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Dieu existe-t-il ?

Nos origines en questions, Chapitre 1

Table des matières

Chapitre 1Dieu existe-t-il ?


Chapitre 2Dieu a-t-il vraiment tout créé en 6 jours ?


Chapitre 3Vivons-nous dans un monde restitué ?


Chapitre 4Que faut-il penser de la datation au carbone 14 ?


Chapitre 5Comment peut-on voir des étoiles distantes dans un univers jeune ?


Chapitre 6Comment de mauvaises choses sont-elles arrivées ?


Chapitre 7N’y a-t-il pas des arguments en faveur de la théorie de l’évolution ?


Chapitre 8Qui était la femme de Caïn ?


Chapitre 9Les « fils de Dieu » / nephilim étaient-ils des extraterrestres ?


Chapitre 10Le déluge a-t-il été mondial ?


Chapitre 11Que faut-il penser de la dérive des continents ?


Chapitre 12Le déluge : d’où est venue cette gigantesque quantité d’eau ?


Chapitre 13Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?


Chapitre 14Comment les poissons ont-ils survécu au déluge ?


Chapitre 15Où sont tous les fossiles humains ?


Chapitre 16Que savons-nous sur les périodes glaciaires ?


Chapitre 17Comment les animaux ont-ils pu atteindre l’Australie ?


Chapitre 18Quelle est l’origine des différentes « races » ?


Chapitre 19Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?


Chapitre 20Que puis-je faire ?

  • Peut-on objectivement croire en Dieu ?
  • Quelles sont les conséquences de l’athéisme ?
  • D’où Dieu vient-Il ?
  • Peut-on connaître Dieu personnellement ?

La Bible commence par cette déclaration : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1.1). L’existence de Dieu y est présumée, elle va de soi. Le psaume 14.1 dit : « L’insensé dit en son coeur : il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ;il n’en est aucun qui fasse le bien. »

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Nous voyons ici que la Bible associe des pensées corrompues sur Dieu – la négation de son existence même - à une vie morale corrompue. Et c’est vrai que si Dieu n’existe pas, s’il n’y a pas eu de Créateur pour établir des lois, nous sommes condamnés à dériver moralement. Quand les enfants d’Israël oubliaient leur Créateur (c’était au temps des juges), quand personne n’était là pour les rendre fidèles à Dieu, « chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21.25) et le chaos régnait.

La même chose se passe aujourd’hui. Des pays qui, jadis, honoraient Dieu, reconnaissant que « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5.19), étaient des pays où il faisait bon vivre et qui jouissaient d’une prospérité sans précédent. Ces mêmes pays souffrent aujourd’hui d’un effondrement des valeurs, parce que leurs habitants ont abandonné Dieu. « La justice élève une nation, mais le péché est la honte des peuples » (Proverbes 14.34).

Quand les hommes se détournent de Dieu et vivent comme s’Il n’existait pas, le péché abonde : corruption politique, mensonge, calomnie, manifestations publiques de débauche, violence criminelle, avortement, vol, adultère, drogue, alcoolisme, jeux d’argent et passions de toutes sortes. Dans son sillage, des malheurs économiques pleuvent, suite aux augmentations d’impôts et aux dépenses croissantes du gouvernement pour construire des prisons, améliorer les systèmes de sécurité et renforcer les effectifs des forces de l’ordre ; tout cela pour essayer de régler les problèmes.

Lire Romains chapitre 1, c’est lire une description du monde d’aujourd’hui :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu, est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté selon les convoitises de leurs coeurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, d’impureté, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, implacables, sans miséricorde. Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. »

Ils sont nombreux, les chefs de gouvernement et les responsables de l’éducation de nations jadis chrétiennes, que la Bible appellerait des « fous ». Ils se prennent pour des sages, mais en niant l’existence de Dieu ou en Lui barrant l’accès de leur propre vie, ils ont fait d’eux-mêmes des « fous ».

C’est la pensée évolutionniste si bien répandue – celle qui dit que tout s’est fait par des processus naturels, que Dieu peut être jeté aux oubliettes – qui est la raison première de cet abandon de la foi en Dieu. « On ne nie pas qu’il y ait ici oeuvre architecturale », raisonne-t-on, « on dit simplement qu’il n’y a pas eu d’architecte. » L’oeuvre s’est construite toute seule ! Cette pensée, qui fait fi de l’évidence même (celle de l’existence de Dieu, voir Romains 1.19–20) amène naturellement l’athéisme et un « humanisme » qui fait de l’homme le maître absolu de sa destinée. Ce rejet d’un dieu quelconque ayant un droit de regard dans sa vie est aujourd’hui le fondement de l’enseignement universitaire et inspire les politiques gouvernementales.

Lénine, Hitler, Staline, Mao Tsé-Tung, Pol-Pot : les malheurs qu’ils ont infligés aux hommes crient contre une approche évolutionniste de la moralité. L’évolutionniste athée Sir Arthur Keith disait d’Hitler qu’il avait consciemment cherché à rendre l’Allemagne conforme à la réalité évolutionniste.1

Des millions de personnes ont terriblement souffert et sont mortes à cause de cette manière de penser athée. L’athéisme tue, car une absence de Dieu entraîne une absence de règle. Tout est bon ! Les athées sont les premiers à vouloir dépénaliser l’avortement, l’euthanasie, la prostitution, la pornographie, à encourager la promiscuité sexuelle, à vouloir mettre les drogues en vente libre. Toutes ces choses apportent misère, souffrance et mort. L’athéisme, c’est la philosophie de la mort.

Et combien les athées aiment rappeler les atrocités commises par de prétendus « chrétiens ». Les croisades et les attentas en Irlande du Nord sont leurs favorites ! Mais notez bien la nuance : si ces gens, auteurs de ces actes, étaient réellement des chrétiens, ils agissaient en totale incohérence avec leurs propres règles morales (« Tu ne tueras point » ; « Aimez vos ennemis » ; …). Par contre, Staline par exemple, était parfaitement cohérent parce qu’étant athée (après avoir lu Darwin), il n’avait aucune base objective pour respecter une quelconque règle morale. Sir Arthur Keith admettait qu’Hitler aussi était cohérent avec la philosophie évolutionniste.

Le christianisme, c’est « Dieu est amour », « Aimez-vous les uns les autres » et « Aimez vos ennemis ». Aimer comme cela, c’est se donner en sacrifice. Aussi, les chrétiens ont-ils été les premiers à apporter de l’aide aux malades, s’occuper des orphelins et des personnes âgées, nourrir les affamés, éduquer les pauvres et toute forme d’exploitation de l’homme (le travail des enfants, l’esclavage, …).

L’athéisme et son raisonnement évolutionniste disent que « l’amour » n’est rien d’autre qu’un intérêt égoïste qui peut faire augmenter les chances de survie de nos gènes au moyen de notre descendance ou de nos proches parents. Où trouver une base pour la compassion dans cette « lutte pour la survie des plus adaptés » ? Les camps de la mort hitlériens ont été construits pour aider la « race aryenne » à gagner la lutte pour la « préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie ».2

Non seulement la philosophie athée détruit l’homme, mais dès le départ, elle pèche contre la logique car, comme nous allons le voir, il faut qu’il y ait un Créateur.

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Quelques statistiques sociales pour l’Australie, montrant une relation entre le déclin de la participation des enfants à l’église et l’augmentation des problèmes sociaux. D’autres statistiques, telles que le divorce, le viol, etc., montrent des tendances similaires. L’influence de l’Église a considérablement diminué avec l’introduction de l’évolution dans les écoles dans les années 1950 et 60. Les statistiques pour d’autres pays « chrétiens » montrent des relations similaires.3

Evidences bibliques en faveur de l’existence d’un Auteur divin

L‘existence de Dieu, la Bible ne fait pas que la proclamer, elle en témoigne, car seule une inspiration divine peut expliquer l’existence de ce livre. Les caractéristiques qui font de la Bible un livre divin sont :3,4,5

La fantastique unité de la Bible. Malgré 40 auteurs différents venant de 19 milieux différents et une rédaction qui s’est étendue sur quelque 1600 ans, la Bible est une révélation d’une cohérence parfaite du début à la fin. En effet, les premier et dernier livres de la Bible, la Genèse et l’Apocalypse, se marient tellement bien (on y parle respectivement du paradis perdu et du paradis retrouvé) qu’ils sont un témoignage vibrant de leur inspiration divine. On comparera à ce propos Genèse 1–3 avec Apocalypse 21–22.

La merveilleuse préservation de la Bible. Malgré la persécution politique et religieuse, la Bible demeure. L’empereur romain Dioclétien, par un édit de 303 apr. J-C, pensait avoir détruit toutes ces détestables Bibles. Il érigea une colonne sur les cendres d’une d’entre elles pour célébrer sa victoire. Vingt-cinq ans plus tard, le nouvel empereur, Constantin, ordonna la production de 50 Bibles aux frais du gouvernement ! Au 18e siècle, l’incrédule français notoire Voltaire, prédit que dans les cent années, il n’y aurait plus de Bibles sur la Terre. Ironie du sort, 50 ans après sa mort, la Société Biblique de Genève se servit de sa propre presse dans sa maison pour imprimer des piles de Bibles. La Bible est aujourd’hui disponible en plus de langues que n’importe quel autre livre.

L’exactitude historique de la Bible. Nelson Glueck, archéologue juif bien connu, parle de ce qu’il appelle « la mémoire historique presque incroyable de la Bible surtout quand elle est confirmée par l’archéologie ».6 William F. Albright, archéologue de grande notoriété, déclare :

« L’excès de scepticisme manifesté envers la Bible par de grandes écoles historiques des 18e et 19e siècles, qui apparaît encore partiellement de temps à autre, a été progressivement discrédité. De découverte en découverte, on a pu constater l’exactitude d’innombrables détails, ce qui a redoré le blason de la Bible comme source d’informations historiques. »6

Sir William Ramsay, considéré comme un des plus grands archéologues, instruit dans le scepticisme historique allemand du milieu du 19e siècle, ne croyait pas que les documents du Nouveau Testament aient une quelconque valeur historique. Pourtant, ses propres recherches archéologiques l’ont amené à comprendre que son scepticisme était injustifié. Il a profondément changé d’attitude. Parlant de Luc, auteur de l’Evangile selon Luc et des Actes des apôtres, Ramsay déclare : « Luc est un historien de premier rang […], il devrait avoir sa place parmi les plus grands historiens ».7

Sur de nombreux points spécifiques, l’archéologie confirme des informations précises données par la Bible.8 On pourrait citer beaucoup d’exemples où des sceptiques ont mis en doute l’exactitude des informations bibliques, parce que, disaient-ils, on ne dispose pas de preuves indépendantes (le faux argument du silence), jusqu’à ce que des découvertes archéologiques ultérieures mettent à jour des éléments qui confirment le récit biblique.5

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L’exactitude scientifique de la Bible. En voici des exemples : la rotondité de notre planète (Esaïe 40.22) ; le fait qu’elle soit suspendue dans l’espace sans rien pour la soutenir (Job 26.7) ; la quantité innombrable des étoiles9 (Genèse 15.5) ; le cycle hydrologique, les courants marins10 ; la reproduction des êtres vivants selon leur espèce11 ; de nombreuses déclarations pertinentes sur la santé, l’hygiène12, l’alimentation13, la physiologie (comme l’importance du sang, par ex., Lévitique 17.11) ; les première et deuxième lois de la thermodynamique (par ex., Esaïe 51.6), et beaucoup d’autres choses.14

L’exactitude prophétique de la Bible. La Bible déclare que la prédiction exacte des événements est du domaine de Dieu seul. Voici ce que Dieu dit :

« Dès longtemps j’ai fait les premières prédictions, elles sont sorties de ma bouche, et je les ai publiées : Soudain j’ai agi, et elles se sont accomplies. […] Je t’ai annoncé dès longtemps ces choses, je te les ai déclarées avant qu’elles arrivent, afin que tu ne dises pas : C’est mon idole qui les a faites, c’est mon image taillée ou mon image en fonte qui les a ordonnées. » (Esaïe 48.3, 5)

On cherchera en vain dans les autres livres religieux une seule ligne d’une prophétie qui se soit réalisée. Et la Bible en contient tellement ! et des spécifiques ! Dans un de ses ouvrages,6 McDowell documente 61 prophéties qui concernent Jésus seul. Beaucoup d’entre elles, comme le lieu et les circonstances de sa naissance, la trahison de Judas, la manière dont Il a été mis à mort, son ensevelissement, etc. concernent des choses sur lesquelles Il n’avait aucun contrôle. De plus, McDowell documente précisément 12 prophéties spécifiques détaillées concernant Tyr, Sidon, Samarie, Gaza et Ashkelon, Moab et Ammon, Petra et Edom, Thèbes et Memphis, Ninive, Babylone, Chorazin-Bethsaïda-Capernaüm, Jérusalem et la Palestine. Il montre que ces prophéties ne sont pas des prophéties prononcées après que l’événement ait eu lieu.

La probabilité pour que ces choses arrivent par hasard est nulle. Nier l’évidence de l’inspiration divine de ces prophéties, c’est vouloir rester ignorant (2 Pierre 3.5).

L’influence civilisatrice de la Bible. Le message de la Bible a élevé les « barbares » sanguinaires des îles Britanniques au rang d’hommes civilisés. Il est à la base de la Common Law anglaise, la Bill of Rights américaine et il fonde les constitutions de grandes démocraties comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

La Bible a encore inspiré la plus noble littérature – celle de Shakespeare, Milton, Pope, Scott, Coleridge et Kipling, pour n’en nommer que quelques-uns, et les oeuvres d’artistes comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël et Rembrandt ou de musiciens comme Bach, Haendel, Haydn, Mendelssohn et Brahms. Le déclin de l’influence biblique en Occident s’est accompagné d’un déclin de la beauté artistique.15

Mais le message de la Bible continue de transformer les vies. Aux Philippines, des tribus animistes sont encore délivrées de la peur et en Papouasie Nouvelle-Guinée ainsi qu’aux Iles Fidji, d’anciens cannibales vivent maintenant en paix ; tout cela, grâce à l’Evangile.

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L’absolue honnêteté de la Bible. Quelqu’un a dit : « La Bible est trop honnête pour avoir été écrite par un simple homme »16. La Bible n’honore pas l’homme, mais Dieu. Les gens décrits dans la Bible ont des pieds d’argile : on les voit avec tous leurs défauts. Mais la sainteté et la fidélité de Dieu se voient même au travers de leurs péchés et de leur infidélité.

Même les héros de la foi (Hébreux 11) sont connus pour leurs erreurs : Noé (Genèse 9.20–24), Moïse (Nombres 20.7–12), David (2 Samuel 11), Elie (1 Rois 19) et Pierre (Matthieu 26.74). Par contre, les ennemis du peuple de Dieu reçoivent souvent des louanges, par exemple Artaxerxès (Néhémie 2), Darius le Mède (Daniel 6) et Julius (Actes 27.1–3). On a ici des indices clairs que la Bible n’a pas été écrite d’un point de vue humain.

La Bible est un message qui transforme des vies. A San Francisco, un homme proposa un jour à Harry Ironside de débattre sur le thème « Agnosticisme17 et christianisme ». Ce dernier accepta, mais à une condition : l’agnostique devait d’abord fournir la preuve que sa pensée apportait un plus dans la vie des gens, sans quoi, cela ne valait pas la peine de la défendre. Ironside lui proposa d’amener un homme connu pour avoir été un clochard ou un criminel, et une femme qui avait été prisonnière d’une vie dégradée (prostitution, par ex.,), et de démontrer que ces deux personnes avaient été sauvées de leur vie dégradée après avoir embrassé la philosophie agnostique. Ironside quant à lui entreprit d’amener lors du débat 100 hommes et femmes qui avaient été glorieusement transformés après avoir cru à l’Evangile que l’agnostique se proposait de ridiculiser. L’homme retira sa proposition d’organiser le débat.

Le message de la Bible répare les vies brisées par le péché, lequel nous sépare de notre saint Créateur. Mais l’agnosticisme et l’athéisme, comme toutes les philosophies anti-Dieu, font oeuvre de destruction.

Autres évidences en faveur du Dieu Créateur de la Bible18

La tendance universelle qu’ont les choses à s’user et à se dégrader montre que l’univers a forcément dû être « flambant neuf » au commencement et qu’il n’est pas éternel. Voilà qui est parfaitement cohérent avec la déclaration « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1.1).

Les modifications que l’on peut voir dans les êtres vivants ne sont pas des modifications propres à laisser penser qu’ils sont apparus par eux-mêmes par un processus naturel évolutionniste. L’évolution de molécules en un être humain exige la mise en place, d’une manière ou d’une autre, de nouveaux programmes génétiques complexes, autrement dit d’information. Or les mutations et la sélection naturelle conduisent à une perte d’information.

Les fossiles ne révèlent pas les transitions espérées d’un type fondamental d’organisme vers un autre. Les fossiles sont au contraire un réquisitoire contre la croyance en une évolution lente des espèces.

Les preuves d’un univers relativement « jeune » contredisent également la croyance que tout s’est fait tout seul sur des milliards d’années. Du fait de la haute improbabilité des événements, de longues durées de temps sont en effet invoquées pour donner raison aux savants athées.

Les traditions de centaines de peuples indigènes du monde entier, comme par exemple les récits d’un déluge planétaire, corroborent la version biblique de l’histoire du monde ; de même, des évidences linguistiques et biologiques de la proximité de toutes les « races » humaines témoignent en faveur du récit sacré.

L’explosion des connaissances sur le fonctionnement complexe des cellules et des organes montre qu’il est impossible que des systèmes comme celui de la coagulation du sang résultent d’une série de modifications accidentelles. Les instructions (l’information) qui déterminent l’organisation complexe des êtres vivants ne se trouvent pas dans les molécules elles-mêmes (comme c’est le cas pour un cristal), mais ont été imposées de l’extérieur… par un Créateur doué d’une intelligence qui dépasse de loin la nôtre, n’est-ce pas ?

La science vue dans le prisme de l’athéisme

Science et Dieu sont-ils mutuellement exclusifs ? Combien de personnes le pensent aujourd’hui ! Et les athées encouragent ce point de vue en affirmant que leur manière de penser est « scientifique ». Mais dire cela, c’est tout simplement redéfinir la science pour se passer de Dieu. Ce qu’on oublie, c’est que le terreau des sciences fut la conception biblique d’une création et que celles-ci n’ont été florissantes que là où la Réforme prit racine en Europe. Les présuppositions qui furent à la base de l’approche scientifique du monde – à savoir que l’univers créé est réel, compréhensible, qu’il forme un tout et qu’il peut être soumis à l’investigation – vinrent de la Bible. Même des historiens des sciences non chrétiens, comme Loren Eiseley, ont reconnu ce fait.19 Par conséquent, presque toutes les disciplines scientifiques furent fondées, co-fondées ou largement approfondies par des savants qui croyaient au récit biblique de la création et du déluge.20,21 Et nombreux sont les scientifiques qui, aujourd’hui, croient en la Bible.22

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Il y a science et science

La science nous a donné beaucoup de choses merveilleuses : les hommes sur la Lune, la nourriture bon marché, la médecine moderne, l’électricité, les ordinateurs, etc. Toutes ces réalisations demandent que l’on fasse des expériences, que l’on en tire des conclusions et que ces conclusions fassent l’objet de nouvelles expériences. Ici, les conclusions, ou inférences, sont directement liées aux expériences et ne laissent donc quasiment pas de place à la spéculation. Ce type de science s’appelle la science des procédés ou la science opérationnelle et c’est à elle que l’on doit de belles avancées dans les connaissances dont bénéficie l’humanité.

Il existe aussi un autre type de science, qui concerne le passé, et qui s’appelle la science historique ou la science des origines. Quand il s’agit de reconstituer le passé, la science est limitée, car l’histoire ne se répète pas et les événements passés ne peuvent pas faire l’objet d’expériences directes. En science des origines, on se sert des observations faites dans le présent pour faire des déductions sur le passé. Comme les expériences qui interrogent le passé donnent souvent des réponses incomplètes, les inférences sont faites en partie d’hypothèses. Plus l’événement étudié est situé loin dans le passé, plus les inférences et les hypothèses seront nombreuses, et plus les conclusions du savant seront influencées par des considérations non scientifiques, telles que son choix philosophique ou religieux. En d’autres mots, ce qu’on présente comme étant de la « science » historique n’est parfois rien d’autre qu’une conception personnelle du savant lui-même. Les conflits entre la « science » et la « religion » font rage dans le domaine des sciences historiques, et non dans celui des sciences opérationnelles. Malheureusement, le succès de la science opérationnelle est à ce point imposant que beaucoup se laissent impressionner par les déclarations des savants spécialisés en science historique, sans se rendre compte qu’elles contiennent une bonne dose de conjectures.

En science historique, le sujet à débat n’est pas tant la réalité du présent que les inférences sur le passé. Les savants qui s’appuient sur le récit biblique tireront des conclusions différentes de ceux qui nient que la Bible soit la Parole de Dieu.23 Cette volonté de nier la Parole de Dieu (2 Pierre 3.3–7) est à la base de nombreuses divergences d’opinion dans la « science historique ».

Qui a créé Dieu ?24

Voici une question typique qu’un incroyant posera à un chrétien : « Si Dieu a créé l’univers, qui a créé Dieu ? » Mais Dieu, par définition, est le Créateur incréé de l’univers, si bien que la question « Qui a créé Dieu ? » est aussi illogique que la question « Comment s’appelle l’épouse du célibataire ? »

Il est possible de reformuler la question d’une manière plus sophistiquée et de dire : « Si l’univers nécessite une cause, pourquoi Dieu n’en nécessiterait-Il pas une ? Et si Dieu n’en a pas besoin, pourquoi l’univers devrait-il en avoir une ? » Analysons le raisonnement suivant :

  • Tout ce qui a un commencement a une cause.25
  • Or, l’univers a un commencement.
  • Donc, l’univers a une cause.

Les mots en caractères gras sont importants. L’univers nécessite une cause, parce qu’il a eu un commencement, comme on le montrera ci-dessous. Dieu, à la différence de l’univers, n’a pas eu de commencement et n’a donc pas besoin de cause. En outre, la théorie de la relativité générale d’Einstein, qui jouit d’un grand support expérimental, montre que le temps est lié à la matière et à l’espace. Le temps lui-même aurait donc commencé au même moment que la matière et l’espace : au commencement de l’univers. Etant donné que, par définition, Dieu est le Créateur de l’univers, Il est le Créateur du temps. Par conséquent, Il n’est pas limité par le temps dont Il est le Créateur et ainsi, Il n’a pas de commencement dans le temps. Il n’a donc pas de cause, pas plus qu’Il n’en requiert une.

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Par opposition, on a de bonnes raisons de croire que l’univers a eu un commencement. Pensons aux lois de la thermodynamique, les lois les plus fondamentales des sciences physiques.

  • 1re loi : la quantité totale de masse-énergie dans l’univers est constante.
  • 2e loi : la quantité d’énergie dans l’univers disponible pour un travail s’épuise, autrement dit son entropie26 tend vers un maximum.

Si la quantité totale de masse-énergie est limitée et que la quantité d’énergie utilisable diminue, l’univers ne peut avoir existé depuis toujours, autrement il aurait déjà épuisé toute l’énergie utilisable et atteint l’état dit de « mort thermique ». Par exemple, tous les atomes radioactifs se seraient désintégrés, toutes les parties de l’univers auraient la même température et plus aucun autre travail ne serait possible. Aussi, la solution qui s’impose le plus naturellement est que l’univers doit avoir été créé avec une grande quantité d’énergie utilisable, laquelle est en train de s’épuiser.27

A présent, que dire à quelqu’un qui accepterait que l’univers a eu un commencement, mais pas qu’il a besoin d’une cause ? Que les choses qui commencent aient une cause, n’est-ce pas une évidence ? Personne ne peut véritablement être intimement convaincu du contraire. Que seraient les sciences, l’histoire et le pouvoir exécutif s’il n’existait pas de loi de cause à effet ? 28 De même, l’univers ne peut être sa propre cause – rien ne se crée tout seul, car il faudrait d’abord qu’il ait besoin d’exister pour ensuite venir à l’existence. Vous avez dit absurdité logique ?

En résumé

  • On peut montrer que l’univers (y compris le temps) a eu un commencement.
  • Il n’est pas raisonnable de croire que quelque chose pourrait commencer d’exister sans cause.
  • Par conséquent, l’univers nécessite une cause ; c’est ce qu’enseignent Genèse 1.1 et Romains 1.20.
  • Dieu, Créateur du temps, est hors du temps. Par conséquent, Il n’a pas de commencement dans le temps, a toujours existé et n’a ainsi pas besoin de cause.29,30

Examinez la question sous tous ses aspects – l’évidence biblique, l’origine de l’univers ou les informations organisées incroyablement complexes des êtres vivants – et vous trouverez que la croyance en un Dieu créateur omnipotent et omniscient non seulement a du sens, mais est la seule explication valable.

Etre chrétien, c’est connaître Dieu !

Un chrétien véritable sait que Dieu existe. La Bible ne dit-elle pas :

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : “Abba ! Père !” L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8.14–16)

La Bible dit ici que les chrétiens ont une relation personnelle avec Dieu. Voilà ce que peuvent dire tous ceux qui ont reconnu leur état de pécheurs et ses terribles conséquences devant le Dieu Tout-puissant, se sont repentis de leurs péchés et ont accepté le pardon de Dieu rendu possible par la mort et la résurrection de Jésus. Tous ces chrétiens véritables ont reçu le Saint-Esprit de Dieu et ont ainsi l’assurance qu’ils sont « enfants de Dieu ». Ils ont en fait la certitude d’avoir la vie éternelle (1 Jean 5.13).

Appendice : Evidences extra-bibliques en faveur du Dieu Créateur de la Bible

1. La loi naturelle

Il existe une tendance universelle de tous les systèmes de matière/énergie à atteindre un état d’équilibre stable dans lequel « il ne se passe plus rien ».31 Jusqu’à ce point, leur énergie disponible se dissipe et leur désordre s’accroît. Sans mécanisme programmé ou action intelligente, même les systèmes ouverts32 passeront de l’ordre au désordre, de l’information à l’absence d’information, et tendront vers une diminution de l’énergie disponible. C’est pour cette raison qu’une température élevée passe du chaud au froid, ou encore que l’énergie solaire ne fera jamais croître un morceau de bois mort (au contraire d’une plante vivante, qui contient toute une machinerie d’instructions spécifiques préprogrammées qui convertiront l’énergie lumineuse pour créer un type spécial d’ordre appelé complexité spécifiée).

Si on applique cette loi au domaine de l’origine de la vie, on constate qu’une complexité spécifiée ne peut apparaître qu’à la condition que la matière reçoive des informations extérieures. Si on applique cette loi à l’univers, qui tend inexorablement vers la « mort thermique », c’est-à-dire passe du cosmos au chaos, on comprend la contradiction fondamentale avec l’essence même de la philosophie évolutionniste qui prétend que l’on passe du chaos au cosmos et que tout se fait seul.33,34

Ainsi, l’univers a dû, comme une horloge, être « remonté » au commencement et n’existe donc pas depuis toujours. Quelqu’un a dû le remonter : une horloge se remonte-t-elle toute seule ?

2. Les êtres vivants

Les modifications observées dans les êtres vivants rendent un mauvais service à la méga-évolution (la supposée transformation de la bactéria en homme).

L’effet de la sélection sur l’information génétique déjà présente dans une population (par ex., la résistance des moustiques au DDT) se traduit par une diminution de l’information génétique présente dans cette population. Un moustique résistant au DDT est adapté à un environnement où se trouve du DDT, mais la population a perdu les gènes présents dans les moustiques qui n’étaient pas résistants au DDT vu qu’ils sont morts et qu’ils n’ont pas transmis leurs gènes. C’est pourquoi la sélection naturelle et l’adaptation impliquent une perte d’informations génétiques.

La théorie de l’information et un grand nombre d’expériences et d’observations nous apprennent que les mutations génétiques (qui sont des erreurs de copie) sont incapables d’amener une augmentation des informations et de la complexité fonctionnelle.35 Au lieu de cela, elles causent du « bruit » pendant la transmission de l’information génétique, conformément aux principes scientifiques établis de l’effet de changements aléatoires sur un flux d’informations, et ainsi détruisent de l’information.36 Et on ne sera pas surpris d’apprendre que des milliers de maladies humaines sont liées à des mutations.

Cette diminution de l’information génétique (due aux mutations, à la sélection/adaptation/spéciation et à l’extinction) est cohérente avec l’idée de pools génétiques créés à l’origine – avec un large degré de variété initiale – qui, depuis ce temps, se sont épuisés.

Etant donné que les micro-modifications que l’on peut observer, comme la résistance des bactéries aux antibiotiques et la résistance des insectes aux insecticides, sont, du point de vue informationnel, des modifications dégradantes, au mieux neutres, une accumulation de celles-ci n’amènera jamais les modifications enrichissantes requises pour la méga-évolution, dussent-elles se produire pendant une éternité.37

Ces petites modifications sont malheureusement présentées comme des « preuves de l’évolution » dans les cours de biologie alors qu’elles ne peuvent nullement être extrapolées pour expliquer l’évolution de la bactérie à l’homme. Raisonner ainsi équivaudrait à prétendre, par exemple, qu’une entreprise qui n’essuie chaque année qu’une toute petite perte finira, si on lui laisse suffisamment d’années, par engranger des bénéfices ! En revanche, les modifications observées cadrent bien avec le modèle d’une création et d’une chute [ce terme, au sens où il est utilisé dans le présent ouvrage, désigne l’entrée du péché dans le monde – N.D.E.].

3. Les fossiles

Bien que Darwin s’attendait à ce que l’on découvre des millions de formes transitoires dans les fossiles, rien de semblable n’a jamais été découvert. Et celles qu’on a proposées comme telles sont à tout le moins contestables. Colin Patterson, évolutionniste travaillant au British Museum, à la section d’Histoire Naturelle, a un jour répondu à une lettre dans laquelle on lui demandait pourquoi le livre qu’il avait écrit sur l’évolution ne contenait aucune illustration de formes transitoires. En voici un extrait :

Peinture par Steve CardnoArchaeopteryx
Représentation artistique de l’Archeopteryx

« Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites sur le manque d’illustrations directes de transitions évolutives dans mon livre. Si j’en connaissais ne fût-ce qu’une, fossile ou vivante, j’en aurais certainement parlé. Vous suggérez de prendre les services d’un artiste pour visualiser ces transformations. Mais où puiserait-il son information ? Pour parler honnêtement, je serais dans l’incapacité d’en fournir une seule. Et si je devais faire confiance à un artiste, n’y aurait-il pas risque d’abuser de la confiance du lecteur ?

Il y a quatre ans que j’ai rédigé le texte de l’ouvrage. S’il me fallait l’écrire maintenant, je pense que le livre serait assez différent. Le gradualisme est un concept auquel je crois, non seulement à cause de l’autorité de Darwin, mais parce que ma compréhension de la génétique semble m’y inviter. Et pourtant, Gould [le célèbre paléontologue Stephen J. Gould - N.D.E.] et ceux de l’American Museum peuvent difficilement être contredits quand ils déclarent qu’il n’existe pas de formes fossiles transitionnelles. Moi-même en tant que paléontologue, je m’occupe beaucoup des problèmes philosophiques que pose l’identification des formes ancestrales dans le registre fossile. Vous dites que je devrais au moins ‘montrer une photo de l’ancêtre fossilisé de chaque type d’organisme.’ Je vais vous parler franchement : de tels fossiles qui représenteraient des arguments irréfutables, il n’y a pas trace. »38

Même celui que l’on présente souvent comme la forme de transition entre les Reptiles et les Oiseaux, l’Archeopteryx, ne révèle aucun signe de la transition cruciale écaille-plume ou patte-aile. Il est bien sûr toujours possible de garder foi en l’évolution en croyant à la réalité de mécanismes non observables.39 Mais la réalité d’une telle absence systématique et globale des chaînons évolutifs que l’on attendait, constitue un témoignage puissant et une preuve positive en faveur de la thèse biblique, quels que soient les arguments sur le mode et la période de formation des fossiles.

4. Notre bonne vieille Terre ?

Toute évidence pour une Terre ou un univers « jeune » est, par définition, une évidence en faveur d’une création surnaturelle, puisqu’une évolution par des processus naturels, si tant est que ce soit possible, requiert de longues périodes de temps. On sera sans doute surpris de l’apprendre, mais il existe une foule de preuves que l’univers est relativement récent.40 Celles-ci comprennent : la diminution de la force du champ magnétique terrestre, y compris des inversions paléomagnétiques rapides,41 la présence de fragiles molécules organiques dans des fossiles censés être âgés de plusieurs millions d’années,42 une quantité trop faible d’hélium dans l’atmosphère,43 une quantité trop faible de sel dans les mers,44 du carbone 14 dans du charbon et du pétrole que l’on prétend vieux de millions d’années (voir chap. 4), les fossiles polystrates qui s’étendent à travers des strates représentant, dit-on, des millions d’années, l’interdigitation de strates géologiques non successives,45 le petit nombre de restes de supernovas,46 des champs magnétiques sur des planètes « froides », et bien d’autres encore (voir chap. 4).

Les événements lointains dans le passé ne peuvent pas faire l’objet d’une mesure directe. Aussi, tous les arguments en faveur soit d’un âge avancé, soit d’un âge récent sont nécessairement des arguments indirects qui dépendent obligatoirement d’hypothèses que l’on a reconnues comme valables.

Les arguments en faveur d’une Terre jeune sont notamment tirés du fait que beaucoup de fossiles contiennent des parties molles bien préservées. L’existence de tels fossiles suppose un dépôt et un durcissement rapides du sédiment encaissant. L’observation de la formation rapide de canyons et de plusieurs strates géologiques, par exemple, dans des circonstances catastrophiques et à une époque récente, amène à penser que ce qu’on croit bien établi (formation lente et graduelle des couches pendant de longues périodes de temps) est peut-être tout à fait erroné.47,48

5. Evidences culturelle et anthropologique

Des centaines de traditions indigènes dans le monde entier relatant l’histoire d’un déluge planétaire, avec à chaque fois, des éléments semblables à ceux du récit biblique, rendent le déluge crédible. On trouve également, certes dans une moindre mesure, des récits d’une dispersion causée par des langues différentes. Des découvertes linguistiques et biologiques ont récemment mis en lumière la proximité génétique, jusqu’alors jamais bien cernée, de toutes les « races » humaines (voir le chap. 18), ce qui est en accord avec une origine récente des hommes à partir d’une population réduite d’individus. Ceci est venu contredire la croyance largement répandue selon laquelle les races humaines ont acquis leurs caractéristiques propres par évolution pendant de longues périodes d’isolement. Des études moléculaires suggèrent que, à une époque relativement récente, une seule femme a donné l’ADN mitochondrial dont ont dérivé toutes les séquences présentes dans chaque personne aujourd’hui.49 On peut arriver à coincer ces faits dans un modèle évolutionniste, mais ils n’en sont pas une prédiction directe. Tandis qu’ils sont tout à fait cohérents avec le récit biblique.

6. Exquises beauté et complexité

Il existe des systèmes biologiques dont la complexité coordonnée dépasse l’imagination. A tel point que, si l’on arrivait à concevoir un système plus simple, partiellement cordonné et partiellement fonctionnele, il ne représenterait rien d’autre qu’un désevantage pour l’organisme.50 On pense au mécanisme de coagulation du sang, au flagelle bactérien (utilisé comme organe locomoteur), à l’appareil photosynthétique, à la métamorphose de la chenille en papillon, etc. Les exemples abondent dans le règne vivant.

L’énorme complexité du cerveau humain, dont la créativité et la puissance du raisonnement abstrait dépassent de loin ce qu’il lui faut pour simplement survivre, est peut-être la preuve la plus évidente d’une intelligence à l’origine de toutes choses.

Au niveau moléculaire, l’organisation qui caractérise les êtres vivants est intrinsèquement différente de celle, par exemple, de l’arrangement d’un cristal. Prenons le cas des protides. La fonction d’une protéine donnée dépend de la séquence d’assemblage de ses parties constitutives. Les informations codées requises pour générer ces séquences ne sont pas intrinsèques à la composition chimique des constituants (comme c’est le cas pour la structure d’un cristal), mais extrinsèques (imposées de l’extérieur).

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L’autotransformation parfaite d’une chenille en chrysalide puis en papillon défie l’explication évolutionniste de son apparition par de petites modifications progressives.

Lors de la reproduction, les informations qui vont conduire à la formation d’un organisme vivant proviennent de systèmes aussi complexes –ou plus complexes– que lui (c’est-à-dire du ou des organismes parents), lesquels ont requis les mêmes exigences pour leur formation. Sans machinerie préprogrammée, aucun processus spontané physico-chimique ne peut produire de séquences porteuses d’informations ; il faut pour cela l’intervention d’une intelligence extérieure.

Que peut-on raisonnablement déduire de ces observations ? Qu’une intelligence extérieure est à l’origine de l’énorme quantité originelle d’informations biologiques présentes dès le départ dans des populations d’organismes créés parfaitement opérationnels.51 Une telle intelligence doit nécessairement être infiniment supérieure à l’intelligence humaine – tiens, n’est-ce pas précisément ce qu’on lit dans la Bible ?

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Références et notes

  1. Voir l’ouvrage de Arthur Keith, Evolution and ethics, Putman, New York, p. 230, 1947. Retour au texte.
  2. Sous-titre du livre de Darwin De l’origine des espèces [Traduction libre - N.D.T.] Retour au texte.
  3. Les idées fondamentales de cette section viennent de l’ouvrage de Willmington, H.L., Willmington’s guide to the Bible, Tyndale House Publ., Wheaton, IL, p. 810–824, 1981. Retour au texte.
  4. Geisler, N.L. et Nix, W.E., A general introduction to the Bible, Moody Press, Chicago, IL, 1986. Retour au texte.
  5. McDowel, J., Evidence that demands a verdict, vol. 1, Campus Crusade for Christ, San Bernardino, CA, 1972. Retour au texte.
  6. Cité à la réf.de la note 5, p. 68. Retour au texte.
  7. Ramsay, W., Bearing of recent discoveries on the trustworthiness of the New Testament, Baker Books, Grand Rapids, MI, p. 222, 1953. Retour au texte.
  8. Pour des informations détaillées sur la Bible et l’archéologie, visitez le site www.christiananswers.net. Retour au texte.
  9. Autrefois, on pensait que les étoiles pouvaient être comptées – on estimait à 1 200 les étoiles visibles. Ptolémée (150 apr. J-C) disait dogmatiquement que le nombre des étoiles était exactement 1 056. Voir Gitt, W., Counting the stars, Creation 19(2):10–13, 1997. Retour au texte.
  10. Sarfati, J., The wonders of waterCreation 20(1):44–46, 1997. Retour au texte.
  11. Batten, D., Dogs breeding dogs ? That’s not evolutionCreation 18(2):20–23, 1996. Retour au texte.
  12. Wise, D.A., Modern medicine ? It’s not so modern ! Creation 17(1):46–49, 1995. Retour au texte.
  13. Emerson, P., Eating out in EdenCreation 18(2):10–13, 1996. Retour au texte.
  14. Voir Morris, H.M., The biblical basis of modern science, Baker Book House, Grand Rapids, MI, 1984. Retour au texte.
  15. Schaeffer, F., Escape from reason, Inter-Varsity Press, Londres, 1968. Retour au texte.
  16. Traduction libre de The Bible is not a book that man could write if he would, or would write if he could. [N.D.T.] Retour au texte.
  17. L’agnosticisme est une autre forme d’incrédulité qui nie la vérité de la Parole de Dieu en affirmant que l’on ne peut savoir si Dieu existe. En pratique, il y a peu de différence avec l’athéisme. Retour au texte.
  18. Pour plus de détails sur ces évidences, voir l’appendice à la fin de ce chapitre. Retour au texte.
  19. Eiseley, L., Darwin’s century : evolution and the man who discovered it, Doubleday, New York, p. 62, 1969. Retour au texte.
  20. Morris, H.M., Men of science, men of God, Master Books, Colorado Springs, CO, 1982. Retour au texte.
  21. Lamont, A., 21 Great scientists who believed the Bible, Answers in Genesis, Brisbane, Australie, 1995. Retour au texte.
  22. Ashton, J., In six days : why 50 Scientists choose to believe in creation, New Holland Publ., Sydney, Australie, 1999. Retour au texte.
  23. Psaume 78.5, 2 Timothée 3.14–17, 2 Pierre 1.19–21. Dieu, qui a inspiré la Bible, a toujours existé, est parfait et ne ment jamais (Tite 1.2). Voir également le Psaume 119 pour comprendre l’importance de la Parole de Dieu. Retour au texte.
  24. Cette section est basée sur l’article de Sarfati, J., Si Dieu a créé l’univers, alors qui a créé Dieu ? (If God created the universe, then who created God ?) Journal of Creation 12(1):20–22, 1998. Retour au texte.
  25. En réalité, le mot « cause » a différents sens en philosophie [cf. Aristote - N.D.E.]. Mais ici, le mot se réfère à la cause efficiente, l’agent principal qui fait qu’une chose existe. Retour au texte.
  26. L’entropie est une mesure du désordre, ou de la diminution d’énergie utilisable. Retour au texte.
  27. Les idées d’un univers oscillant (yo-yo) ont été popularisées par des athées comme feu Carl Sagan et Isaac Asimov, uniquement pour éviter l’idée d’un commencement, ce qui aurait impliqué la présence d’un Créateur. Mais les lois de la thermodynamique coupent court à cet argument, car chacun de ces cycles hypothétiques consommerait de plus en plus d’énergie utilisable. Cela signifie que chaque cycle serait plus grand et plus long que le précédent de sorte que plus on remonterait dans le temps, plus les cycles seraient petits. Le futur de ce modèle multicycle pourrait être infini, mais pas son passé. A retenir aussi, c’est qu’il y a beaucoup trop peu de masse pour arrêter l’expansion et permettre ce déclenchement de cycles, et on ne connaît pas de mécanisme de rebond après un hypothétique effondrement total [angl. : big crunch - N.D.T.]. Retour au texte.
  28. Certains physiciens disent que la mécanique quantique viole ce principe de cause à effet et peut produire quelque chose à partir de rien, mais ce n’est pas le cas. Les théories d’après lesquelles l’univers est une fluctuation quantique doivent présupposer que quelque chose était là pour fluctuer – leur « vide quantique » est un énorme potentiel de matière-antimatière – et non pas « rien ». On peut aussi dire que s’il n’y a pas eu de cause, on ne sait pas pourquoi cet univers particulier est apparu à un moment particulier, ni pourquoi c’est un univers qui est apparu, et non une banane ou un chat. Notre univers ne peut posséder aucune propriété susceptible d’expliquer les raisons de son apparition préférentielle, car il ne possédait aucune propriété jusqu’à ce qu’il commence à exister. Retour au texte.
  29. Voir Craig, William L., Apologetics : an introduction, Moody, Chicago, IL, 1984 et The existence of God and the beginning of the universe, sur le site www/leaderu.com. Retour au texte.
  30. Geisler, N.L., Christian apologetics, Baker Books, Grand Rapids, MI, 1976. Nous déplorons la sympathie (inutile) de l’auteur pour la théorie non scripturaire du Big-Bang. Retour au texte.
  31. Il s’agit d’un aspect de la 2e loi de la thermodynamique (voir plus haut). Retour au texte.
  32. Ceux qui peuvent échanger de l’énergie/matière avec leur environnement extérieur. Retour au texte.
  33. Thaxton, C.B., Bradley, W.L. et Olsen, R.L., The mystery of life’s origin, Lewis and Stanley, Dallas, TX, 1984. Ces experts en thermodynamique montrent que l’aspect thermodynamique est un énorme problème pour l’explication naturelle de la vie. Retour au texte.
  34. Wilder-Smith, A.E., The natural sciences know nothing of evolution, Master Books, San Diego, CA, 1981. Retour au texte.
  35. Spetner, L., Not by chance ! Shattering the modern theory of evolution, The Judaica Press Inc., Brooklyn, NY, 1997. Retour au texte.
  36. On peut comparer ce phénomène avec le bruit qui s’ajoute lors de la duplication d’une cassette audio : la copie n’est jamais meilleure que la cassette source. Retour au texte.
  37. Lester, L.P. et Bohlin, R.G., The natural limits of biological change, Probe Books, Dallas, TX, 1989. Retour au texte.
  38. Lettre (écrite le 10 avril 1979) de Colin Patterson, alors Paléontologue en chef au British Museum de Londres section Histoire naturelle, à Luther D. Sunderland, telle que citée dans l’ouvrage de Sunderland, L.D., Darwin’s enigma, Master Books, San Diego, CA, 1984, p. 89. Plus tard, Patterson a essayé de tempérer ses propos pourtant loin d’être équivoques. Retour au texte.
  39. Comme l’« équilibre ponctué » ou encore d’autres hypothèses secondaires. Retour au texte.
  40. Morris, J.D., The young Earth, Master Books, Colorado Springs, CO, 1994. Retour au texte.
  41. Sarfati, J., The Earth’s magnetic field : evidence that the Earth is young, Creation 20(2):15–17, 1998. Retour au texte.
  42. Par ex., Wieland, C., Rapport sensationnel sur le sang de dinosaures (Sensational dinosaur blood report), Creation 19(4):42–43, 1997. Retour au texte.
  43. Sarfati, J., Blowing old-Earth belief away, Creation 20(3):19–21, 1998. Retour au texte.
  44. Sarfati, J., Salty seas, Creation 21(1):16–17, 1998. Retour au texte.
  45. C’est-à-dire là où des couches intermédiaires « manquantes », d’après l’échelle stratigraphique classique comptant en millions d’années. Cette absence suggère que les couches manquantes ne représentent pas des millions d’années comme on le prétend. Voir Snelling, A., The case of the « missing » geologic timeCreation 14(3):31–35, 1992. Retour au texte.
  46. ou rémanents de supernovas (RSN) ; voir le chap. 4 [N.D.E.] ; Sarfati, J., Exploding stars point to a young universe, Creation 19(3):46–48, 1997. Retour au texte.
  47. Mount St Helens : explosive evidence for catastrophe in Earth’s history, vidéo avec Steve Austin, Creation Videos. Retour au texte.
  48. Voir chap. 4, « Que faut-il penser de la datation au carbone-14 ? » Retour au texte.
  49. Wieland, C., A shrinking date for «Eve»Journal of Creation 12(1):1–3, 1998. Retour au texte.
  50. Behe, M.J., Darwin‘s black box, The Free Press, New York, 1996. Retour au texte.
  51. Gitt, W., In the beginning was information, éd. Christliche Literatur-Verbreitung, Bielefeld, Allemagne, 1997 (l‘éd. allemande a été publiée en 1994.). Retour au texte.