetic reversal, Earth and Planetary Science Letters 92:292–298, 1989. Retour au texte.
  11. Pour des détails, voir Snelling, A.A., « Fossil » magnetism reveals rapid reversals of the Earth’s magnetic field, Creation 13(3):46–50, 1991; creation.com/magrev. Retour au texte.
  12. Coe, R.S., Prévot, M. et Camps, P., New evidence for extraordinary rapid change of the geomagnetic field during a reversal, Nature 374:687–692, 1995. Pour en lire des commentaires, voir Snelling, A.A., The « principle of least astonishment » ! Journal of Creation 9(2):138–139, 1995; creation.com/magrev2. Retour au texte.
  13. Certaines personnes ont suggéré que les continents (chargés de leurs strates fossilifères déposées par le déluge) se sont séparés jusqu’à atteindre leur position actuelle, par ex., à la période de la tour de Babel, car Genèse 10.25 dit que « la terre fut divisée » aux jours de Péleg. Mais le mot hébreu traduit par « la terre » peut aussi facilement désigner les personnes (nations) divisées à cause de l’épisode de Babel. De plus, le court laps de temps impliqué soulève d’énormes difficultés si l’on veut prendre en compte l’énergie thermique qui aurait dû être dissipée, sans parler de la destruction à la surface de la Terre occasionnée par ce mouvement continental rapide. Cela aurait été une catastrophe mondiale aussi dévastatrice que le déluge lui-même. Retour au texte.
  14. Baumgardner, J.R., Numerical simulation of the large-scale tectonic changes accompanying the Flood, Proc. 1st ICC, Pittsburgh, PA, 2:17–30, 1986. Retour au texte.
  15. Baumgardner, J.R., 3-D finite element simulation of the global tectonic changes accompanying Noah’s Flood, Proc. 2nd ICC 2:35–45, 1990. Retour au texte.
  16. Baumgardner, J.R., Computer modeling of the large-scale tectonics associated with the Genesis Flood, Proc. 3rd ICC, p. 49–62, 1994. Retour au texte.
  17. Beard, J., How a supercontinent went to pieces, New Scientist 137:19, 16 janvier 1993. Retour au texte.
  18. Baumgardner, J.R., Runaway subduction as the driving mechanism for the Genesis Flood, Proc. 3rd ICC, Pittsburgh, PA, p. 63–75, 1994. Retour au texte.
  19. Catastrophic plate tectonics (CPT) model. [N.D.E.] Retour au texte.
  20. « Plaque continentale » doit être compris comme « partie continentale d’une plaque (lithosphérique) », même chose pour « plaque océanique ». [N.D.E.] Retour au texte.
  21. Austin, S.A., Baumgardner, J.R., Humphreys, D.R., Snelling, A.A., Vardiman, L. et Wise, K.P., Catastrophic plate tectonics : a global Flood model of Earth history, Proc. 3rd ICC, Pittsburgh, PA, p. 609–621, 1994. Retour au texte.
  22. Austin, S.A. (edr.), Grand Canyon : Monument to Catastrophe, Institute for Creation Research, Santee, CA, 1994. Retour au texte.
  23. Humphreys, D.R., Has the earth’s magnetic field ever flipped ? Creation Research Society Quarterly 25(3):130–137, 1988. Retour au texte.
  24. Hall, J.M. et Robinson, P.T., Deep crustal drilling in the North Atlantic Ocean, Science 204:573–586, 1979. Retour au texte.
  25. Weinstein, S.A., Catastrophic overturn of the Earth’s mantle driven by multiple phase changes and internal heat generation, Geophysical Research Letters 20:101–104, 1993. Retour au texte.
  26. Tackley, P.J., Stevenson, D.J., Glatzmaier, G.A. et Schubert, G., Effects of an endothermic phase transition at 670 km depth on spherical mantle convection, Nature 361:699–704, 1993. Retour au texte.
  27. Moresi, L., et Solomatov, V., Mantle convection with a brittle lithosphere : thoughts on the global tectonic styles of the earth and Venus, Geophysical Journal International 133:669–682, 1998. Retour au texte.
  28. Grand, S.P., Mantle shear structure beneath the Americas and surrounding oceans, Journal of Geophysical Research 99:11591–11621, 1994. Retour au texte.
  29. Vidale, J.E., A snapshot of whole mantle flow, Nature 370:16–17, 1994. Retour au texte.
  30. Vogel, S., Anti-matters, Earth : The Science of Our Planet, p. 43–49, août 1995. Retour au texte.
  31. Dewey, J.F., Pitman, W.C., Ryan, W.B.F. et Bonnin, J., Plate tectonics and the evolution of the Alpine System, Geological Society of America Bulletin 84:3137–3180, 1973. Retour au texte.

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