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Du radiocarbone dans des os de dinosaures

Le résultat d’une conférence internationale est censuré.

par Carl Wieland
traduit par Bible & Science Diffusion

Wikimedia commons/Julian Fong, musée d’histoire naturelle de Los Angeles9103-dino

Une équipe de chercheurs a donné une présentation au Western Pacific Geophysics Meeting (WPGM) de 2012 à Singapour, du 13 au 17 août, dans laquelle ils ont exposé les résultats de la datation au 14C de nombreux échantillons d’os de huit spécimens de dinosaures. Tous ont donné des dates allant de 22 000 à 39 000 ans, tout à fait dans la “fourchette approximative” prédite par les créationnistes1. Mais si les dinosaures avaient en réalité des millions d’années, il ne devrait pas rester un seul atome de 14C.

Il s’agissait d’un événement conjoint de l’American Geophysical Union (AGU) et de l’Asia Oceania Geosciences Society (AOGS). Il semble que les chercheurs aient abordé la question avec beaucoup de professionnalisme, notamment en s’efforçant d’éliminer la contamination par le carbone moderne en tant que source du signal 14C dans les os. Le présentateur principal était le Dr Thomas Seiler, un physicien allemand dont le doctorat a été obtenu à l’Université technique de Munich. La vidéo de sa présentation était disponible sur YouTube au moment de la rédaction de ce rapport.

Les chercheurs semblent être associés à des groupes créationnistes catholiques, qui ont rendu compte de la conférence plus tôt et de manière plus loquace que les créationnistes évangéliques. L’un de ces comptes rendus indique que “le résumé a été retiré du site Web de la conférence par deux présidents, car ils ne pouvaient accepter les résultats. Ne voulant pas contester ouvertement les données, ils ont effacé le rapport afin de le soustraire à la vue du public sans un mot aux auteurs, ni même aux responsables de l’AOGS, jusqu’après une enquête. Il ne sera pas restauré2.”

En effet, l’on peut aller en ligne pour voir une capture d’écran du programme original. Mais en allant sur le site officiel de la conférence, l’on peut voir que l’exposé a clairement été supprimé. (Allez à mercredi, salle Leo 2, double-cliquez sur BGO2, qui est la session dans laquelle a eu lieu la présentation. Les numéros vont de 4 à 6, le 5 étant omis, qui était celui de la présentation sur le 14C dans les os de dinosaures.) Voilà pour la prétendue ouverture de la science aux données. Le “pouvoir du paradigme” peut être clairement constaté ici.

Deux des physiciens co-auteurs du compte rendu, le Professeur Robert Bennett et le Dr Jean de Pontcharra, qui travaillait jusqu’à récemment au centre de recherche LETI de Grenoble du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), en France, invitent leurs collègues à faire leur propre datation au carbone 14 des os de dinosaures. Ils disent que les médias devraient encourager les scientifiques à en faire de même, en présentant les résultats de manière ouverte et honnête lors de conférences similaires. Cela serait certainement dans l’intérêt de la vérité scientifique – en particulier après les découvertes répétées de tissus mous dans des os de dinosaures, et maintenant même après la découverte apparemment irréfutable d’ADN dans des spécimens de dinosaures3. Le public a le droit de connaître la véritable chronologie des dinosaures et naturellement l’histoire de la terre.

Bien entendu, les personnes que vous connaissez ne pourront généralement pas entendre parler de ces informations puissantes via des sources d’informations régulières. Nous avons souvent été surpris, lors de visites dans le cadre de notre ministère, de constater que peu de personnes sont au courant des découvertes de tissus mous par des scientifiques séculiers. La période actuelle est excitante pour les créationnistes, à la fois parce que nous avons accès à de ce type d’informations et parce que nous sommes en mesure de les communiquer. Il est donc plus important que jamais de ne pas simplement souscrire à des organisations créationnistes réputées, non sensationnalistes et engagées dans cette tâche importante, mais aussi de les soutenir activement. Continuez de nous aider à défendre et à proclamer la véritable histoire de la Bible, dont dépend la crédibilité de l’Évangile lui-même.

Sang et tissus mous dans des os de T. rex :

Autres exemples de préservation des tissus mous dans les fossiles :

Références

  1. Un échantillon censé être de l’ère du Déluge ne devrait pas donner un “âge radiocarbone” d’environ 5 000 ans, mais plutôt d’entre 20 000 et 50 000 ans. En effet, c’est toujours ce que l’on obtient avec des échantillons de pétrole, de gaz et de bois fossile provenant de couches prétendument “vieilles de plusieurs millions d’années”. La raison en est que la datation au radiocarbone suppose que le ratio actuel de 14C/12C, d’environ 1 sur un billion (1012) (après ajustement pour prendre en compte la révolution industrielle), était le ratio de départ pour les objets datés. Mais ce ratio aurait été beaucoup plus réduit avant le Déluge, qui a pratiquement supprimé la totalité du carbone vivant de la biosphère. Parce que les objets anté- et paradiluviens auraient commencé avec un ratio 14C/12C initial beaucoup plus faible, la quantité mesurée aujourd’hui serait également plus petite et serait (à tort) interprétée comme étant beaucoup plus ancienne. Voir What about carbon dating? Chapitre 4, The Creation Answers Book. Retour au texte.
  2. Communiqué de presse “Dinosaur bones’ Carbon-14 dated to less than 40,000 years—Censored international conference report” et information additionnelle, newgeology.us/presentation48.html, consulté le 27 décembre 2012. Retour au texte.
  3. Voir Sarfati, J., 11 décembre 2012, DNA and bone cells found in dinosaur bone, et la liste d’articles en lien en bas de cet article. Retour au texte.