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Dieu a-t-il vraiment tout créé en 6 jours ?

Nos Origines en Questions, Chapitre 2

Table des matières

Chapitre 1Dieu existe-t-il ?


Chapitre 2Dieu a-t-il vraiment tout créé en 6 jours ?


Chapitre 3Vivons-nous dans un monde restitué ?


Chapitre 4Que faut-il penser de la datation au carbone 14 ?


Chapitre 5Comment peut-on voir des étoiles distantes dans un univers jeune ?


Chapitre 6Comment de mauvaises choses sont-elles arrivées ?


Chapitre 7N’y a-t-il pas des arguments en faveur de la théorie de l’évolution ?


Chapitre 8Qui était la femme de Caïn ?


Chapitre 9Les « fils de Dieu » / nephilim étaient-ils des extraterrestres ?


Chapitre 10Le déluge a-t-il été mondial ?


Chapitre 11Que faut-il penser de la dérive des continents ?


Chapitre 12Le déluge : d’où est venue cette gigantesque quantité d’eau ?


Chapitre 13Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?


Chapitre 14Comment les poissons ont-ils survécu au déluge ?


Chapitre 15Où sont tous les fossiles humains ?


Chapitre 16Que savons-nous sur les périodes glaciaires ?


Chapitre 17Comment les animaux ont-ils pu atteindre l’Australie ?


Chapitre 18Quelle est l’origine des différentes « races » ?


Chapitre 19Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?


Chapitre 20Que puis-je faire ?

  • Les jours de la création sont-ils des jours ordinaires ?
  • Il pourrait s’agir de longues périodes, pourquoi six jours ?
  • La longueur des jours influence-t-elle ma compréhension de l’Evangile ?
  • Peut-on parler de « jours » sans le Soleil durant les trois premiers ?
  • Genèse 2 contredit-il Genèse 1 ?
  • Comment devons-nous comprendre la Bible ?

La question est importante.

Bible-Genesis

Si les jours de la création sont en réalité des « âges géologiques » de millions d’années, le message évangélique est détruit dans ses fondements, car la mort, les maladies et la souffrance auraient existé avant la chute. Cette idée révèle aussi une mauvaise approche des Ecritures, celle qui consiste à soumettre l’interprétation de la Parole de Dieu aux théories faillibles d’hommes pécheurs.

C’est un bon exercice que de lire le premier chapitre de la Genèse en faisant abstraction d’influences extérieures qui déterminent à l’avance ce qu’on entend par « jour ». Laissez les mots du passage vous parler.

En se prêtant à cet effort d’honnêteté, on s’aperçoit sans nul doute possible que Dieu a créé l’univers, la Terre, le Soleil, la Lune et les étoiles, les plantes et les animaux, et les deux premiers êtres humains en six jours ordinaires (d’environ 24 heures). On admettra aussi que jamais l’idée de millions d’années ne transparaît de ce récit.

Cependant, la majorité des chrétiens du monde occidental (y compris beaucoup de responsables chrétiens), soit n’insistent pas sur le fait qu’il s’agit de six jours ordinaires, soit acceptent et enseignent qu’il s’agit de longues périodes de temps allant jusqu’à des millions et des milliards d’années.

Comment Dieu communique-t-Il Sa pensée ?

Il communique Sa pensée par le langage. Quand Il fit le premier homme, Adam, Il le « programma » pour qu’il soit à même de parler, pour établir une communication avec Lui. Le langage humain est fait de mots utilisés dans un contexte spécifique qui concerne la réalité environnante.

Dieu peut donc révéler des choses aux hommes, qui peuvent en retour communiquer avec Dieu, puisque les mots ont un sens et sont porteurs d’un message compréhensible. S’il n’en était pas ainsi, pourrions-nous communiquer entre nous, ou avec Dieu, ou Dieu avec nous ?

« La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples. » (Psaume 119.130)

Six jours, pourquoi si long ?

Romains 3.4a : « Que Dieu soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. »

Voir dans les « jours » de la création autre chose que des jours ordinaires, c’est interdire aux paroles de l’Ecriture de nous parler comme le réclament les conditions d’une bonne communication : en respectant le contexte. C’est se laisser influencer par des idées étrangères à l’Ecriture. Le premier qui a fait cela a créé un précédent qui a permis d’interpréter n’importe quelle parole selon les idées préconçues du lecteur. En fin de compte, on arrive à une rupture de la communication, puisque les mêmes mots dans le même contexte peuvent signifier différentes choses à différentes personnes.

Les Pères de l’Eglise : La plupart des « pères de l’église » considéraient les jours comme des jours ordinaires.1 Il est vrai que certains d’entre eux n’enseignaient pas les « jours » de la création comme tels. Beaucoup d’entre eux, influencés par la philosophie grecque, considéraient que les jours étaient des jours allégoriques. D’après eux, les « jours » de la création se référaient aux activités de Dieu qui, par définition hors du temps, ne pouvait donc parler de jours au sens humain.2 A l’inverse de nos interprètes modernes, ils avaient beaucoup de mal à accepter que Dieu ait pu prendre un temps aussi long que six jours.

Par conséquent, l’interprétation non littérale des « jours » provenait d’influences extra-bibliques (c’est-à-dire extérieures à la Bible) et non des seules paroles de la Bible !

Ce précédent est une ornière dont il est encore difficile de sortir aujourd’hui. Voici ce que dit Martin Luther, l’homme par qui la Réforme est arrivée :

« Les Jours de la Création étaient des jours de durée ordinaire. Il faut comprendre que ces jours étaient des jours comme nous les entendons aujourd’hui (veros dies), contrairement à ce qu’ont pu dire les Saints Pères. Lorsque nous nous apercevons que leurs opinions contredisent l’enseignement de la Bible, nous nous inclinons, les considérant comme nos anciens. Néanmoins, malgré eux, nous n’amoindrirons pas l’autorité de l’Ecriture. »3

Les conducteurs spirituels d’aujourd’hui : De nos jours, beaucoup de conducteurs spirituels rejettent l’idée que les jours de la création puissent être des jours ordinaires, basés sur la rotation de la Terre (jours sidéraux). Cependant, lorsqu’on recherche leurs véritables raisons, on s’aperçoit que ce sont des influences extérieures à l’Ecriture qui sont la cause ultime de leur rejet (en particulier la croyance en un univers vieux de milliards d’années).

N’ayons pas peur de le répéter : ces conducteurs eux-mêmes reconnaissent que le texte de Genèse 1, pris au sens littéral, semble enseigner six jours ordinaires. Mais ils affirment quand même qu’il ne peut en être ainsi à cause de l’âge de l’univers ou à cause de telle ou telle raison extra-biblique !

Lisez les citations représentatives suivantes de plusieurs auteurs verses dans les Ecritures, considérés comme conservateurs tout en n’acceptant pas les jours de la Genèse comme des jours ordinaires :

« Une lecture superficielle de Genèse 1 donne l’impression que tout le travail créateur s’est effectué en six jours de 24 heures, […] ce qui semble aller à l’encontre des découvertes scientifiques modernes qui font remonter la création de la planète Terre à plusieurs milliards d’années. »4

« […] nous avons montré qu’il est possible que Dieu ait créé la Terre et la vie qui s’y trouve en une série de jours de création qui représentent de longues périodes. Vu l’âge apparent de la Terre, ce n’est pas seulement possible, c’est probable. »5

On a l’impression que ces théologiens considèrent la « nature » comme le 67e livre de la Bible, avec la nuance qu’il a plus d’autorité que les 66 autres ! Lisez maintenant attentivement la déclaration de Charles Haddon Spurgeon (1877) :

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C.H. Spurgeon

« Nous sommes invités, frères, le plus sérieusement du monde à nous éloigner de l’ancienne foi de nos pères à cause de prétendues découvertes de la science. Qu’est-ce que la science ? La méthode par laquelle l’homme essaye de cacher son ignorance. C’est déplorable, mais c’est la réalité. Ne soyez pas dogmatiques en théologie, mes frères, disent-ils, c’est une iniquité ; mais pour des hommes de science, c’est un comportement correct. On nous demande de ne jamais affirmer quelque chose haut et fort ; mais les scientifiques, eux, ont le droit de clamer avec effronterie ce qu’ils ne peuvent pas prouver, et ils demandent de notre part une foi beaucoup plus crédule que celle de nos croyances. Il nous faudrait, en vérité, prendre nos Bibles et conformer, mouler notre croyance dans les enseignements toujours mouvants d’hommes soi-disant scientifiques ! Mais quelle folie ! Hé bien ! Remontez-le, ce cortège de la science – de la fausse science – on en trouvera les traces dans le monde entier : théories abandonnées, faux raisonnements volés en éclats, hypothèses jetées aux oubliettes, hommes jadis adulés aujourd’hui ridiculisés ; ce sont des actes de notoriété universelle. Vous les reconnaîtrez facilement, les endroits où ces érudits ont mobilisé leur esprit et leur intelligence : partout, c’est jonché des détritus de leurs théories. »6

Ceux qui utilisent la science historique (telle qu’avancée par des savants qui, dans leur majorité, ignorent la révélation écrite de Dieu) pour interpréter la Bible, pour nous enseigner des choses sur Dieu, ont des problèmes de priorité. Créatures déchues et faillibles, nous avons besoin de la Parole écrite de Dieu, de l’illumination du Saint-Esprit pour comprendre correctement l’histoire naturelle. Berkhof, théologien systématique respecté, a déclaré :7

« Depuis l’entrée du péché dans le monde, l’homme ne peut amasser de connaissances vivifiantes sur Dieu par Sa révélation générale que s’il étudie celle-ci à la lumière de l’Ecriture, dans laquelle les éléments de la révélation personnelle originelle de Dieu, obscurcis et pervertis par le fléau du péché, se trouvent réédités, corrigés et interprétés. […] D’aucuns sont enclins à parler de la révélation générale de Dieu dans la nature comme d’une deuxième source de révélation, mais comment embrasser ce point de vue puisque la nature désigne ici celle qui est interprétée à la lumière de l’Ecriture ? »

En d’autres mots, les chrétiens doivent édifier leur pensée sur la Bible, et non pas sur la fausse science.

Les « jours » de Genèse 1

Que dit la Bible sur le sens du mot « jour » en Genèse 1 ? Certes, un mot peut avoir plus d’une signification, en fonction du contexte. Par exemple, en français, le mot « jour » peut avoir beaucoup de sens différents. Prenons le cas de la phrase suivante : « Au petit jour, elle quitta la demeure paternelle et marcha pendant deux jours pour essayer d’arriver au marché tant qu’il ferait encore jour. » Ici, la première occurrence du mot « jour » désigne un moment dans la journée, à savoir l’aube ; le deuxième « jour », précédé d’un adjectif numéral, signifie un jour ordinaire, et la troisième occurrence se réfère simplement à la période diurne d’une journée de 24 heures. Donc, les mots peuvent avoir différents sens en fonction du contexte.

Le fondement intellectuel du chrétien, c’est la Bible.

Pour comprendre le sens du mot « jour » dans Genèse 1, il faut savoir comment le mot hébreu qui signifie « jour », yom, est utilisé dans le contexte de l’Ecriture. Voyez les points ci-après :

  • Une concordance typique vous dira que yom peut avoir une série de significations : une période de lumière par opposition à la nuit, une période de 24 heures, un temps, un point déterminé dans le temps ou une année.
  • Un lexique hébreu-anglais8 (dictionnaire unidirectionnel hébreu – anglais) classique à l’autorité reconnue propose sept entrées et plusieurs sous-entrées pour le sens du mot yom, mais défi nit les jours de la création en Genèse 1 comme des jours ordinaires, sous l’acception « jour tel que défi ni par soir et matin ».
  • Un nombre ordinal et l’expression « soir et matin » sont utilisés pour chacun des six jours de la création (Genèse 1.5,8,13,19,23,31).
  • Ailleurs dans la Bible, yom est utilisé 410 fois avec un nombre et à chaque fois cela désigne un jour ordinaire9 – pourquoi Genèse 1 ferait-il exception ?10
  • Toujours ailleurs dans la Bible, yom est utilisé avec le mot « soir » ou le mot « matin »11 23 fois. A 38 reprises, « soir » et « matin » apparaissent ensemble, mais sans qu’il soit fait mention de yom. Ces 61 occurrences parlent d’un jour ordinaire – pourquoi en serait-il autrement dans Genèse 1 ?12
  • Dans Genèse 1.5, yom apparaît associé au mot « nuit ». Ailleurs dans la Bible, « nuit » est utilisé avec yom 53 fois, et chaque fois avec la signification d’un jour ordinaire. Là encore, pourquoi Genèse 1 ferait-il exception ? Dans ce passage, même l’emploi du mot « lumière » associé à yom détermine un sens de jour ordinaire.13
  • Le mot hébreu pour « jour », yom, est utilisé de différentes manières en Genèse 1, mais qui montrent toutes que les jours étaient des jours ordinaires.

  • Le pluriel de yom, qui n’apparaît pas en Genèse 1, peut être utilisé pour véhiculer l’idée d’une période de temps plus longue, par exemple « en ces jours ».14 Ajouter ici un nombre n’aurait absolument aucun sens. Tandis qu’en Exode 20.11, où un nombre est utilisé avec jours, il est fait référence sans nul doute possible à six jours sidéraux (6 rotations de la Terre sur elle-même).
  • L’hébreu biblique possède dans son langage des mots qui véhiculent très clairement le sens de longues périodes de temps ou d’un temps indéfini (comme olam ou qedem), cependant aucun de ces mots n’est utilisé en Genèse 1.15 Si les jours ou années étaient censés représenter de longues périodes de temps, ils auraient pu être comparés aux grains de sable.
  • James Barr (titulaire de la chaire d’hébreu à l’université d’Oxford), qui lui-même ne considère pas Genèse comme un récit véridique, admet cependant, en ce qui concerne le langage de Genèse 1 :

    « D’après ce que je sais, aucun professeur d’hébreu ou d’Ancien Testament dans aucune université de renommée mondiale ne nie que l’auteur (ou les auteurs) de Genèse 1–11 ait eu l’intention de véhiculer à ses lecteurs les idées que : (a) la création a eu lieu en une série de six jours semblables aux jours de 24 heures que nous connaissons ; (b) les chiffres contenus dans les généalogies de la Genèse fournissent par simple addition une chronologie du commencement du monde jusqu’à certains événements de l’histoire biblique ; et (c) le déluge de Noé est censé avoir recouvert toute la Terre et exterminé tous les hommes et les animaux sauf ceux de l’arche. »16

Déclaration semblable du Professeur libéral Marcus Dods du New College d’Edimbourg, au 19e siècle :

« … si, par exemple, dans ces chapitres le mot jour ne signifie pas une période de 24 heures, alors l’interprétation de l’Ecriture n’a aucun avenir. »17

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Martin Luther

Conclusion : Si nous sommes prêts à laisser le sens des mots s’imposer à notre esprit selon le contexte et les définitions naturelles, sans être influencés par des idées extérieures, nous ne pouvons que conclure que le mot « jour » de Genèse 1 – flanqué d’un nombre, accompagné de l’expression « soir et matin » et, pour le jour 1, des mots « lumière et ténèbres » – signifie sans aucun doute un jour ordinaire (environ 24 heures).

A l’époque de Martin Luther, certains commentateurs disaient que Dieu avait tout créé en seulement un jour ou en un instant. Dixit Luther :

« Si Moïse a écrit que Dieu a créé les cieux et la terre et tout ce qui s’y trouve en six jours, ne lui fais pas dire autre chose et ne t’aventure pas à commenter le récit en affirmant que les six jours n’en étaient qu’un seul. Si tu ne peux pas comprendre comment cette œuvre a pu se faire en six jours, alors accorde au Saint-Esprit l’honneur d’être plus érudit que toi. Car il t’est demandé de ne pas oublier que ce que tu lis dans l’Ecriture, Dieu Lui-même l’a écrit. Et parce que c’est Dieu qui parle, il n’y a pas lieu pour toi de faire dire à Sa parole ce que toi, tu aimerais qu’elle dise. »18

Jean Calvin déclare une chose semblable :

« Bien que la durée du monde, qui décline maintenant jusqu’à sa fi n ultime, n’ait pas encore atteint six mille ans, […] l’œuvre de Dieu a été achevée, non en un seul moment, mais en six jours. »19

Luther et Calvin furent le fer de lance de la Réforme protestante, qui ramena l’Eglise à l’Ecriture – Sola Scriptura (l’Ecriture seule). Ces deux hommes étaient catégoriques : Genèse 1 enseigne une création en six jours ordinaires achevée il y quelques milliers d’années seulement.

Pourquoi six jours ?

Les versets d’Exode 31.12 et suivants déclarent que Dieu a ordonné à Moïse de dire aux enfants d’Israël :

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Jean Calvin

On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Eternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour Il a cessé son œuvre et Il s’est reposé. (Exode 31.15–17)

Ensuite, Dieu donna à Moïse deux tables de pierre sur lesquelles se trouvaient les commandements divins, écrits du doigt de Dieu (Exode 31.18).

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Dieu étant infini en puissance et en sagesse, nous ne doutons pas qu’Il ait pu créer l’univers et tout ce qu’il contient instantanément, en six secondes ou six minutes ou six heures – après tout, rien n’est impossible à Dieu (Luc 1.37).

La question à se poser est celle-ci : « Pourquoi Dieu a-t-Il mis si longtemps ? » « Pourquoi étaler sa création sur six jours ? » La réponse est également donnée dans Exode 20.11, et celle-ci est la raison d’être du quatrième commandement :

« Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui y est contenu, et Il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

La semaine de sept jours ne trouve sa raison d’être que dans l’Ecriture. Dans ce passage de l’Ancien Testament, Dieu ordonne à son peuple, Israël, de travailler pendant six jours et de se reposer pendant un jour – voilà la raison pour laquelle Il a délibérément étalé son acte créateur sur six jours. Il a, pour l’homme, créé un précédent exemplaire et notre semaine y trouve son modèle. Maintenant, si Dieu avait tout créé en six mille ans, ou six millions d’années qui auraient été suivies par un repos de mille ans ou d’un million d’années, on aurait là une semaine particulièrement intéressante !

On entend parfois dire que le passage d’Exode 20.11 n’est qu’une analogie, dans le sens que l’homme doit travailler et se reposer, et non un enseignement de six jours ordinaires à prendre au sens littéral, suivis d’un jour ordinaire compris au sens littéral. Cependant, des personnes compétentes versées dans les Ecritures ont montré que le langage de ce commandement ne fait pas penser à une analogie ou à une pensée archétype, mais plutôt à un ordre d’imitation, à un précédent divin qui doit être suivi.20 En d’autres mots, entendez qu’il faut travailler pendant six jours puis se reposer pendant un jour parce que Dieu en a montré l’exemple.

On entend également dire que l’expression scripturaire « les cieux et la terre » se réfère uniquement à la planète et, peut-être, au système solaire, mais pas à l’univers entier. Toutefois, le verset donné plus haut dit clairement que Dieu a tout créé en six jours – en six jours ordinaires et consécutifs. Relisez le commandement s’il le faut.

L’expression « les cieux et la terre » dans l’Ecriture est une figure de rhétorique appelée mérisme, qui est la division d’un sujet en ses différentes parties21, le sujet étant ici la totalité de ce qui est créé. Une analyse linguistique des mots « ciel/cieux » et « terre » dans l’Ecriture montre qu’ils se réfèrent à la totalité de la création (les Hébreux n’avaient pas de mot équivalent à « l’univers »). Par exemple, en Genèse 14.19, Dieu est appelé « maître du ciel et de la terre. » En Jérémie 23.24, Dieu, parlant de Lui-même, dit qu’Il remplit « les cieux et la terre ». Voir également Genèse 14.22, 2 Rois 19.15, 2 Chroniques 2.12, Psaumes 115.15, 121.2, 124.8, 134.3, 146.6 et Esaïe 37.16.

Il n’y a donc aucune raison valable pour limiter la portée d’Exode 20.11 à la planète Terre et à son atmosphère, ou au système solaire à lui seul. Ainsi, Exode 20.11 montre bien que c’est tout l’univers qui a été créé en six jours ordinaires.

Implication

Les jours de la création étant des jours de longueur ordinaire, si l’on additionne les années que donne l’Ecriture (à condition qu’il n’y ait pas de « trous » dans les généalogies22, on obtient pour l’univers un âge de six mille ans seulement.23

Objections à l’interprétation littérale des jours dans Genèse 1

1re objection : La « science » a démontré que la Terre et l’univers remontant à des milliards d’années ; par conséquent les « jours » de la création doivent signifier de longues périodes de temps (ou des périodes indéfinies).

Réponse : a) L’âge de la Terre est déterminé par des méthodes humaines faillibles, elles-mêmes basées sur des hypothèses non prouvées ; il n’est donc pas prouvé que la Terre soit âgée de milliards d’années.24,25,26,27,28,29,30

b) Cet âge infondé est utilisé pour imposer une interprétation du langage de la Bible. En bref, pour interpréter la Bible, on donne voix au chapitre à des hommes faillibles qui proposent des théories tout aussi faillibles. Dans ce cas, le langage comme moyen de communication a-t-il encore un avenir ?

c) Les savants évolutionnistes prétendent que les couches fossilifères sur la surface de la Terre remontent à des centaines de millions d’années. Dire oui à cette interprétation des données, c’est accepter la mort, l’effusion de sang, les maladies, les ronces, les épines et la souffrance avant le péché d’Adam.

La Bible dit clairement31,32,33,34,35,36 que la mort et toutes ces choses sont une conséquence du péché.37 En Genèse 1.29–30, Dieu réserve à Adam et Eve ainsi qu’aux animaux de manger des plantes (c’est ce qui ressort d’une lecture de la Genèse et de sa compréhension littérale, comme Jésus l’a fait dans Matthieu 19.3–6). En fait, on voit ici une distinction théologique entre les animaux et les plantes. Les êtres humains et les animaux supérieurs sont décrits en Genèse 1 comme ayant en eux un « nephesh », ou principe de vie. (Cela est vrai au moins pour les animaux vertébrés terrestres ainsi que pour les oiseaux et les poissons : Genèse 1.20,24). Les plantes n’ont pas ce « nephesh » – elles ne sont pas vivantes au même titre que les animaux. Elles ont été données comme aliments.

Il n’a été permis à l’homme de manger de la viande qu’après le déluge (Genèse 9.3), c’est une raison supplémentaire pour croire que Genèse 1.29–30 parle du menu végétarien de l’homme et des animaux tel qu’il prévalait au commencement. En outre, Genèse 9.2 rapporte un changement de comportement des animaux face à l’homme.

Dieu avertit Adam (Genèse 2.17) que s’il mangeait de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », il mourrait. Le sens grammatical de l’hébreu est en réalité « mourant, tu mourras ». En d’autres mots, son geste provoquerait le commencement d’un processus de mort physique. La mort spirituelle y est également clairement impliquée (séparation d’avec Dieu).

Après la désobéissance d’Adam, l’Eternel revêtit Adam et Eve d’« habits de peau » (Genèse 3.21).38 Pour cela, Il dut tuer et répandre le sang d’au moins un animal. Hébreux 9.22 résume la raison de cet acte :

« Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. »

Pour qu’il y ait rémission des péchés, Dieu exige qu’il y ait effusion de sang. Ce premier sacrifice dans le jardin d’Eden était prémonitoire du grand sacrifice de Jésus-Christ, qui a versé son sang sur la croix comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29).

Si maintenant le jardin d’Eden a été planté sur des montagnes de fossiles vieux de millions d’années, alors il y eut effusion de sang avant l’entrée du péché ! Voilà détruit le fondement de la rédemption. La Bible est claire : le péché d’Adam amena la mort et la souffrance dans le monde. Comme Romains 8.19–22 le rappelle, toute la création « soupire » à cause des effets de la chute d’Adam, et sera libérée « de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (verset 21). Il faut également garder à l’esprit que les ronces sont apparues après la malédiction. Comme l’on trouve des ronces fossilisées, celles-ci ne peuvent s’être formées qu’après qu’Adam et Eve eurent péché.

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La peine de mort prononcée sur Adam était à la fois une malédiction et une bénédiction. Malédiction, car la mort est une chose horrible et nous rappelle continuellement la laideur du péché, et bénédiction, car la conséquence du péché, la séparation d’avec Dieu, n’est pas obligatoirement éternelle. La mort a empêché qu’Adam et sa descendance vivent éternellement dans un état de péché, avec toutes ses conséquences. Et parce qu’elle était la juste punition du péché, Jésus-Christ a souffert la mort physique, répandu son sang pour affranchir les descendants d’Adam des conséquences du péché. L’apôtre Paul explique cela en détail dans Romains 5 et 1 Corinthiens 15.

Le livre de l’Apocalypse, aux chapitres 21 et 22, déclare qu’il y aura un jour « de nouveaux cieux et une nouvelle terre » et qu’il n’y aura « plus de mort » ni « plus de malédiction », comme avant l’entrée du péché dans le monde. Et si des animaux en font partie, il est évident que la mort ne les touchera pas, qu’ils ne se dévoreront pas entre eux, et qu’ils ne seront nullement dangereux pour les rachetés !

En fin de compte, faire reposer le récit de la création sur un monde vieux de millions d’années, c’est détruire les fondements du message de la croix.

2e objection : D’après Genèse 1, le Soleil n’a pas été créé avant le quatrième jour. Comment a-t-il pu y avoir des jours ordinaires, si le Soleil n’existait pas encore ?

Réponse : a) Rappelons une fois encore combien il est important de laisser le langage de la Parole de Dieu nous parler. Si nous abordons Genèse 1 sans idée préconçue – voir plus haut – nous voyons que chacun des six jours de la création apparaît avec le mot hébreu yom accompagné d’un nombre et de l’expression « soir et matin ». Les trois premiers jours sont décrits de la même manière que les trois jours suivants. Le langage enseigne donc six jours ordinaires.

b) Pour le jour et la nuit, il n’est pas besoin de Soleil ! Ce qu’il faut, c’est de la lumière et une Terre qui tourne. Le premier jour de la création, Dieu créa la lumière (Genèse 1.3). L’expression « soir et matin » implique assurément une Terre qui tourne. Si donc nous avons de la lumière venant d’une direction et une Terre en rotation, nous avons le jour et la nuit.

D’où venait-elle ? Nous ne savons pas39, mais Genèse 1.3 indique certainement qu’il s’agissait d’une lumière créée pour assurer l’existence du jour et de la nuit jusqu’à la création du Soleil pour présider au jour créé.

Apocalypse 21.23 révèle qu’un jour le Soleil ne sera pas nécessaire, car la gloire de Dieu éclairera la ville céleste.

Peut-être une des raisons pour lesquelles Dieu agit de cette manière est de montrer que le Soleil n’a pas une place prioritaire dans la création : il n’a pas donné naissance à la Terre comme le postulent les théories évolutionnistes. L’homme a tendance à donner au Soleil une primauté que Dieu lui refuse. Le Soleil est l’outil dont Dieu s’est servi pour présider au moment de clarté qu’Il avait déjà fait exister (Genèse 1.16).

Depuis des époques reculées, des peuples, tels que les Egyptiens, ont adoré le Soleil. Deutéronome 4.19 rapporte un avertissement de Dieu aux Israélites de ne pas adorer le Soleil comme cela se faisait dans les cultures païennes environnantes. Il leur fallait adorer Dieu, qui avait créé le Soleil, pas le Soleil créé par Dieu.

Les théories évolutionnistes (l’hypothèse du « big bang » est un exemple) mettent le Soleil avant la Terre, disant que c’est l’énergie du Soleil sur la Terre qui a finalement donné naissance à la vie. Comme dans les croyances païennes, c’est le Soleil qui, dans un certain sens, est responsable de la beauté de la création.

Il vaut la peine de faire la distinction entre les spéculations de la cosmologie moderne et les écrits d’un père de l’église, Théophile :

« Le quatrième jour, les luminaires vinrent à l’existence. Comme Dieu connaît toutes choses à l’avance, Il avait compris la folie des philosophes insensés qui diraient, pour pouvoir mettre Dieu de côté, que les choses produites sur la Terre sont venues des étoiles. Ainsi, pour que la vérité soit démontrée, plantes et graines vinrent à l’existence avant les étoiles. Parce qu’un événement venu après un autre ne peut causer celui-ci. »40

3e objection : 2 Pierre 3.8 déclare que « devant le Seigneur, un jour est comme mille ans » ; par conséquent, les jours de la création pourraient être de longues périodes de temps.

Réponse : a) Ce passage ne se réfère pas à la création du monde.

b) Ce verset contient une conjonction – « comme » – qu’on ne trouve pas dans Genèse 1. En d’autres mots, cela ne signifie pas qu’un jour est mille ans, il s’agit d’une comparaison entre un véritable jour, un jour littéral et mille véritables années. Le contexte de ce passage est la deuxième venue de Christ ; il y est dit que, comme Dieu est hors du temps, un jour est comme mille ans. Dieu n’est pas soumis aux processus naturels et au temps comme les hommes. Ce qui nous paraît être une longue période de temps (l’attente de la deuxième venue) ne représente rien pour Lui. La durée est sans effet sur Dieu.

c) La deuxième partie du verset déclare « et mille ans sont comme un jour », ce qui, par définition, ôte tout argument à ceux qui se prévalent de la première partie comme argument pour de longues périodes ! La Bible ne dit pas ici qu’un jour est mille ans et inversement.

Jonas : 3000 ans dans le ventre du grand poisson ?!

d) Psaume 90.4 déclare : « Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit. » Ici, mille ans sont comparés à « une veille de la nuit » (soit 4 heures41). Comme l’expression « veille de la nuit » se rattache d’une certaine manière à « hier », le verset compare mille ans à une brève période de temps, pas seulement à un jour.

e) Si on utilise ce passage comme argument pour dire que, dans la Bible, « jour » signifie mille ans, alors poussons plus loin la cohérence et affirmons que Jonas est resté dans le ventre du poisson pendant trois mille ans, et que Jésus n’est toujours pas ressuscité !

4e objection : Six jours solaires pour la création donnent une piètre image de Dieu, tandis que par des milliards d’années, on entrevoit un Dieu sans limites.

Réponse : En réalité, c’est notre piètre foi qui nous fait douter de ce que Dieu dit dans sa Parole. De plus, créer toutes choses en six jours révèle une puissance et une sagesse sans mesure. Dieu, le Tout-Puissant, n’a pas eu besoin de temps infinis. Etendre la création sur des milliards d’années rabaisse Dieu en sous-entendant que le simple hasard peut faire œuvre créatrice ou que Dieu doit absolument s’accommoder de longues périodes.

5e objection : Un jour ne suffit pas pour accomplir toutes les activités du sixième jour : par exemple, Adam n’aurait pas pu donner un nom à tous les animaux ; le temps n’aurait pas suffi.

Réponse : D’abord, Adam n’a pas dû le faire pour tous les animaux, mais uniquement pour ceux que Dieu lui amena. Par exemple, il a dû nommer « tous les animaux des champs » (Genèse 2.20), pas « les animaux de la terre » (Genèse 1.25). L’expression « bêtes des champs » est sans doute un sous-groupe du groupe « animaux de la terre ». Il n’a pas dû nommer « les reptiles de la terre » (Genèse 1.25) ni aucune des créatures marines. N’oublions pas non plus que le nombre de « types » était bien moins grand que le nombre de ce qu’on appelle actuellement « espèces ».

Les critiques qui disent qu’Adam n’aurait pas pu donner un nom à tous les animaux en moins d’un jour disent en réalité que, comme ils ne comprennent pas comment cette tâche leur aurait été possible, elle dut être impossible pour Adam. Cependant, six mille ans de malédiction ont laissé des traces dans le cerveau humain ; or, celui d’Adam était parfait avant la chute.

Dieu avait doté Adam d’un langage parfait. Et si nous, aujourd’hui, nous programmons des ordinateurs qui « parlent » et qui « mémorisent », comme il a été facile pour Dieu de créer Adam comme un être humain mature (il n’est pas né bébé devant apprendre à parler) doté, dans ses neurones, d’un langage parfait avec une compréhension parfaite de chaque mot ! (Voilà pourquoi Adam a compris ce que Dieu voulait dire par « tu mourras », bien que jusque là, il n’eût jamais vu la mort). Sa mémoire était également « parfaite » (une sorte de mémoire photographique peut-être).

En moins d’un jour42, avoir à créer des mots, nommer les choses et se souvenir de leurs noms ne pose aucun problème à un homme au cerveau parfait.

6e objection : Le deuxième chapitre de la Genèse est un récit différent de la création, avec un ordre différent ; comment peut-on donc dire que le premier chapitre enseigne des jours littéraux ?

Réponse : Le deuxième chapitre de la Genèse n’est pas un récit différent, il est simplement un récit plus détaillé du sixième jour. Le chapitre 1 est un survol de toute la création ; le chapitre 2 détaille la création du jardin, le premier homme et ses activités le sixième jour.43,44

La formulation de Genèse 2.19 est sans doute la source du problème. On y lit : « L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux… », comme si une création était intervenue entre la création d’Adam et celle d’Eve. Cependant, les érudits juifs ne voyaient là aucune contradiction avec le récit du premier chapitre dans lequel Adam et Eve sont tous deux créés après les animaux terrestres et les oiseaux. En effet, en hébreu, le temps précis d’un verbe est déterminé par le contexte. Comme il est clair, d’après le chapitre précédent, que les bêtes et les oiseaux furent créés avant Adam, les érudits juifs comprenaient le verbe « forma » dans le sens de « avait formé » ou « ayant formé ». Deux anciennes traductions françaises, l’Ostervald 1858 et la David Martin, décrivent d’ailleurs l’activité du sixième jour en ces termes : « L’Eternel Dieu avait formé de la terre toutes les bêtes des champs, et tous les oiseaux des cieux… » (Genèse 2.19). L’apparente contradiction entre les deux récits disparaît donc complètement.

En ce qui concerne les arbustes et les herbes de Genèse 2.5, et les arbres de Genèse 2.9 (à comparer avec Genèse 1.12), les arbustes et les herbes sont suivis par « des champs », ce qui implique qu’un homme devait être là pour les cultiver (Genèse 2.5). Il s’agit clairement de plantes cultivées, pas des plantes en général (Genèse 1). De même, les arbres (2.9) sont ceux plantés dans le jardin ; il ne s’agit pas des arbres en général.

Dans Matthieu 19.3–6, Jésus-Christ cite Genèse 1.27 et Genèse 2.24 pour faire référence au même homme et à la même femme concernant la doctrine du mariage. Pour Jésus, il s’agit donc évidemment de récits complémentaires et non contradictoires.

7e objection : Comme il n’est pas fait mention de « soir et matin » pour le septième jour de la semaine de création (Genèse 2.2), on doit nécessairement toujours se trouver dans ce septième jour. Par conséquent, les autres jours ne peuvent pas être des jours ordinaires.

Réponse : Relisez la section intitulée « Pourquoi six jours ? ». Exode 20.11 rend bien compte de sept jours ordinaires : six jours de travail et un de repos.

Il n’est pas dit non plus de Dieu qu’Il « se repose », mais qu’Il « se reposa » de toute son œuvre de création. Ce repos ponctuel après la semaine de création n’annonce pas une nouvelle œuvre de création ; le travail de Dieu actuellement est différent : Il œuvre pour soutenir sa création, Il travaille à la réconciliation du monde en vue de sa rédemption à cause du péché de l’homme (selon Jean 5.17).

Le mot yom est accompagné d’un adjectif numéral (Genèse 2.2,3) de telle sorte que c’est le contexte qui décide qu’il s’agit d’un jour ordinaire. De plus, Dieu a béni ce septième jour et l’a sanctifié. Genèse 3.17–19 est le récit de la malédiction sur la Terre à cause du péché, que Paul mentionne dans Romains 8.22. Dieu n’aurait pas sanctifié et béni un certain jour, pendant lequel Il aurait aussi maudit le sol, cela n’a pas de sens.

Notons au passage que ceux qui prétendent que le septième jour n’est pas un jour ordinaire parce qu’il n’est pas délimité par « un soir et un matin », sont donc tacitement d’accord que les six autres jours sont des jours ordinaires, puisqu’ils sont définis par un soir et un matin !

Certaines personnes pensent qu’Hébreux 4.3–4 implique que le septième jour continue jusqu’à présent. Cependant, le verset 4 dit bien que Dieu se reposa (passé simple) le septième jour. Seuls ceux qui ont cru en Christ entreront dans ce repos, un repos spirituel qui est comparé au repos de Dieu depuis la semaine de création. Il ne s’agit pas d’une continuation du septième jour (autrement n’importe qui serait « dans » ce repos).45

L’épître aux Hébreux ne dit pas que le septième jour de la semaine de création continue jusqu’à maintenant, elle dit seulement que le repos de Dieu se poursuit jusqu’au temps présent. Si quelqu’un vous dit un lundi qu’il s’est reposé vendredi et qu’il se repose toujours, allez-vous croire que le vendredi s’est prolongé jusqu’au lundi ?

8e objection : Genèse 2.4 déclare, dans certaines versions, « Au jour que l’Eternel Dieu fi t la terre et les cieux ». Comme ce verset se réfère aux six jours de la création, il faut se rendre à l’évidence : le mot « jour » ne signifie pas ici un « jour » ordinaire.

Réponse : Le mot hébreu n’est ici accompagné ni d’un nombre, ni de l’expression « soir et matin », ni des mots « lumière » ou « ténèbres ». Dans ce contexte, le verset signifie en fait « Au temps où Dieu créa » (en référence à la semaine de création) ou « lorsque Dieu créa ».

Autres problèmes associés aux jours non littéraux et interprétations de même genre

  • Si des millions d’années avaient séparé les plantes créées au troisième jour des oiseaux et des chauve-souris qui se nourrissent de nectar (créés le 5e jour), et des insectes (créés le 6e jour), animaux qui assurent la pollinisation de ces plantes, de telles plantes n’auraient tout simplement pas pu survivre. C’est même un problème particulièrement aigu pour les espèces ayant des relations symbiotiques complexes (voir l’exemple du yucca et du papillon P. yuccasella46).
  • Adam créé le sixième jour, a vécu les 24 heures du septième jour, puis est mort à l’âge de 930 ans (Genèse 5.5). Si chaque jour représente des milliers ou des millions d’années (y compris le 7e), l’expression française « vieux comme Mathusalem » ne veut plus rien dire !
  • Certaines personnes disent que le verbe « a fait » (asah) employé dans Exode 20.11, signifie en réalité « montrer ». D’après eux, Dieu a montré ou révélé à Moïse les informations concernant la création pendant une période de six jours. Ainsi, la création elle-même aurait pu durer des millions d’années. Mais « montrer » n’est pas une traduction valable. Asah signifie faire, fabriquer, produire, mais pas « montrer » dans le sens de révéler.
  • Il se trouve des personnes pour affirmer que comme le mot asah est employé pour la création du Soleil, de la Lune et des étoiles le 4e jour, et non le mot bara, employé en Genèse 1.1 pour créer, cela signifie qu’à ce stade, Dieu n’a fait que révéler le Soleil, la Lune et les étoiles. Ces commentateurs aussi pensent que asah signifie révéler. En d’autres mots, on suppose que les luminaires existaient déjà et ont simplement fait l’objet d’une révélation. Mais dans l’Ecriture, bara et asah sont employés pour décrire le même événement. Par exemple, asah est employé dans Exode 20.11 pour se référer à la création des cieux et de la terre, mais bara pour se référer à la création des cieux et de la terre en Genèse 1.1. Le mot asah est employé pour la création des premiers êtres humains en Genèse 1.26 : ils n’existaient pas auparavant. Puis, Genèse 1.27 dit qu’ils ont été créés, employant pour cela le verbe bara. On pourrait citer beaucoup d’autres exemples. Asah recouvre beaucoup de significations (voir plus haut), y compris le fait de créer (bara) (voir chapitre 3 pour plus de commentaires sur asah et bara).
  • D’autres acceptent l’idée que les jours de la création sont des jours ordinaires pour ce qui est du langage du texte, mais n’acceptent pas leur littéralité pour l’histoire de l’homme. C’est fondamentalement la « Framework hypothesis »47,48, point de vue très complexe qui a été largement réfuté par des érudits.49,50,51
  • On comprendra le véritable but de cette interprétation par cette citation tirée d’un article qu’a écrit l’un de ses adeptes :
  • « Réfuter l’interprétation littéraliste de la « semaine » de création, comme la comprennent les théoriciens adeptes d’une Terre jeune, est l’une des préoccupations majeures de cet article. »48
  • D’autres encore veulent faire concorder les jours de la création avec les longues périodes de la chronologie évolutionniste. Mais l’ordre dans lequel les choses ont été créées ne s’accorde pas avec l’ordre d’apparition d’après la théorie de l’évolution. Voyez le tableau suivant :

Contradictions entre l’ordre des événements selon la Bible et selon la théorie évolutionniste

Récit biblique de la création Spéculation évolutionniste/longues périodes
La Terre vient avant le Soleil et les étoiles. Les étoiles et le Soleil viennent avant la Terre.
La Terre est initialement couverte par les eaux. La Terre est initialement de la matière en fusion.
D’abord les océans, ensuite la terre ferme. D’abord la terre ferme, ensuite les océans.
La vie est d’abord créée sur la terre. La vie apparaît d’abord dans les océans.
Les plantes sont créées avant le Soleil. Les plantes apparaissent bien après le Soleil.
Les animaux terrestres sont créés après les oiseaux. Les animaux terrestres existent avant les oiseaux.
Les baleines viennent avant les animaux terrestres. Les animaux terrestres viennent avant les baleines.

Refuser le sens littéral des jours de la création, c’est imposer ses idées préconçues sur un texte pourtant clair.

Days1-6

Les périodes géologiques à toutes les sauces

Outre la théorie du restitutionnisme, dont on parlera au chapitre suivant, on distingue deux catégories de compromis entre les longues périodes géologiques et/ou l’évolution et Genèse 1 :

  1. L’« évolutionnisme théiste » qui voit en Dieu celui qui dirige le processus évolutif sur des millions d’années, ou même celui qui l’a lancé et le laisse se développer ;
  2. Le « créationnisme progressif » qui veut que Dieu soit intervenu dans le processus de mort et de lutte pour la survie afin de créer des millions d’espèces à différents moments au cours de millions d’années.

Tous ces compromis rejettent l’histoire du déluge en tant qu’inondation planétaire – il ne peut s’agir que d’un déluge local puisque les couches fossilifères se seraient formées au cours de millions d’années. Un déluge sur toute la Terre aurait détruit ce témoignage pour en constituer un autre ! Aussi, ces points de vue ne peuvent admettre un déluge Mondial qui serait responsable des couches fossilifères partout répandues. Ceci va bien entendu à l’encontre de l’Ecriture, qui enseigne à n’en pas douter un déluge sur le monde entier (Genèse 6–9).52

Est-ce vraiment important, après tout ?

Oui, parce que tout fondement détermine la solidité d’un édifice. Ce que nous croyons sur nos origines influence nos points de vue. Insérer de grandes périodes de temps pendant la création ou avant celle-ci, c’est miner l’Evangile, car c’est mettre la mort, les épines, la souffrance, les maladies et l’effusion de sang avant le péché et la chute (voir Réponse à la 1re objection). Mais il y a deux raisons supplémentaires :

1. La question fondamentale qui se pose est celle-ci : comment lisons-nous la Bible ? Si ce n’est pas le langage de la Bible qui nous parle (en respectant le contexte), mais nous qui tordons le texte pour qu’il s’accorde avec des idées extra-bibliques, alors, pour finir, le sens de n’importe quel mot dans toute la Bible dépend de l’interprétation qu’on en donne (qui elle-même dépend des idées en vogue).

2. Si nous permettons à la « science » (devenue à tort synonyme d’évolutionnisme et de matérialisme) de déterminer notre compréhension de l’Ecriture, nous nous engageons sur la pente glissante de l’incrédulité qui finira par nous faire douter de toute l’Ecriture. Par exemple, la « science » affirmerait qu’une personne ne peut ressusciter des morts ; faudra-t-il pour cela « interpréter » la résurrection de Jésus à la lumière de cette affirmation ? Déplorons ici que c’est ce que certaines personnes font en disant que la résurrection de Jésus signifie simplement que les enseignements de Jésus se transmettent de disciple en disciple !

Le virus du compromis ne pourra pas contaminer notre foi si on lui barre la route aux portes du christianisme : la Genèse.

« J’ai souvent dit que celui qui désire étudier les Saintes Ecritures doit s’assurer qu’il reste ami avec les mots simples autant que possible et qu’il ne s’en éloigne pas à moins qu’un article de foi l’oblige à les comprendre différemment. Nous pouvons être sûrs d’une chose : il n’y a jamais eu au monde de paroles plus claires que celles de Dieu. »53
Dixit Martin Luther.

Des paroles pures

Le peuple de Dieu doit se rendre compte que la Parole de Dieu, ce n’est pas n’importe quoi, ce ne sont pas des paroles d’homme. Comme Paul le dit dans 1 Thessaloniciens 2.13, « vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la parole de Dieu. »

Proverbes 30.5–6 déclare que « toute parole de Dieu est éprouvée […] N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’Il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur ». Ne considérons pas la Bible simplement comme un chef d’œuvre littéraire. Le peuple de Dieu se doit de trembler à sa Parole (Esaïe 66.5 – Darby) sans oublier que

« Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3.16–17)

Dans les manuscrits originaux, chaque lettre, chaque mot est là parce que Dieu l’a voulu(e) là. Ecoutons Dieu nous parler au travers de sa Parole et n’ayons pas l’arrogance de penser que nous pouvons dire à Dieu ce qu’Il a voulu dire !

« Toute Parole de Dieu est éprouvée » (Proverbes 30.5)

Références

  1. Van Bebber, M. et Taylor, P.S., Creation and time : a report on the progressive creationist book by Hugh Ross, Films for Christ, Mesa, AZ, 1994. Retour au texte.
  2. Hasel, G.F., The “days” of creation in Genesis 1 : literal “days” or figurative “periods/epochs” of time ? Origins 21(1):5–38, 1994. Retour au texte.
  3. Traduction libre de Luther, M., cite dans Plass, E.M., What Martin Luther says, a practical in-home anthology for the active Christian, Concordia Publ. House, St. Louis, MO, p. 1523, 1991. Retour au texte.
  4. Archer, G.L., A survey of Old Testament Introduction, Moody Press, Chicago, IL, p. 196–197, 1994. Retour au texte.
  5. Boice, J.M., Genesis: an expositional commentary vol. 1, Genesis 1.1–11, Zondervan Publ. House, Grand Rapids, MI, p. 68, 1982. Retour au texte.
  6. Spurgeon, C.H., The sword and the trowel, p. 197 [traduction libre], 1877. Retour au texte.
  7. Berkhof, Louis, Volume d’introd. à Systematic theology, Wm B. Eerdsmans Publ. Co, Grand Rapids, MI, p. 60, 96, 1946. Retour au texte.
  8. Brown, Driver and Briggs, A Hebrew and English lexicon of the Old Testament, Clarendon Press, Oxford, p. 398, 1951. Retour au texte.
  9. Certaines personnes disent que le texte d’Osée 6.2 constitue une exception a cause du langage figuratif. Cependant, l’expression idiomatique hébraïque utilisée, ≪ Apres deux jours […] le troisième jour… ≫, signifiant ≪ un temps court ≫, n’a de sens que si le mot ≪ jour ≫ est entendu dans sa signification normale. Retour au texte.
  10. Stambaugh, James, The days of creation : a semantic approach, Proc. Evangelical Society’s Far West Region Meeting, The Master’s Seminary, Sun Valley, CA, 26 avril, p. 12, 1996. Retour au texte.
  11. Les Juifs font commencer un jour le soir (coucher du Soleil suivi par la nuit), de toute évidence parce que le texte de Genèse commence un jour par ≪ soir ≫. Retour au texte.
  12. Stambaugh, réf. de la note 10, p. 15. Retour au texte.
  13. Stambaugh, réf. de la note 10, p. 72. Retour au texte.
  14. Stambaugh, réf. de la note 10, p. 72–73. Retour au texte.
  15. Stambaugh, réf. de la note 10, p. 73–74. Grigg, Russell, How long were the days of Genesis 1 ? Creation 19(1):23–25, 1996. Retour au texte.
  16. Barr, James, Letter to David C.C. Watson, 23 avril, 1984. Retour au texte.
  17. Dods, M., 1888, tel que cite par Kelly, D.F., Expositor’s Bible, T & T Clark, Edimbourg, p. 4, 1997. Creation and change, Christian Focus Publications, Fearn, R.-U., p. 112. Retour au texte.
  18. Plass, réf. de la note 3, p. 1523 [traduction libre]. Retour au texte.
  19. McNeil, J.T. (edr.), Calvin : Institution of the Christian religion, I, The Westminster Press, Louisville, KY, p. 160–161, 182, 1960. Retour au texte.
  20. D’après Hasel, réf. de la note 2, p. 29. Retour au texte.
  21. D’après la définition du dictionnaire national de Bescherelle, 1877. Il semble que cette définition ne corresponde plus a l’usage actuel de ce mot. [N.D.T.] Retour au texte.
  22. Whitcomb, J.C. et Morris, H.M., The Genesis flood, Presbyterian and Reformed Publ. Co., Phillipsburg, NJ. Appendice II, p. 481–483, 1961. Les auteurs admettent que les généalogies puissent sauter certaines générations (le mot ≪ engendrer ≫ le permet). Ils font cependant remarquer que même dans ce cas, l’âge maximal de la Terre ne pourrait pas dépasser 10 000 ans. Retour au texte.
  23. Pierce, L., The forgotten archbishop, Creation 20(2):42–43, 1998. Le travail très savant d’Ussher a consisté à faire le compte de toutes les années dans l’Ecriture pour arriver à la date de la création : 4004 av. J-C. On a raillé Ussher pour avoir déclaré que la création a commencé un 23 octobre – il est arrivé à cette date en calculant à rebours d’après l’année civile juive et en prenant en compte la manière dont une année et un mois, etc., ont été dérivés au fil des années. Autrement dit, il n’a pas inventé cette date mais en a donné une base mathématique tout à fait sérieuse. Ceci ne veut pas dire que nous considérons la date comme correcte, étant donne que son calcul repose aussi sur des hypothèses. Nous disons simplement qu’il n’y a pas lieu de railler son travail. Contrairement aux dires de certains, Ussher n’a pas spécifié l’heure du jour de la création. L’Analytical Concordance de Young, a l’entrée ≪ Creation ≫, énumère beaucoup d’autres autorités en la matière, y compris des personnes étrangères à la foi biblique, qui toutes datent la création à moins de 10 000 ans. Retour au texte.
  24. Morris, H.M. et Morris, J.D., Science, Scripture, and the young Earth, Institute for Creation Research, El Cajon, CA, p. 39–44, 1989. Retour au texte.
  25. Morris, J.D., The young Earth, Master Books, Green Forest, AR, p. 51–67, 1996. Retour au texte.
  26. Austin, S.A., Grand Canyon : monument to catastrophe, Institute for Creation Research, Santee, CA, p. 111–131, 1994. Retour au texte.
  27. Humphreys, D.R., Starlight and time, Master Books, Green Forest, AR, Appendice C, 1996 ≪ Progress towards a young-Earth relativistic cosmology ≫ Proc. 3rd ICC, Pittsburg, PA, p. 267–286. Retour au texte.
  28. Wieland, C., Creation in the physics lab (entretien avec Russel Humphreys), Creation 15(3):20–23, 1993. Retour au texte.
  29. Taylor, I.T., In the minds of men, TFE Publ., Toronto, CDN, p. 295–322, 1994. Retour au texte.
  30. Voir également le chap. 4, ≪ Qu’en est-il de la datation au carbone 14 ? ≫, ainsi que le chap. 1. Retour au texte.
  31. Ham, K., The lie : evolution, Master Books, Green Forest, AR, Introduction, p. xiii–xiv, 1987. Retour au texte.
  32. Ham, K., The necessity for believing in six literal days, Creation 18(1):38–41, 1996. Retour au texte.
  33. Ham, K., The wrong way round ! Creation 18(3):38–41, 1996. Retour au texte.
  34. Ham, K., Fathers, promises and Vegemite, Creation 19(1):14–17, 1997. Retour au texte.
  35. Ham, K., The narrow road, Creation 19(2):47–49, 1997. Retour au texte.
  36. Ham, K., Millions of years and the ≪doctrine of Balaam≫, Creation 19(3):15–17, 1997. Retour au texte.
  37. Gill, John, A Body of Doctrinal and Practical Divinity, 1760, réédité par la Primitive Baptist Library, 1980. Il ne s’agit pas ici d’une idée de savants contemporains. En 1760, John Gill soulignait dans ses commentaires le fait, qu’avant le péché, il n’y avait ni mort, ni effusion de sang, ni maladies, ni souffrance. Retour au texte.
  38. Toute la progéniture d’Eve, sauf l’homme-Dieu Jésus-Christ, est née dans le péché originel (Romains 5.12,18–19). Aussi, il n’est pas possible qu’Eve ait pu enfanter avant la chute. Celle-ci a donc dû se produire assez tôt, avant qu’elle ait conçu le premier enfant (Dieu leur avait dit d’être féconds et de multiplier). Retour au texte.
  39. D’aucuns se posent la question de savoir pourquoi Dieu ne nous dit rien sur cette source de lumière. Cependant, si Dieu nous avait tout dit, nous aurions tant de livres que nous n’aurions pas le temps de tous les lire. Dieu nous a donné l’information suffi sante pour nous amener aux bonnes conclusions sur les choses qui importent vraiment. Retour au texte.
  40. Lavallee, L., The early church defended creation science, Impact, n° 160, p. ii, 1986. Citation de Theophilus, « To Autolycus », 2.8, Oxford Early Christian Texts. Retour au texte.
  41. Les Juifs divisaient la nuit en 3 veilles (du coucher du Soleil à 22h00 ; de 22h00 à 02h00 et de 02h00 au lever du Soleil) tandis que les Romains en avaient 4, en commençant à 18h00. Retour au texte.
  42. Grigg, R., Naming the animals : all in a day’s work for Adam, Creation 18(4):46–49, 1996. Retour au texte.
  43. Batten, D., Genesis contradictions ? Creation 18(4):44–45, 1996. Retour au texte.
  44. Kruger, M.J., An understanding of Genesis 2.5, Journal of Creation 11(1):106–110, 1997. Retour au texte.
  45. Anon., Is the seventh day an eternal day ? Creation 21(3):44–45, 1999. Retour au texte.
  46. Meldau, F.J., Why we believe in creation, not in evolution, Christian Victory Publ. Co., Denver, CO, p. 114–116, 1972. Retour au texte.
  47. Kline, M.G., Because it had not rained, Westminster Theological Journal 20:146–157, 1957–1958. Retour au texte.
  48. Kline, M.G., Space and time in the Genesis cosmogeny, Perspectives on Science & Christian Faith 48(1), 1996. Retour au texte.
  49. Kruger, réf. de la note 44, p. 106–110. Retour au texte.
  50. Pipa, J.A., From chaos to cosmos : a critique of the Framework Hypothesis, Présentée au Far-Western Regional Annual Meeting de l’Evangelical Theological Society, E.-U., 26 avril 1996. Retour au texte.
  51. La Systematic Theology de Wayne Grudem, p. 302–305, résume la Framework Hypothesis, ses problèmes et ses incohérences. Retour au texte.
  52. Van Bebber, M. et Taylor, P.S., Réf. 1 p. 55–59. Voir également la réf. de la note 22, p. 212–330, 1994. Voir également le chap. 10 du présent livre. Retour au texte.
  53. Plass, réf. de la note 3, p. 93. Retour au texte.