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Table des matières

Refuting Evolution

Index

Avant-propos et introduction

Chapitre 1

Les faits et les préjugés
Voir le Guide d’études, leçon 1

Chapitre 2

Variation et Sélection naturelle vs évolution
Voir le Guide d’études, leçon 2

Chapitre 3

Les chaînons manquent
Voir le Guide d’études, leçon 3

Chapitre 4

L’évolution des oiseaux ?
Voir le Guide d’études, leçon 4

Chapitre 5

L’évolution des baleines ?
Voir le Guide d’études, leçon 5

Chapitre 6

Les humains : images de Dieu ou singes savants ?
Voir le Guide d’études, leçon 6

Chapitre 7

L’astronomie
Voir le Guide d’études, leçon 7

Chapitre 8

Quel âge a la Terre ?
Voir le Guide d’études, leçon 8

Chapitre 9

L’explication par la conception est-elle légitime ?
Voir le Guide d’études, leçon 9

Chapitre 10

Conclusion

L’évolution réfutée, chapitre 7

Un manuel à destination des étudiants, des parents et des enseignants contrant les derniers arguments en faveur de la théorie de l’évolution

par , Ph.D., F.M.
Traduit par Narindra Ramanankasaina

L’astronomie

Publié pour la première fois dans Refuting Evolution, Chapitre 7

Cela peut surprendre qu’un livre sur la théorie de l’évolution dévoue un chapitre entier à l’astronomie. Mais cette théorie ne concerne pas que des créatures simiesques qui se seraient transformées en humains. C’est une philosophie qui tente de tout expliquer sans Dieu. Ainsi, elle doit être appliquée à l’origine de l’univers et du système solaire. Du coup, « Teaching about Evolution and the Nature of Science » fait une présentation du point de vue évolutionniste prévalent là-dessus. De même, ce livre espère embrouiller l’opposition à la théorie de l’évolution en la comparant fallacieusement à l’héliocentrisme (un système solaire où le Soleil est au centre). Ce chapitre analyse de manière critique des idées évolutionnistes typiques sur l’univers et le système solaire, ainsi que la controverse de Galilée.

La théorie du Big Bang

« Teaching about Evolution and the Nature of Science », en p. 52, déclare  :

L’origine de l’univers reste une des plus grandes questions du domaine de la science. La théorie du Big Bang la place entre 10 et 20 milliards d’années dans le passé, quand l’univers a débuté dans un état chaud et dense ; selon cette théorie, l’univers a été en expansion constante depuis.

Au début de l’histoire de l’univers, la matière, principalement des atomes légers d’hydrogène et d’hélium, s’est agrégée par attraction gravitationnelle pour former d’innombrables milliasses d’étoiles. Des milliards de galaxies, chacune un amas de milliards d’étoiles liées par gravitation, forment la majorité de la masse visible de l’univers.

Les étoiles produisent de l’énergie à partir de réactions nucléaires, principalement la fusion des atomes d’hydrogène pour former de l’hélium. Ces processus, ainsi que d’autres, ont abouti à la formation des autres éléments.

Nous devrions commencer par noter que même dans leur perspective, les auteurs admettent que l’univers a eu un commencement. Quand on combine cela avec le principe de causalité, à savoir que « tout ce qui a un commencement a une cause », il s’ensuit logiquement que l’univers a une cause.1

Beaucoup de chrétiens soutiennent la théorie du Big Bang parce qu’elle implique que l’univers a eu un commencement. Toutefois, d’autres chrétiens, sur la base de l’enseignement de la Bible, rejettent le Big Bang.

La théorie du Big Bang enseigne que le soleil et beaucoup d’autres étoiles se sont formés avant la Terre, tandis que la Genèse enseigne qu’elles ont été faites le quatrième jour après la Terre, et seulement six mille ans environ de cela plutôt que de 10 à 20 milliards d’années. Le Big Bang implique aussi des millions d’années de mort, de maladie et de souffrance avant le péché d’Adam, ce qui contredit le clair enseignement de l’Écriture et, partant, est inacceptable pour les chrétiens bibliques. De même, la théorie du Big Bang a beaucoup de problèmes scientifiques, comme souligné dans la section suivante, et plus d’un astronome laïque la rejette.

Les problèmes scientifiques

Bien que la citation extraite de « Teaching about Evolution and the Nature of Science » ci-dessus passe de manière plutôt simpliste du Big Bang à la formation des galaxies et des étoiles, ce n’est pas si simple. Le Pr James Trefil, enseignant de physique à l’université George Mason, Virginie, accepte le modèle du Big Bang, mais il admet qu’il y a des problèmes fondamentaux :

Il ne devrait pas exister de galaxies du tout, et même s’il y en a, elles ne devraient pas être regroupées comme elles le sont.

Plus loin, il continue :

L’énigme de l’existence des galaxies s’est avérée une des plus épineuses questions de la cosmologie. À tous les coups, elles ne devraient tout simplement pas exister, et pourtant elles sont là. Il est difficile de communiquer la profondeur de la frustration que ce simple fait induit chez les scientifiques.2

Le Pr John Rankin, cosmologue créationniste, a aussi démontré mathématiquement dans sa thèse de doctorat que les galaxies ne se seraient pas formées par le Big Bang.3

La formation des étoiles après l’hypothétique Big Bang constitue aussi un énorme problème. Le Pr Danny Faulkner, astronome créationniste, a souligné :

Les étoiles se sont supposément condensées à partir d’immenses nuages de gaz, et l’on a longtemps reconnu que les nuages ne s’effondrent pas spontanément pour former des étoiles, ils doivent d’abord y être poussés. Il y a eu un certain nombre de suggestions sur la manière dont le processus a démarré, et elles requièrent presque toutes qu’il existe des étoiles au préalable [par ex. une onde de choc venant de l’explosion d’une étoile et causant la compression d’un nuage de gaz proche]. C’est le vieux problème de la poule et de l’œuf ; il ne peut pas expliquer l’origine des étoiles à la base.4

Qu’un nuage de gaz refroidisse assez pour s’effondrer représente un autre problème. Cela requiert des molécules pour évacuer la chaleur par radiation. Mais comme l’a fait remarquer « Teaching about Evolution and the Nature of Science » dans la citation ci-dessus, le Big Bang produirait principalement de l’hydrogène et de l’hélium, impropres à la création d’autres molécules que le dihydrogène, qui serait rapidement détruit par le rayonnement ultraviolet présent, et qui a en général besoin de grains de poussière pour se former – et les grains de poussière requièrent des éléments plus lourds. Ces derniers, selon la théorie, requièrent l’existence préalable d’étoiles. Encore une fois, nous avons le problème de type poule-et-œuf de la nécessité d’avoir des étoiles pour produire des étoiles.

Abraham Loeb du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics a dit : « La vérité est que nous ne comprenons pas la formation des étoiles à un niveau fondamental. »5

Les hypothèses de base

Le Big bang est en fait basé sur une hypothèse non-scientifique nommée principe cosmologique, qui veut que le point de vue d’un observateur sur l’univers ne dépende ni de la direction de son regard, ni de sa localisation. Autrement dit, la Terre n’est à aucun endroit spécial. Toutefois, il y a des alternatives au Big Bang qui rejettent cette hypothèse. L’une d’elles a été proposée dans Starlight and Time6, par le Pr Russell Humphreys, un physicien qui travaille avec les Sandia National Laboratories à Albuquerque, Nouveau Mexique. Il a développé une nouvelle cosmologie qui utilise la même fondation théorique que toutes les cosmologies, y compris celle du Big Bang : la théorie de la relativité générale d’Einstein.

Elle résulte en une cosmologie qui laisse la place autant à la formation de l’univers dans un laps de temps conforme à celui de la Bible qu’à la possibilité que la lumière d’astres éloignés de milliards d’années-lumière nous atteigne. Cette solution plausible à une objection souvent soulevée par les sceptiques marche, parce que la relativité générale démontre que le temps est différent dans des référentiels différents avec des champs gravitationnels différents. Du coup, l’univers aurait pu être fait en six jours ordinaires dans le référentiel terrestre, mais la lumière aurait eu largement le temps de voyager dans un référentiel extraterrestre. Toutefois, comme toutes les théories scientifiques, nous ne devrions pas être trop dogmatiques dans notre adhésion à ce modèle, même s’il semble très bon.

Le système solaire

« Teaching about Evolution and the Nature of Science », en p. 52, affirme :

Le Soleil, la Terre et le reste du système solaire se sont formés à partir d’une nébuleuse de poussière et de gaz il y a quatre milliards et demi d’années.

Comme d’habitude, les auteurs du livre sont dogmatiques au sujet de ce qui s’est passé, alors qu’ils n’étaient pas là. Toutefois, cette hypothèse nébulaire a plusieurs problèmes. Une autorité sur le sujet a résumé : « Les nuages sont trop chauds, trop magnétiques et tournent trop vite sur eux-mêmes. »7

Un problème majeur peut être montré par les patineuses artistiques accomplies qui tournent sur elles-mêmes. Lorsqu’elles ramènent leurs bras à elles, elles se mettent à tournoyer plus vite. Cet effet est dû à ce que les physiciens appellent la loi de la conservation du moment angulaire. Moment angulaire = masse x vitesse x distance du centre de masse, et reste toujours constant dans un système isolé. Quand les patineuses ramènent leurs bras à elles, la distance du centre de masse diminue et du coup, elles tournoient plus vite, sans quoi le moment angulaire ne serait plus constant. Lors de la prétendue formation de notre Soleil à partir d’une nébuleuse de notre Soleil, le même effet se serait produit pendant la contraction des gaz vers le centre pour former le Soleil. Cela aurait fait qu’il aurait tourné très rapidement sur lui-même. En réalité, il tournoie très lentement, tandis que les planètes tournent très rapidement autour. En fait, bien qu’il représente plus de 99 % de la masse du système solaire, il n’en représente que 2 % du moment angulaire. Ce motif est en opposition directe avec celui prédit par l’hypothèse de la nébuleuse. Les évolutionnistes ont essayé de résoudre ce problème, mais un spécialiste bien connu du système solaire, le Pr Stuart Ross Taylor, a dit dans un livre récent : « L’origine ultime du moment angulaire du système solaire reste obscure ».8

La formation des planètes gazeuses pose un autre problème pour l’hypothèse nébulaire. Selon cette théorie, quand le gaz s’est contracté pour les former, le Soleil, encore dans sa jeunesse, serait passé par ce qui est appelé la phase T-Tauri. Lors de cette phase, le Soleil aurait dégagé un vent solaire beaucoup plus intense qu’aujourd’hui. Du coup, les gaz et poussières en excès auraient été chassés du système solaire en formation et il n’y aurait plus eu assez de gaz légers pour former Jupiter et les trois autres géantes gazeuses. De ce fait, elles auraient dû être plus petites qu’aujourd’hui.9

L’héliocentrisme (ou géocinéticisme)

Science vs religion ?

Comme la majorité de la littérature laïque, « Teaching about Evolution and the Nature of Science » présente un récit plutôt simpliste, voire trompeur, de l’affaire Galilée. Ce n’était certainement pas un simple cas de science vs l’Église (pp. 27–30).10 Toutefois, « Teaching about Evolution and the Nature of Science », à sa décharge, ne promeut pas le bobard habituel des incroyants selon lequel la Bible enseignerait que la Terre est plate et cette croyance aurait été largement répandue à l’époque médiévale.

Ésaïe 40:22 mentionne le « cercle de la terre », ou globe dans les versions David Martin et Ostervald. Le mot hébreu correspondant est khûg (חוּג) = sphéricité ou rondeur. Et même en admettant que « cercle » est une traduction plus probablement exacte, pensez à Neil Armstrong dans l’espace : pour lui, la Terre, toute sphérique qu’elle soit, aurait été circulaire à ses yeux sans égard à la direction de laquelle il l’aurait vue.

De même, la prophétie de Jésus-Christ sur Son deuxième avènement en Luc 17:34–36 implique qu’Il savait que la Terre est ronde. Il a parlé de personnes différentes sur Terre qui verraient la nuit, le matin et la mi-journée au même moment. C’est possible car la Terre tourne sur son axe, ce qui permet au Soleil d’illuminer différentes zones à différents moments. Mais cette prophétie serait inconcevable si le Christ croyait en une Terre plate.

L’idée que Colomb aurait entrepris son voyage pour réfuter l’idée d’une Terre plate est un mythe qui tire son origine d’un livre écrit par Washington Irving en 1828, intitulé « Histoire de la vie et des voyages de Christophe Colomb ». Il a lui-même reconnu y avoir mêlé faits réels et fiction. L’historien J. B. Russell a documenté que presque tous les érudits chrétiens qui ont traité de la forme de la Terre ont reconnu sa sphéricité.11

Comme beaucoup d’historiens des sciences l’ont remarqué, les premiers à s’être opposés à Galilée étaient l’élite scientifique. La doxa « scientifique » prévalente de son époque était la théorie aristotélico-ptolémaïque. C’était un système encombrant et géocentrique , autrement dit avec la Terre au centre de l’univers et les autres corps célestes en des orbites fort complexes autour d’elle. Comme Arthur Kœstler l’a écrit :

Mais il existait un puissant groupement d’hommes dont l’hostilité envers Galilée ne connaissait nul repos : les aristotéliciens des universités … . L’innovation est une double menace pour les esprits guindés : elle met en danger leur magistère et elle soulève en eux la crainte profonde que leur édifice entier, si laborieusement construit, puisse s’effondrer. Les péquenauds académiques ont toujours été la malédiction du génie … c’est cette menace – pas l’évêque Dantiscus ni le pape Paul III – qui a intimidé à silence le chanoine Koppernigk [c.-à-d. Copernic] … .

La première attaque sérieuse basée sur la religion n’est de même pas venue du côté clérical, mais d’un laïc – ni plus ni moins que delle Colombe, le meneur de la ligue [des aristotéliciens ardents] … .

La nature terrestre de la Lune, l’ existence des tâches solaires, tout cela signifiait l’abandon des doctrines aristotéliciennes [et donc païennes !] de la nature parfaite et immuable des sphères célestes.12

En contraste, l’Église était ouverte aux découvertes de Galilée. Les astronomes de la Société de Jésus, « le fer de lance intellectuel de l’Église Catholique », les ont même affinées. À peine cinquante ans plus tard, ils enseignaient cette théorie en Chine. Ils ont aussi protégé Johannes Kepler, qui a découvert que les planètes se déplacent en ellipses autour du Soleil. Même le pape Paul V a reçu Galilée en audience amicale.

Le principal théologien catholique romain de l’époque, le Cardinal Robert Bellarmine, a dit que cela relevait d’un « excellent bon sens » d’affirmer que le modèle de Galilée était mathématiquement plus simple. Et il a aussi dit :

S’il existait une vraie preuve que le Soleil est au centre de l’univers, que la Terre est dans la troisième sphère et que le Soleil ne tourne pas autour de la Terre mais la Terre autour du Soleil, alors nous devrions faire preuve d’une grande circonspection dans l’explication de passages de l’Écriture qui paraissent enseigner le contraire, et nous devrions plutôt dire que nous ne les comprenions pas plutôt que de déclarer une opinion fausse quand elle a été avérée. Mais je ne pense pas qu’il existe une telle preuve, puisqu’il ne m’en a été montré aucune.13

Cela montre que les gens avaient la permission d’affirmer que le système héliocentrique (avec le Soleil au centre) constituait une hypothése supérieure au système avec la Terre au centre. De même, ce théologien de premier plan était prêt à changer sa compréhension de l’Écriture si le système était prouvé – c.-à-d. à rectifier sa mauvaise compréhension selon laquelle l’Écriture enseignait le système ptolémaïque d’astronomie. Cette mauvaise compréhension a surgi parce que les gens n’ont pas réalisé que les passages bibliques doivent être compris en termes de ce que l’auteur tâchait de communiquer. Comme démontré ci-dessous, des passages mentionnant le soleil levant ou couchant (par exemple, Ecclésiaste 1:5) n’ont pas été écrits dans l’optique d’enseigner un modèle astronomique particulier comme celui de Ptolémée. Ils décrivent plutôt des événements en termes compréhensibles, mais néanmoins scientifiquement valides que même les gens modernes utilisent, de manière à ce que n’importe quel lecteur comprenne ce qui est dit.

Un autre problème résidait dans ce qu’une partie du clergé soutenait le système ptolémaïque à l’aide de versets des Psaumes. Toutefois, les Psaumes sont clairement poétiques, pas historiques comme la Genèse.14 Ainsi, ils n’ont jamais été écrits dans l’optique de servir de base à un modèle cosmologique. Cela peut être démontré par l’analyse de Ps. 93:1 : « le monde est ferme, il ne chancelle pas. »

Nous devrions comprendre les termes tels qu’utilisés par les auteurs bibliques. Lisons le verset suivant : « [Le] trône [de Dieu] est établi dès les temps anciens », où le même mot hébreu כּוּן (kûn) est traduit par « établi » [c.-à-d., stable, assuré, durable, pas nécessairement stationnaire ou immobile].

En outre, le mot hébreu traduit par « chanceler » (« ébranlé » dans la version David Martin, NdT) (מוֹט môt) peut signifier que le monde ne sera pas arraché à la voie que Dieu a établie pour lui, et pas qu’il est ancré à un endroit unique comme le prétendent certains – auquel cas il faudrait qu’ils aillent jusqu’au bout de leur logique et admettent que quand le Psalmiste utilise le même mot en Ps. 16:8, il veut dire par là qu’il est littéralement enraciné à un endroit par la grâce de Dieu ! Ainsi, que la Terre « ne puisse être ébranlée » peut aussi vouloir dire qu’elle ne s’écartera point du motif orbital et rotationnel que Dieu a établi pour elle. La vie sur Terre requiert que l’orbite de la Terre soit juste à la bonne distance du Soleil pour que l’eau à l’état liquide puisse y exister (on parle d’écosphère en français, NdT]. De même, il faut que l’axe de rotation de la Terre soit juste au bon angle par rapport à l’écliptique (plan orbital) pour que les différences de température ne soient pas trop extrêmes.

D’un point de vue scientifique, Bellarmine avait raison d’insister sur le fait que la charge de la preuve reposait sur ceux qui proposaient le nouveau système. Certainement, le système héliocentrique était plus élégant – et c’était d’ailleurs ce qui avait attiré Galilée et Kepler dedans – et le géocentrisme très encombrant. Mais ce n’était pas la même chose qu’une preuve. En fait, certaines des « preuves » de Galilée – par exemple, sa théorie des marées – étaient erronées.

Galilée a-t-il réfuté la Bible ?

Galilée était choqué à l’idée – il acceptait l’autorité de la Bible plus fidèlement que beaucoup de responsables chrétiens d’aujourd’hui. Il est ironique que les quatre héros de l’héliocentrisme mentionnés par « Teaching about Evolution and the Nature of Science » – Copernic, Galilée, Kepler et Newton – aient tous été des créationnistes bibliques ! Mais, bien sûr, « Teaching about Evolution and the Nature of Science » n’en dit rien à ses lecteurs !

Galilée et ses adversaires auraient pu éviter tout problème en réalisant que tout mouvement peut être décrit par rapport à un référentiel. Imaginez que vous voyagiez dans une voiture à cent kilomètres à l’heure. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que vous et la voiture vous déplacez tous les deux à cent kilomètres à l’heure par rapport au sol. Mais par rapport à la voiture, en gros, vous ne bougez pas – c’est pour ça que vous pouvez lire le compteur et parler aux autres passagers. Mais imaginez une collision frontale avec une autre voiture se déplaçant à cent kilomètres à l’heure dans la direction opposée. En ce qui vous concerne, ce serait comme si vous étiez immobile et qu’une voiture vous rentrât dedans à deux cent kilomètres à l’heure – et c’est pour ça que les collisions frontales sont les pires. Tamponner une voiture en stationnement est loin d’être aussi dangereux. Et tamponner une voiture à l’avant qui se déplace à quatre-vingts kilomètres à l’heure dans la même direction que vous serait comme de rentrer dans une voiture en stationnement à vingt kilomètres à l’heure. En physique, chacun est libre de choisir le référentiel le plus convenable, et tous sont également valides.

Certains pyrrhoniens (incroyants acharnés) ont affirmé que des passages bibliques tels qu’Ecclésiaste 1:5, qui disent que le soleil se lève et se couche, sont des erreurs. Mais la compréhension correcte des descriptions de mouvement de la Bible est determinée par le référentiel qu’elle utilise. Il devrait être évident que la Bible utilise la terre comme référentiel pratique, comme nous le faisons souvent aujourd’hui. Du coup, les accusations des incroyants sont absurdes : les astronomes modernes mentionnent aussi les « coucher » et « lever » de soleil sans que personne ne suggère la moindre erreur. Et quand les conducteurs voient un panneau de limitation de vitesse à cent kilomètres à l’heure, ils savent parfaitement que cela signifie cent kilomètres à l’heure par rapport au sol, pas au Soleil ! Du coup, la Bible est plus scientifique que ses critiques modernes. Et même si Ps. 93:1 lui-même, cité plus haut, ne touche pas à la cosmologie, il est en réalité scientifiquement exact : la terre ne peut être ébranlée par rapport à la terre ! [Voir aussi Galileo Quadricentennial: Myth vs fact]

Références et notes

  1. J. D. Sarfati, Si Dieu a créé l’univers, alors qui a créé Dieu ? Journal of Creation 12(1)20–22, 1998. Revenir au texte.
  2. J. Trefil, The Dark Side of the Universe (New-York : Macmillan Publishing Company, 1988), pp. 3 et 55 ; voir aussi W. Gitt, What about the big bang? Creation 20(3):42–44, juin–août 1998. Revenir au texte.
  3. J. Rankin, Protogalaxy Formation from Inhomogeneities in Cosmological Models, thèse de doctorat, université d’Adélaïde, mai/juin 1977. Revenir au texte.
  4. « He made the stars also … » interview avec l’astronome créationniste Danny Faulkner, Creation 19(4):42–44, septembre–novembre 1997. Revenir au texte.
  5. Cité par Marcus Chown, Let there be light, New Scientist 157(2120):26–30, (7 février 1998). Voir aussi Stars could not have come from the big bang, Creation 20(3):42–43, juin–août 1998. Revenir au texte.
  6. Russell Humphreys, Starlight and Time (Green Forest, Arizona : Master Books, Inc., 1994). Revenir au texte.
  7. S. F. Dermott, éditeur, The Origin of the Solar System, The Origin of the Solar System, par H. Reeves (New-York : John Wiley & fils, 1978), p. 9. Revenir au texte.
  8. S. R. Taylor, Solar System Evolution: A New Perspective (New-York : presses de l’université de Cambridge, 1992), p. 53. Revenir au texte.
  9. W. Spencer, Revelations in the Solar System, Creation 19(3):26–29, juin–août 1997. Revenir au texte.
  10. R. M. Grigg, The Galileo Twist, Creation 19(4):30–32, septembre–novembre 1997. Revenir au texte.
  11. Jeffrey Burton Russell, Inventing the Flat Earth: Columbus & Modern Historians (Praeger, 1991). Le Prof. Russell n’a pu trouver que cinq obscurs écrivains dans les quinze premiers siècles de l’ère chrétienne qui aient nié que la Terre soit un globe. Mais il documente un grand nombre d’auteurs, y compris Thomas d’Aquin, qui ont affirmé la sphéricité de la Terre. Voir aussi Flat-earth heyday came with Darwin, Creation 14(4):21 ; Who invented the flat earth? Creation 16(2):48–49. Revenir au texte.
  12. A. Koestler, The Sleepwalkers: A History of Man’s Changing Vision of the Universe (Londres : Hutchinson, 1959), p. 427. Revenir au texte.
  13. Ibid., pp. 447–448. Revenir au texte.
  14. Les principes de l’interprétation biblique, qui font un clair contraste entre le livre historique de la Genèse et le livre poétique des Psaumes, sont traités en détail dans R. M. Grigg, Should Genesis be taken literally? Creation 16(1):38–41, décembre 1993–février 1994 , ainsi que la n. 11. Revenir au texte.

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