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Table des matières

L’Évolution réfutée Ii, édition revue et augmentée, 2011

Index

Introduction

Unité 1

Chapitre 1

Argument : Le créationnisme est de la religion, pas de la science

Chapitre 2

Argument : théorie de l’évolution et foi chrétienne sont compatibles

Chapitre 3

Argument : La théorie de l’évolution est de la vraie science, et pas « juste une théorie »

Unité 2

Chapitre 4

Argument : La sélection naturelle mène à la spéciation

Chapitre 5

Argument : Certaines mutations sont bénéfiques

Chapitre 6

Argument : La conception commune indique un ancêtre commun

Chapitre 7

Argument : La « conception défectueuse » constitue un vestige de l’évolution

Chapitre 8

Argument : Le registre fossile soutient la théorie de l’évolution

Unité 3

Chapitre 9

Argument : Probabilité de l’évolution

Chapitre 10

Argument : La « complexité irréductible »

Chapitre 11

Argument : L’évolution du sexe

Chapitre 12

Argument : L’évolution de l’humanité

Annexe 1

Arguments courants en faveur de la théorie de l’évolution qui ont été rejetés

Annexe 2

Arguments courants en faveur de la création à ne pas utiliser

« L’Évolution réfutée II » : annexe 1

La suite de « L’Évolution réfutée » infirme les derniers arguments en faveur de la théorie de l’évolution (tels que présentés par PBS et Scientific American).

par , avec Michael Matthews
Traduit par Narindra Ramanankasaina

Arguments courants en faveur de la théorie de l’évolution qui ont été rejetés

Publié pour la première fois dans « Refuting Evolution 2 », annexe 1.

Ce livre s’articule autour des arguments les plus puissants que les évolutionnistes peuvent rassembler (reprenant les arguments phares de PBS et de Scientific American) face aux meilleurs arguments des créationnistes. Trop souvent, les deux parties s’égarent sur des voies de garage. Nous pensons que tous les croyants en la Bible devraient avoir des réponses solides sur les véritables questions du débat (par exemple, deux visions du monde s’affrontent ; nous divergeons sur les interprétations, pas sur les faits eux-mêmes).

Cela ne signifie pas que les chrétiens doivent ignorer les arguments faibles ou les attaques. Nous avons ajouté une annexe pour répondre à certains de ces arguments.

Argument rejeté n° 1 : Similitudes entre les embryons1

La plupart des gens ont entendu dire que l’embryon humain passe par différents stades évolutifs : il a des fentes branchiales comme un poisson, puis une queue comme un singe etc. A la fin des années 1860, l’évolutionniste allemand Ernst Hæckel a popularisé ce concept, qui porte le nom prétentieux de « loi de la biogenèse ». On l’appelle aussi « récapitulation embryonnaire » ou « l’ontogenèse récapitule la phylogenèse », autrement dit, au cours des premiers stades de développement d’un organisme, celui-ci retrace prétendument l’histoire de son évolution.

Bien que cette idée se fonde sur une fraude et que de nombreux scientifiques de renom l’aient démentie, elle persiste. Même les manuels scolaires des années 1990 utilisaient encore les dessins mensongers de Hæckel.2

La fraude de Hæckel démasquée

Quelques mois après la publication des travaux de Hæckel en 1868, L. Rütimeyer, professeur de zoologie et d’anatomie comparée à l’université de Bâle, a démontré la fraude. William His Sr, professeur d’anatomie à l’université de Leipzig et célèbre embryologiste comparatiste, a corroboré les critiques de Rütimeyer.3 Ces scientifiques ont démontré que Haeckel avait trafiqué ses dessins d’embryons pour les rendre plus ressemblants. Hæckel a même réimprimé certaines gravures sur bois en prétendant qu’il s’agissait d’embryons d’espèces différentes !

La « loi de la biogenèse » a-t-elle le moindre mérite ? En 1965, l’évolutionniste George Gaylord Simpson a déclaré : « Il est maintenant fermement établi que l’ontogenèse ne répète pas la phylogenèse. »4 Le professeur Keith Thompson (biologie, Yale) a déclaré :

La loi de la biogenèse est certainement morte et enterrée. Elle a finalement été exorcisée des manuels de biologie dans les années cinquante. En tant que sujet de recherche théorique sérieux, elle s’est éteinte dans les années 20.5

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Rangée du haut : Dessins par Hæckel de plusieurs embryons différents, montrant une incroyable similitude au stade précoce du « tétard ».
Rangée du bas : Photographies par Richardson de ce à quoi les embryons ressemblent réellement au même stade.

Malgré les preuves de falsification, les dessins de Hæckel restent considérés par beaucoup comme ayant une certaine ressemblance avec la réalité. Mais une enquête récente, publiée en 1997, a révélé que la fraude de Hæeckel allait bien plus loin que ce que l’on pensait. Un embryologiste, le professeur Michael Richardson, avec la coopération de biologistes du monde entier, a collecté et photographié les types d’embryons que Hæckel était censé avoir dessinés.6 Il a constaté que les dessins de Hæckel ne ressemblaient que très peu aux embryons.7 Le Times (de Londres) cite Richardson :

C’est l’un des pires cas de fraude scientifique qui soient. Il est choquant de découvrir que quelqu’un que l’on croyait un grand scientifique a délibérément commis une supercherie. Cela me met en colère. Ce qu’il [Hæckel] a fait, c’est de prendre un embryon humain et de le copier, en prétendant que la salamandre, le porc et tous les autres avaient la même apparence au même stade de développement. Ce n’est pas le cas. Ce sont des canulars.8

Un embryon humain ne ressemble jamais à un reptile ni à un porc. Un embryon humain est toujours un embryon humain dès la conception ; il n’est jamais rien d’autre. Il ne devient pas humain après huit semaines. C’est ce que dit la Bible : le bébé dans le ventre de sa mère est un minuscule enfant humain (Genèse 25:21–22 ; Psaume 139:13–16 ; Jérémie 1:5 ; Luc 1:41–44).

Les similitudes entre les embryons à leurs débuts sont inévitables

Il faut admettre que les embryons d’animaux présentent une certaine ressemblance aux premiers stades de leur développement. Mais cela se justifie tout à fait du point de vue de la conception. Pour construire quoi que ce soit, on commence par un objet sans forme, ou par une forme de base, puis on ajoute des détails de plus en plus spécialisés.

Une illustration tirée de la poterie peut aider. Un potier commence par une motte d’argile. Qu’il veuille fabriquer un gobelet ou un vase à long col, le potier donne d’abord à l’argile la forme d’un cylindre. À ce stade, le gobelet et le vase se ressemblent – ils ont le même plan de base. Le travail ultérieur rend le gobelet et le vase de plus en plus différents. (L’analogie avec les embryons ne tient plus à partir de là, car le potier peut changer d’avis et fabriquer soit un vase, soit un gobelet, une fois le plan de base achevé. Un embryon de poisson, cependant, ne pourra jamais devenir un embryon humain [ou vice versa] parce qu’un embryon de poisson ne possède que les instructions codées nécessaires à la fabrication d’un poisson.)

Certains principes connus sous le nom de lois de von Bær expriment ce concept en ce qui concerne le développement de l’embryon. À savoir, les caractéristiques générales des animaux apparaissent plus tôt dans le développement de l’embryon que les spécificités. Chaque embryon d’une espèce donnée, au lieu de passer par les stades des autres animaux, s’en écarte de plus en plus au fur et à mesure de son développement.

Les lois de von Bær indiquent que les organismes ont tendance à se ressembler d’autant plus qu’ils se situent à un stade embryonnaire plus jeune.

Argument rejeté n° 2 : les phalènes du bouleau

Voici l’histoire, ou plutôt le sempiternel poncif pour manuels scolaires, de la célèbre phalène du bouleau (Biston betularia) d’Angleterre. Ce papillon de nuit se présente sous des forme claires et foncées (mélaniques). La pollution due à la révolution industrielle a assombri les troncs d’arbres, principalement en tuant le lichen clair qui les recouvrait (ainsi que par la suie).

Les formes claires, qui avaient été bien camouflées sur le fond clair, se distinguaient désormais, et les oiseaux les mangeaient plus facilement. La proportion de papillons sombres a donc augmenté de façon spectaculaire. Plus tard, avec la dépollution, les papillons clairs ont de nouveau prédominé.

L’évolution du nombre de papillons de nuit a fait l’objet d’un recensement soigneux au moyen de pièges. Des expériences de relâchement-recapture ont confirmé que dans les forêts polluées, un plus grand nombre de papillons sombres survivaient pour se faire ensuite recapturer, et vice versa. En outre, des oiseaux ont été filmés en train de manger de préférence les papillons moins bien camouflés sur les troncs d’arbre.9

Cette histoire a suscité un enthousiasme évolutionniste sans bornes. H. B. Kettlewell, qui a réalisé la plupart des expériences classiques, a déclaré que si Darwin avait vu cela, « il aurait assisté à l’achèvement et à la confirmation de l’œuvre de sa vie. »10

En fait, même sous sa forme actuelle, ce poncif ne démontre rien de plus qu’un changement de fréquence des gènes, par sélection naturelle, au sein d’une espèce créée. Il n’offre rien qui, même après des millions d’années, pourrait ajouter le type d’information de conception complexe nécessaire à l’évolution de l’amibe à l’homme.

Même L. Harrison Matthews, un biologiste si éminent que l’on lui a demandé de rédiger l’avant-propos de l’édition de 1971 de « L’origine des espèces » de Darwin, a déclaré dans cet ouvrage que l’exemple de la phalène du bouleau illustrait la sélection naturelle, mais pas « l’évolution en action ».

Or, il s’avère que cette histoire classique comporte de toute façon de nombreuses lacunes. Les phalènes du bouleau ne se reposent même pas sur les troncs d’arbre pendant la journée.

Kettlewell et d’autres chercheurs ont attiré les papillons dans des pièges en forêt, soit avec de la lumière, soit par la diffusion de phéromones femelles – dans tous les cas, ils n’y entraient que la nuit. Où passent-ils donc la journée ? Le scientifique britannique Cyril Clarke, qui a mené des recherches approfondies sur la phalène du bouleau, a écrit :

Mais il y a un problème : nous ne connaissons pas les sites de repos de la phalène pendant la journée… En 25 ans, nous n’avons trouvé que deux betularia sur les troncs d’arbres ou les murs adjacents à nos pièges (l’une sur un arrière-plan adéquat et l’autre pas), et aucune ailleurs.11

Les phalènes filmées en train de se faire manger par les oiseaux étaient des spécimens de laboratoire placés sur des troncs d’arbres par Kettlewell ; elles faisaient preuve d’une telle langueur qu’il a dû une fois les réchauffer sur le capot de sa voiture.12

Et toutes ces photos de phalènes sur des troncs d’arbres ? Un article décrit la méthode utilisée : des papillons morts ont été collés à l’arbre.13 Theodore Sargent, biologiste à l’université du Massachusetts, a aidé à coller des phalènes sur des arbres pour un documentaire de NOVA. Il affirme que les manuels et les films ont présenté « de nombreuses photographies frauduleuses. »14

D’autres études ont montré une très faible corrélation entre la couverture de lichen et les populations respectives de papillons de nuit. Et lorsqu’un groupe de chercheurs a collé des papillons morts sur des troncs dans une forêt non polluée, les oiseaux ont pris plus de papillons sombres (moins camouflés), comme on pouvait s’y attendre. Mais leurs pièges ont capturé quatre fois plus de papillons sombres que de clairs, à l’inverse de ce que prévoyaient les manuels !15

Jerry Coyne, de l’université de Chicago, a déclaré que des révélations aussi douloureuses sur l’histoire des phalènes (« le cheval de bataille de notre écurie ») revenaient à découvrir que le Père Noël n’existait pas. Cité par les créationnistes, il insiste aujourd’hui pour dire que les phalènes démontrent en fin de compte « l’évolution ».

Malheureusement, des centaines de millions d’étudiants ont une fois de plus été endoctrinés avec une « preuve » de l’évolution criblée d’erreurs, de fraudes et de demi-vérités.16

Argument rejeté n° 3 : les organes vestigiaux

Les évolutionnistes affirment souvent que des éléments tels que les petites ailes des oiseaux incapables de voler, les orteils des porcs, les tétons des hommes, les lézards sans pattes, le système digestif du lapin, l’appendice humain et les os de la hanche et les dents des baleines ne servent à rien et n’ont aucune fonction. Ils affirment que ces caractéristiques constituent des « reliquats de l’évolution » et des preuves de cette dernière.

L’argument des organes « vestigiaux »17 en faveur de la théorie de l’évolution est une rengaine éculée mais invalide.

Primo, il est impossible de prouver l’inutilité d’un organe. Sa fonction peut tout simplement être inconnue et son utilité découverte à l’avenir. Cela s’est produit pour plus d’une centaine d’organes présumés vestigiaux et inutiles chez l’homme, que l’on sait aujourd’hui essentiels.

Secundo, même si l’organe vestigial supposé n’était plus nécessaire, cela prouverait une « désévolution » et non une évolution. Le modèle créationniste prévoit la détérioration d’une création parfaite depuis la Chute. Cependant, le modèle de la méga-évolution doit trouver des exemples d’organes émergents, c’est-à-dire qui gagnent en complexité.

Des ailes sur des oiseaux qui ne volent pas ?

Il existe au moins deux possibilités pour expliquer pourquoi les oiseaux incapables de voler, comme l’autruche et l’émeu, ont des ailes :

  1. Les ailes sont bel et bien « inutiles » et proviennent d’oiseaux qui, autrefois, pouvaient voler, une possibilité dans le modèle créationniste. La perte de caractéristiques se produit de manière relativement aisée par le biais de processus naturels, tandis que l’acquisition de nouveaux traits, qui nécessite de nouvelles informations spécifiques sur l’ADN, ne se peut pas. Une certaine espèce de coléoptère qui a colonisé une île venteuse a selon toute vraisemblance perdu ses ailes. Là encore, il s’agit d’une perte d’information génétique, ce qui ne constitue pas une preuve de la méga-évolution, qui nécessite des masses de la nouvelle information génétique.18

  2. Les ailes ont une fonction. Selon l’espèce, elles peuvent avoir les suivantes : équilibre pendant la course, refroidissement par temps chaud, chaleur par temps froid, protection de la cage thoracique en cas de chute, rituels d’accouplement, effarouchement des prédateurs (les émeus courent vers les ennemis présumés de leurs poussins, bec ouvert et ailes battantes), mise à l’abri des poussins, etc. Si les ailes ne servent à rien, pourquoi les muscles sont-ils fonctionnels et permettent-ils à ces oiseaux de bouger leurs ailes ?

Les porcs ont deux orteils qui n’atteignent pas le sol ?

Cela signifie-t-il que les orteils les plus courts n’ont aucune fonction ? Pas du tout. Les cochons passent beaucoup de temps dans l’eau et la boue pour se rafraîchir. Les orteils supplémentaires facilitent sans doute la marche dans la boue (un peu comme les roues de certains camions longs qui ne touchent la route qu’en cas de surcharge). Les muscles attachés aux orteils supplémentaires renforcent peut-être la « cheville » du porc.

Pourquoi les mâles ont-ils des mamelons ?

En raison du plan commun suivi au cours du développement embryonnaire précoce. Les embryons commencent par produire des caractéristiques communes aux hommes et aux femmes – encore un exemple d’« économie de conception ». Les mamelons font partie de cette dernière. Cependant, comme le soulignent Bergman et Howe, leur inutilité prête à débat.19

Comment les évolutionnistes expliquent-ils les tétons masculins ? Les mâles ont-ils (dés)évolué à partir des femelles ? Ou bien les mâles ancestraux allaitaient-ils les petits ? Aucun évolutionniste n’oserait proposer cela. Les mamelons masculins ne constituent une preuve ni en faveur de l’évolution, ni en défaveur de la création.

Pourquoi les lapins ont-ils un système digestif qui fonctionne « si mal qu’ils doivent manger leurs propres excréments » ?

Quelle assertion inouïe ! S’il y a bien une espèce des plus florissantes sur terre, c’est le lapin ! Son mode d’existence apparaît comme très efficace. Si manger des excréments fait horreur aux humains, cela ne veut pas dire que ça ne fonctionne pas pour le lapin ! Les lapins ont une poche spéciale, le cæcum, qui contient des bactéries, au début du gros intestin. Celles-ci facilitent la digestion, tout comme celles dans le rumen des bovins et des ovins. Eh oui, les lapins « ruminent » de la même manière que les moutons et les bœufs.

Le lapin produit deux types de boulettes fécales : une dure et une molle spéciale provenant du cæcum. Il ne consomme que cette dernière pour enrichir son alimentation avec les nutriments produits par les bactéries du cæcum. En d’autres termes, cette capacité des lapins constitue une caractéristique de conception ; ce n’est pas quelque chose qu’ils ont appris à faire parce qu’ils ont un « système digestif qui fonctionne si mal. » Cela fait partie de la variété de la conception, qui témoigne de la création et non pas de l’évolution.

Les incrédules ont prétendu que la Bible commet l’erreur de dire que le lapin « rumine » (Lévitique 11:6). L’hébreu dit littéralement : « remonte ce qui a été avalé ». Le lapin remange bel et bien ce qu’il a avalé, c’est-à-dire ses boulettes fécales partiellement digérées. Les sceptiques se trompent encore une fois.

Les lézards sans pattes

La perte d’informations génétiques d’une espèce créée à l’origine pourrait fort bien avoir entraîné l’apparition des lézards dépourvus de pattes, et les structures correspondent à cette hypothèse. La « perte » d’une structure fait une belle jambe aux évolutionnistes, car ils doivent trouver un mécanisme pour créer de nouvelles structures, pas pour les perdre. La perte d’informations ne peut expliquer comment l’évolution « de l’amibe à l’homme » a pu se produire. Genèse 3:14 suggère que les serpents auraient pu avoir des pattes à un moment donné.20

L’adaptation et la sélection naturelle constituent des faits biologiques, la méga-évolution pas. La sélection naturelle ne peut agir que sur l’information génétique présente dans une population d’organismes – elle ne peut pas créer de nouvelle information. Par exemple, aucun reptile connu n’ayant de gènes codant pour des plumes, toute la sélection naturelle du monde ne produira pas de reptile à plumes. Les mutations dans les gènes ne peuvent que modifier ou éliminer des structures existantes, pas en créer de nouvelles. Si, dans un certain environnement, un lézard survit mieux avec des pattes plus petites, ou sans, les variétés présentant ce trait feront l’objet d’une sélection. Il s’agit là de désévolution plutôt que d’évolution.

Des changements mineurs et rapides dans la longueur des membres peuvent se produire chez les lézards, comme l’ont démontré Losos et d’autres sur les îles des Bahamas.21 Ils ont eu lieu à une vitesse bien supérieure à ce que les évolutionnistes croyaient possible. Ils ne font pas intervenir de nouvelle information génétique et n’étayent donc pas la méga-évolution. Ils illustrent cependant la rapidité avec laquelle les animaux ont pu s’adapter à différents environnements après le Déluge.

L’appendice humain

On sait aujourd’hui que l’appendice humain contient du tissu lymphatique et qu’il aide à contrôler les bactéries qui pénètrent dans les intestins. Il fonctionne de la même manière que les amygdales, situées à l’extrémité supérieure du canal alimentaire, connues pour lutter contre les infections de la gorge. Elles aussi passaient autrefois pour des organes inutiles.22

Les os des hanches chez les baleines

Certains évolutionnistes affirment que ces os démontrent que les baleines ont évolué à partir d’animaux terrestres. Cependant, Bergman et Howe soulignent qu’ils sont différents chez les baleines mâles et femelles. Loin d’être inutiles, ils contribuent à la reproduction (copulation).23

Les dents chez les embryons de baleines à fanons

Les évolutionnistes affirment que ces dents démontrent que les baleines à fanons ont évolué à partir des baleines à dents. Cependant, ils n’ont pas fourni de processus adéquat pour justifier l’abandon d’un système impeccable (les dents) et son remplacement par un autre très différent (les fanons). De plus, les dents de l’embryon servent de guides pour la formation correcte de mâchoires massives.

Comme l’a dit Scadding, un évolutionniste, « … les organes vestigiaux ne fournissent aucune preuve de la théorie de l’évolution. »24

Références et notes

  1. Adapté avec autorisation à partir du chapitre 7, Don Batten (éd.), David Catchpoole, Jonathan Sarfati et Carl Wieland, « The Creation Answers Book » (Creation Book Publishers, Brisbane, Australie : Creation Ministries International, 2006). Revenir au texte.
  2. P. H. Raven et G. B. Johnson, « Biology » (3e édition) (St Louis, Missouri : Mosby-Year Book, 1992), p. 396. Par exemple, S. Gilbert, « Developmental Biology » (5e édition) (Massachussets : Sinauer Associates, 1997), p. 254, 900. Gilbert attribue à tort les dessins à « Romanes, 1901 ». Revenir au texte.
  3. W. H.Rusch  Sr., « Ontogeny Recapitulates Phylogeny », Creation Research Society Quarterly 6(1):27–34, 1969. Revenir au texte.
  4. Simpson et Beck, « An Introduction to Biology », p. 241, 1965. Revenir au texte.
  5. K. Thompson, « Ontogeny and Phylogeny Recapitulated », American Scientist 76:273, 1988. Revenir au texte.
  6. Les photos d’embryons utilisées dans cet article ont été aimablement fournies par le Pr Michael K. Richardson. Elles ont paru à l’origine dans M. K. Richardson et al., ©Springer-Verlag GmbH & Co., Tiergartenstrasse, 69121 Heidelberg, Allemagne, 1997. « There is no highly conserved stage in the vertebrates: implications for current theories of evolution and development », Anatomy and Embryology 196(2):91–106. Revenir au texte.
  7. R. Grigg, « Fraud rediscovered », Creation 20(2):49–51, 1998 ; voir aussi Richardson et al., référence 6. Revenir au texte.
  8. N. Hawkes, The Times (Londres), 11 août 1997, p. 14. Revenir au texte.
  9. Reproduit avec la permission de l’auteur. C. Wieland, « Goodbye, peppered moths », Creation 21(3):56, juin–août 1999. Revenir au texte.
  10. « Evolution and the Fossil Record, Readings from Scientific American, Darwin’s Missing Evidence », H. B. Kettlewell (San Francisco, Californie : W.H.Freeman & Co., 1978), p. 23. Revenir au texte.
  11. C. A. Clarke, G. S. Mani et G. Wynne, « Evolution in Reverse: Clean Air and the Peppered Moth », Biological Journal of the Linnean Society 26:189–199, 1985 ; citation à la page 197. Revenir au texte.
  12. Calgary Herald, 21 mars 1999, p. D3. Revenir au texte.
  13. D. R. Lees et E. R. Creed, « Industrial Melanism in Biston Betularia: The Role of Selective Predation », Journal of Animal Ecology 44:67–83, 1975. Revenir au texte.
  14. J. A. Coyne, Nature 396(6706):35–36 ; The Washington Times, p. D8, 17 janvier 1999. Revenir au texte.
  15. Lees et Creed, référence 13. Revenir au texte.
  16. Désormais affranchis des « histoires-comme-ça » évolutionnistes, les chercheurs peuvent se pencher sur les causes réelles de ces changements de population. La forme sombre pourrait-elle avoir une fonction, comme celle d’absorber plus de chaleur ? Pourrait-elle refléter les conditions qui prévalent au stade de la chenille ? Chez une autre espèce de papillon nocturne, Sargent a découvert que les plantes consommées par les larves peuvent induire ou réprimer l’expression d’un tel « mélanisme » chez les adultes (cf. T. R. Sargent et al. in M. K. Hecht et al., « Evolutionary Biology » (New-York, district de New-York : Plenum Press, 1998). Revenir au texte.
  17. Référence 1. Revenir au texte.
  18. C. Wieland, « Coléoptères gaffeurs », Creation 19(3):30, 1997. Revenir au texte.
  19. J. Bergman et G. Howe, « ‘Vestigial Organs’ are Fully Functional », Creation Research Society Monograph No. 4 (Terre Haute, Indiana : Creation Research Society Books, 1990). Revenir au texte.
  20. C. Brown, « The origin of the snake » (lettre), Creation Research Society Quarterly 26:54, 1989. Brown suggère que les varans ont pu être les précurseurs des serpents. Revenir au texte.
  21. J. B. Losos, K. I. Warheit et T. W. Schoener, « Adaptive Differentiation Following Experimental Island Colonization in Anolis Lizards », Nature 387:70–73, 1997. Voir commentaire par T. J. Case, Nature 387:15–16, et « Fast lizard changes delight creationists », Creation 19(4):9. Revenir au texte.
  22. K. Ham et C. Wieland, « Your appendix … it’s there for a reason », Creation 20(1):41–43, 1997 ; J. W. Glover, « The human vermiform appendix: A general surgeon’s reflections », Journal of Creation 3:31–38, 1988. Revenir au texte.
  23. Cf. C. Wieland, « The strange tale of the leg on the whale », Creation 20(3):10–13, 1998. Revenir au texte.
  24. S. R. Scadding, « Do Vestigial Organs Provide Evidence for Evolution? » Evolutionary Theory 5:173–176, 1981. Revenir au texte.

 

Note sur les citations : Les citations de l’article de John Rennie dans Scientific American seront marquées « SA », suivi du numéro de page. Les citations et autres mentions de la série télévisée « Evolution » de PBS-TV porteront la mention « PBS », suivie du numéro de l’épisode ; par exemple, « PBS 6 » fait référence à l’épisode 6. Revenir à l’article.


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