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Table des matières

Unité 1

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Chapitre 1Ar­gu­ment : Le créa­tion­nisme est de la religion, pas de la science


Chapitre 2Ar­gu­ment : théorie de l’évolution et foi chrétienne sont compatibles


Chapitre 3Argument : La théorie de l’évolution est de la vraie science, et pas « juste une théorie »


Unité 2

Chapitre 4Argument : La sélection naturelle mène à la spéciation


Chapitre 5Argument : Certaines mutations sont bénéfiques


Chapitre 6Argument : La conception commune indique un ancêtre commun


Chapitre 7Argument : La « conception défectueuse » constitue un vestige de l’évolution


Chapitre 8Argument : Le registre fossile soutient la théorie de l’évolution


Unité 3

Chapitre 9Argument : Probabilité de l’évolution


Chapitre 10Argument : La « complexité irréductible »


Chapitre 11Argument : L’évolution du sexe


Chapitre 12Argument : L’évolution de l’humanité


Annexe 1Arguments courants en faveur de la théorie de l’évolution qui ont été rejetés


Annexe 2Arguments courants en faveur de la création à ne pas utiliser

« L’Évolution réfutée II » : chapitre 8

La suite de « L’Évolution réfutée » infirme les derniers arguments en faveur de la théorie de l’évolution (tels que présentés par PBS et Scientific American).

par , avec Michael Matthews
Traduit par Narindra Ramanankasaina

Argument : « Le registre fossile soutient la théorie de l’évolution »

Les évolutionnistes disent : « Les paléontologues ont découvert de nombreux exemples de fossiles transitionnels de créatures telles que les oiseaux, les baleines et les chevaux. »

Publié pour la première fois dans « Refuting Evolution 2 », chapitre 8.

Ce chapitre traite du registre fossile, de la manière dont les hypothèses influencent fortement les interprétations, de l’absence des formes transitionnelles prédites par la théorie de l’évolution, et examine en détail certaines des affirmations évolutionnistes les plus courantes. Remarque : le registre fossile humain n’est pas abordé dans ce chapitre, mais au chapitre 12.

Le registre fossile : une prédiction de la théorie de l’évolution ?

Scientific American prétend que l’emplacement des fossiles dans le registre géologique correspond à une prédiction de la théorie de l’évolution et qu’il s’agit d’une preuve solide de celle-ci. Mais il n’accorde même pas ses violons.

Or, on ne devrait pas trouver – et l’on ne trouve pas – de fossiles humains modernes dans des strates datant de la période jurassique (il y a 65 millions d’années). [SA 80]

Bien sûr, je ne crois pas aux millions d’années (voir The Young Earth1 pour quelques raisons), mais j’en sais assez pour savoir que Scientific American a commis une bourde, même de son propre point de vue. Les évolutionnistes attribuent la date de 65 millions d’années dans le passé à la limite entre le Crétacé et le Tertiaire (K-T), et non à la période du Jurassique. Au contraire, celui-ci correspond aux dates de 208 à 144 millions d’années en arrière. Après que j’ai publié une réfutation sur notre site web, Scientific American a corrigé son erreur dans la version web de l’article.

En fait, même s’ils trouvaient des fossiles humains enfouis loin sous terre qui contrediraient leurs hypothèses sur la colonne géologique et le registre fossile, les évolutionnistes pourraient s’accommoder avec aisance de ces « fossiles aberrants », comme ils l’ont fait avec les spécimens vivants de l’« antique » çœlacanthe et du « pin de Wollemi » de l’« ère des dinosaures ». Ces découvertes récentes sont tout aussi sensationnelles – du point de vue d’un paléontologue évolutionniste – que la découverte d’un dinosaure vivant. Le paradigme (cadre d’interprétation) matérialiste étant sacro-saint, les évolutionnistes se trouveraient en mesure d’expliquer un « antique » fossile humain par un « remaniement » (déplacement depuis la profondeur d’enfouissement initiale), voire une réattribution de ces os à une autre créature, puisqu’après tout, « nous savons » que les humains ne peuvent pas se trouver à une telle profondeur dans le registre fossile !

Nous avons un bon exemple de remaniement avec les célèbres empreintes fossiles d’un bipède marchant debout à Laetoli, en Afrique. Le Pr Russell Tuttle, de l’université de Chicago, a démontré qu’il s’agit du même type d’empreintes que celles laissées par des humains habitués à marcher pieds nus. Mais comme leur datation remonte à des millions d’années avant l’arrivée de l’homme moderne selon les évolutionnistes, elles sont considérées appartenir à des australopithèques, par définition, même si les os des pieds de ceux-ci diffèrent de manière notable de ceux de l’homme. Ensuite, coup de théâtre ! ces mêmes empreintes se retouvent brandies comme preuves que les australopithèques marchaient debout comme les humains – sans tenir compte du fait que d’autres aspects de leur anatomie indiquent le contraire.2

Malgré les présomptions opposées des évolutionnistes, l’ordre des fossiles peut s’expliquer dans un cadre créationniste, ce qui évite de fait certaines des contradictions du point de vue évolutionniste.3 Les « fontaines du grand abîme » (Genèse 7:11) auraient en toute logique enfoui d’abord les petites créatures du fond marin. Les plantes aquatiques auraient d’une manière générale été ensevelies avant les plantes côtières et montagneuses. Les créatures terrestres auraient été enterrées en dernières, en particulier les mammifères et les oiseaux qui pouvaient s’échapper vers les hauteurs. Les créatures les plus intelligentes auraient trouvé un moyen de s’échapper jusqu’à la toute fin, laissant leurs corps près de la surface, où l’érosion postérieure au Déluge aurait détruit la plupart des preuves de leur existence. Les humains auraient été les plus résilients de tous, s’accrochant aux débris et aux radeaux avant de mourir sous les assauts des éléments ; leurs corps flottants auraient constitué des repas faciles pour les poissons charognards et n’auraient donc pas subi de façon si facile la fossilisation. La plupart des fossiles de mammifères et d’humains datent d’après le Déluge.

Des multitudes de fossiles transitionnels existeraient ?

Les évolutionnistes reconnaissent qu’une menace sérieuse pèse sur l’ensemble de leur argumentation – l’évolution prédit d’innombrables formes transitionnelles, alors qu’ils ne disposent que d’une poignée de spécimens discutables. Cependant, ils ne veulent pas admettre l’ampleur du problème. Scientific American énonce le problème de cette manière et répond par une affirmation infondée selon laquelle il existe de nombreux fossiles intermédiaires.

13. Les évolutionnistes ne peuvent citer aucun fossile transitionnel – des créatures mi-reptiles mi-oiseaux, par exemple.

Dans les faits, les paléontologues connaissent de nombreux exemples détaillés de fossiles intermédiaires entre divers groupes taxonomiques. [SA 83]

En réalité, Charles Darwin s’inquiétait du fait que le registre fossile n’affichait pas ce que sa théorie prédisait :

Pourquoi toutes les formations géologiques et toutes les strates ne sont-elles pas remplies de tels fossiles intermédiaires ? La géologie ne nous révèle assurément pas d’enchaînement organique si finement gradué ; et c’est l’objection la plus évidente et la plus sérieuse qui puisse être soulevée contre la théorie.4

Plus récemment, Gould a déclaré :

L’extrême rareté des formes transitionnelles dans le registre fossile persiste à être le secret professionnel de la paléontologie.5

Mais les évolutionnistes modernes, y compris Gould, ont affirmé qu’il existe néanmoins quelques espèces transitionnelles, mais ils semblent toujours nommer la même poignée de formes contestables, au lieu des nombreuses que Darwin espérait. Il en va de même pour Scientific American ci-dessous.

L’évolution des oiseaux

L’un des fossiles les plus célèbres de tous les temps est l’archéoptéryx, qui combine des plumes et des structures squelettiques propres aux oiseaux avec des caractéristiques de dinosaures. [SA 83]

Impression d’artiste de l’archéoptéryx, par Steve Cardno.3279-archaeopteryx
L’oiseau fossile connu sous le nom d’archéoptéryx figure parmi les reliques les plus prisées au monde.

Il ne s’agit guère d’un fossile « de forme intermédiaire », mais plutôt d’une mosaïque ou d’une chimère comme l’ornithorynque. Alan Feduccia de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, autorité mondialement reconnue au sujet des oiseaux et lui-même évolutionniste, déclare :

Les paléontologues ont essayé de transformer l’archéoptéryx en un dinosaure emplumé terrestre. Mais c’est faux. C’est un oiseau, un oiseau arboricole. Et aucune quantité de « paléobaratin » ne va y changer quoi que ce soit.6

L’archéoptéryx avait des plumes de vol (comprenant des barbes asymétriques et des gouttières ventrales de renfort comme chez les oiseaux volants modernes), les ailes elliptiques classiques des oiseaux des bois modernes et une large furcula où venaient s’attacher les muscles responsables du battement des ailes.7 Son cerveau était pour l’essentiel celui d’un oiseau volant, avec un cervelet et un cortex visuel volumineux. Le fait qu’il avait des dents n’a rien à voir avec son statut hypothétique de fossile transitionnel : un certain nombre d’oiseaux éteints avaient des dents, tandis que beaucoup de reptiles n’en ont pas. De plus, comme les autres oiseaux, ses deux maxillaires étaient mobiles. Chez la plupart des vertébrés, y compris les reptiles, seul le maxillaire inférieur est mobile.8 Enfin, les squelettes d’archéoptéryx avaient des vertèbres et un bassin pneumatisés. Cela indique la présence d’un sac aérien cervical et d’un autre abdominal, c’est-à-dire au moins deux des cinq sacs présents chez les oiseaux modernes. Cela indique à son tour que la conception unique des poumons aviaires se retrouvait déjà chez celui que la plupart des évolutionnistes considèrent comme le plus ancien des oiseaux.9

Scientific American lance d’autres allégations fracassantes sans exemples.

Une volée d’autres espèces fossiles à plumes, certaines plus aviaires et d’autres moins, a également été découverte. [SA 83]

Mais notre site web a documenté que deux célèbres dinosaures à plumes présumés ont reçu des « dates » plus jeunes que leur descendant supposé, l’archéoptéryx, et qu’ils constituent, de manière plus probable, des oiseaux incapables de voler (le protarchéoptéryx et le caudiptéryx). Un autre exemple célèbre, l’archéoraptor, était une contrefaçon.

L’évolution du cheval

La séquence des chevaux représente un autre élément de preuve populaire d’une série assez complète de fossiles transitionnels. Scientific American affirme avec audace :

Une séquence de fossiles couvre l’évolution des chevaux modernes à partir du minuscule Eohippus. [SA 83]

Comme pour l’archéoptéryx, cette allégation ne tient pas la route. Même les évolutionnistes avertis considèrent l’évolution du cheval comme un buisson plutôt qu’une séquence. Mais le soi-disant Eohippus, de son nom correct Hyracotherium, n’a pas grand-chose qui puisse le relier aux chevaux. Les autres animaux de la « séquence » ne présentent en fait guère plus de variations entre eux qu’au sein des chevaux actuels. Un unique non-cheval et de nombreuses variétés de la vraie espèce chevaline ne constituent pas une séquence.10

Les mollusques

Scientific American lance une nouvelle contrevérité :

Les coquillages fossiles retracent l’évolution de divers mollusques sur des millions d’années. [SA 83]

Encore une fois, qu’est-ce que cela signifie ? On peut se demander si l’auteur de l’article croit à la vieille histoire des Ostrea/Gryphæa, c’est-à-dire qu’une huître plate aurait évolué vers des formes de plus en plus enroulées jusqu’à ce qu’elle se referme sur elle-même. Autrefois, cela faisait figure de preuve essentielle de l’existence d’une lignée évolutive dans le registre fossile. Aujourd’hui, il semble que l’enroulement soit une programmation intégrée de l’huître pour répondre à l’environnement, autrement dit un changement écophénotypique.11 Voici ce qu’a écrit le géologue néo-catastrophiste créationnistophobe Derek Ager :

Cela doit avoir son importance que presque toutes les histoires évolutives que j’ai apprises lorsque j’étais étudiant, de l’Ostrea/Gryphæa de Trueman au Zaphrentis delanouei de Carruthers, aient désormais été « démystifiées ». De même, ma propre expérience de plus de vingt ans de recherche de lignées évolutives parmi les brachiopodes mésozoïques les a révélées tout aussi insaisissables.12

Scientific American conclut son argumentation sur les fossiles transitionnels par ces mots moqueurs sur leur exigence d’un fossile réellement transitionnel :

Les créationnistes, cependant, rejettent ces études de fossiles. Ils affirment que l’archéoptéryx n’est pas un chaînon manquant entre les reptiles et les oiseaux – qu’il s’agit simplement d’un oiseau éteint avec des caractéristiques reptiliennes. Ils veulent que les évolutionnistes produisent un monstre bizarre et chimérique qui ne peut être classé comme appartenant à aucun groupe connu. [SA 83]

En fait, comme dit plus haut, parmi les quelques formes transitionnelles mises d’habitude en exergue, la plupart constituent en réalité des chimères. Non, les créationnistes ont simplement demandé depuis longtemps une séquence de créatures présentant certaines caractéristiques et suivant une série cohérente, par exemple, 100 % de pattes/0 % d’ailes → 90 % de pattes/10 % d’ailes → … 50 % de pattes/50 % d’ailes … → 10 % de pattes/90 % d’ailes → 0 % de pattes/100 % d’ailes.

Même si un créationniste accepte un fossile comme transitionnel entre deux espèces, il peut ensuite insister pour voir d’autres fossiles intermédiaires entre celui-ci et les deux premiers. Ces demandes frustrantes peuvent se poursuivre ad infinitum et faire peser une charge des preuves déraisonnable sur le registre fossile constamment incomplet. [SA 83]

Primo, cela accuse à nouveau les créationnistes de croire en la fixité des espèces, ce qui est plutôt le fait d’adeptes du compromis comme Hugh Ross. Au lieu de cela, les créationnistes demandent des transitions entre les principales catégories, comme entre la matière non vivante et la première cellule vivante, les créatures unicellulaires et multicellulaires, et les invertébrés et les vertébrés. Les fossés entre ces groupes devraient suffire à démontrer que l’évolution de la molécule à l’homme n’a pas de fondement.

Secundo, il ne s’agit guère d’une nouvelle accusation lorsque l’on parle de fossiles transitionnels entre deux embranchements, par exemple, et il n’y a pas grand-chose de déraisonnable de la part des créationnistes à souligner qu’il y a toujours deux grands fossés plutôt qu’un seul fossé encore plus grand.13

L’évolution des baleines ?

Ce sujet mérite une attention particulière. Scientific American affirme :

Pakicetus : « preuve » de l’évolution des baleines ?

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À gauche : Reconstruction du Pakicetus selon Gingerich.
[J. Gingerich, Geol. Educ.  31:140–144, 1983]
À droite : Ossements réels tmis au jour (pointillés). Notez qu’il n’y a rien sous le crâne.
[Gingerich et al., Science 220:403–406, 1983]

Les baleines avaient des ancêtres à quatre pattes qui marchaient sur la terre ferme, et des créatures connues sous le nom d’Ambulocetus et de Rodhocetus ont contribué à cette transition [voir « The Mammals That Conquered the Seas », par Kate Wong, Scientific American, mai]. [SA 83]

Voilà un exemple particulièrement grave d’affirmation fracassante mais sans substance, qui consiste à faire fi de la nature fragmentaire des preuves.

Il s’agissait d’un problème délicat pour Darwin, mais il continuait néanmoins à avoir foi en l’évolution des baleines à partir des mammifères terrestres. Le paléontologue Phil Gingerich, de l’université du Michigan, a déclaré en public : « La façon dont les baleines ont évolué à l’origine est une véritable énigme. » Mais dans la série Evolution de la chaîne PBS, il donne l’impression que ses découvertes de fossiles ont contribué en grande partie à résoudre cette énigme.

Gingerich a découvert au Pakistan quelques fragments de crâne d’une créature lupine qui aurait eu une oreille interne semblable à celle d’une baleine. Mais cela est loin de suffire. Aucune ossature post-crânienne n’a été retrouvée et nous n’avons donc pas la moindre idée de la manière dont l’animal se déplaçait. Cela n’a pas empêché Gingerich de rédiger un article à l’intention des enseignants, avec une illustration d’un animal qui avait plongé dans la mer, nageait et attrapait des poissons, et ressemblait de manière convaincante à un intermédiaire entre les animaux terrestres et les baleines. Il a de plus affirmé que « dans le temps et dans sa morphologie, Pakicetus est parfaitement intermédiaire, un chaînon manquant entre les premiers mammifères terrestres et les baleines proprement dites. »14 Le diagramme de droite met en évidence le contraste flagrant entre reconstitution et réalité.

Depuis la production de la série de PBS, de nouvelles recherches ont fait voler en éclats cette reconstitution. Cela met en évidence un phénomène récurrent en paléontologie évolutionniste. Bon nombre des formes transitionnelles présumées se fondent sur des restes fragmentaires, qui prêtent donc à plusieurs interprétations, en fonction des axiomes de chacun. Le présupposé évolutionniste implique que de tels restes ont souvent tendance à s’interpréter comme transitionnels, comme dans le cas de Gingerich, et cela vaut aussi pour les allégations relatives aux hommes-singes. Mais une fois d’autres ossements découverts, les fossiles correspondent presque toujours à un type ou à un autre, et perdent leur plausibilité en tant que fossiles transitionnels. Il convient de noter en outre que les médias portent souvent aux nues les formes intermédiaires présumées, mais les rétractations sont en général étouffées ou dénuées de publicité.

Pakicetus

3279-pakicetus-buellIllustration : Carl Buell, www​.neoucom​.edu​/Depts​/Anat​/Pakicetid​.html

Un éminent spécialiste des baleines, Thewissen, et ses collègues ont mis au jour d’autres ossements de Pakicetus et publié leurs travaux dans la revue Nature.15 Le commentaire de cet article dans le même numéro indique : « tous les os postcrâniens indiquent que les pakicétidés étaient des mammifères terrestres et… indiquent que ces animaux étaient des coureurs, dont seuls les pieds touchaient le sol » (voir illustration à gauche).16 Voilà qui n’a rien de commun avec l’image d’un animal aquatique véhiculée par Gingerich ! Mais le présupposé évolutionniste reste clair : Pakicetus a droit au qualificatif de « cétacé terrestre » et il est dit que « les premières baleines étaient entièrement terrestres et elles étaient même des coureurs efficaces. » Mais le terme « baleine » n’a plus de sens s’il peut décrire des mammifères terrestres, et il ne donne aucune indication sur l’évolution supposée des vraies baleines marines.

De plus, des « données anatomiques solides » contredisent les théories précédentes sur l’ascendance des baleines. L’agence Reuters a publié en septembre 2001 un article comprenant ce qui suit :

Jusqu’à présent, les paléontologues pensaient que les baleines avaient évolué à partir des mésonychiens, un groupe éteint de carnivores terrestres, tandis que les scientifiques moléculaires étudiant l’ADN étaient convaincus qu’elles descendaient des artiodactyles [ongulés à doigts pairs].17

« Les paléontologues, et j’en fais partie, avaient tort » a déclaré Gingerich.

Ambulocetus : le chaînon manquant ?

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En haut : squelette d’Ambulocetus, tel que dessiné dans le livre de Miller.
Au milieu : reconstruction de l’Ambulocetus, telle que dessinée dans le livre de Miller.
En bas : Ossements réels découverts (ombrés). Notez l’absence de la ceinture pelvienne.

Cette louable franchise démontre l’erreur qu’il y a à se fier à de prétendues « preuves » de l’évolution. Dommage que Gingerich reste attaché à l’évolutionnisme matérialiste.

Ambulocetus

L’Ambulocetus, un autre exemple populaire de « chaînon manquant », figure en bonne place dans la propagande anti-créationniste, comme dans le livre « Finding Darwin’s God » (À la recherche du Dieu de Darwin – NdT) de Kenneth Miller – « l’évolutionniste chrétien » vedette de PBS 1. Dans son livre, Miller affirme que « l’animal pouvait se déplacer facilement sur terre et dans l’eau » et présente un dessin d’un squelette complet et d’un animal reconstitué.18 Mais cette affirmation trompeuse, à la limite de la duperie, témoigne du manque de fiabilité de Miller, car rien n’indique que le nombre d’os retrouvés est bien inférieur à celui qui figure sur son schéma. Chose cruciale, la ceinture pelvienne, d’une importance capitale, n’a pas été découverte (voir le diagramme de droite). Cela manquant, Miller fait preuve d’une grande présomption pour affirmer une telle chose. Sa collègue évolutionniste, Annalisa Berta, a fait remarquer :

… comme la ceinture pelvienne n’est pas conservée, il n’y a pas de preuve directe chez Ambulocetus d’une connexion entre les membres postérieurs et le squelette axial. Cela gêne l’interprétation de la locomotion chez cet animal, car de nombreux muscles qui soutiennent et font bouger les membres postérieurs prennent naissance sur le bassin.19

Basilosaurus

Ce mammifère serpentin et entièrement aquatique est connu depuis le XIXe siècle, mais Gingerich a découvert du nouveau chez certains spécimens du Sahara. Le narrateur de PBS a souligné que cette zone désertique se trouvait autrefois sous l’eau, et il a décrit une bande de grès stratifié de 160 km, appelée « vallée des baleines », qui daterait d’il y a 40 millions d’années. Le narrateur suppose que cette vallée constituait autrefois une baie protégée où les baleines venaient mettre bas et mourir. À cet endroit, Gingerich a mis au jour ce qu’il prétend être un bassin, des os de pattes et une rotule, et il a déclaré qu’il s’agissait de « pattes fonctionnelles » et d’une « preuve spectaculaire que les baleines étaient autrefois des mammifères entièrement quadrupèdes. »

Mais cela contredit d’autres évolutionnistes, y compris Gingerich lui-même ! Par exemple, le document « Teaching about Evolution and the Nature of Science » de l’Académie Nationale des Sciences affirme : « on pensait qu’ils [les membres – NdT] n’étaient pas fonctionnels » (p. 18), et Gingerich lui-même a déclaré ailleurs : « il me semble qu’elles n’auraient pu être qu’une sorte de crochet sexuel et reproductif. »20 Ces os peuvent donc s’expliquer comme une caractéristique de conception, tandis que l’interprétation en tant que « pattes » reflète les vœux pieux des évolutionnistes.21

Séquence présumée de la transition entre les mammifères terrestres et les baleines

3279-mammals[Extrait de « Teaching about Evolution and the Nature of Science »]

La séquence évolutive des baleines ?

L’émission de PBS prétend qu’il existe une série comprenant Ambulocetus, Rhodocetus etc., où les narines migreraient vers l’arrière de la tête. « Teaching about Evolution and the Nature of Science » contient un diagramme (voir à droite) à la page 18. Mais lorsque l’on examine la série mammifères-baleines, la séquence s’avère moins lisse qu’ils ne le laissent entendre. Par exemple, ce diagramme n’indique pas que le Basilosaurus fait environ dix fois la longueur d’Ambulocetus (et nous avons déjà abordé la nature fragmentaire des restes).

Autre problème, le Basilosaurus présente un certain nombre de caractéristiques qui l’empêchent d’avoir engendré les baleines modernes, par exemple la forme du corps, la structure du crâne et la forme des dents.

L’affirmation du programme selon laquelle « les pattes avant sont devenues des nageoires, les pattes arrière ont disparu, le corps a perdu sa fourrure et a pris sa forme aérodynamique familière » ne repose sur rien. La baguette magique de la mutation/sélection ne suffit guère si l’on ne dispose pas d’un mécanisme observable permettant d’opérer ces changements.

Récemment, John Woodmorappe a analysé les transitions présumées et constaté que leurs diverses caractéristiques n’ont pas changé selon une direction cohérente. Il s’agit plutôt de chimères – des non-baleines avec quelques « modules » mineurs de cétacés, ce qui ne cadre pas avec la prédiction évolutionniste d’une hiérarchie imbriquée, mais avec un Concepteur commun.22

La locomotion

PBS 2 affirme par ailleurs que la façon dont les chaînons fossiles du mammifère à la baleine se déplaçaient vient à l’appui d’une transition. Les mammifères marins se déplacent dans l’eau à l’aide de mouvements verticaux ondulatoires de la colonne vertébrale, comme le font de nombreux mammifères à la course rapide sur la terre ferme. Les poissons, eux, se déplacent avec des ondulations latérales. Mais il pourrait s’agir d’une autre caractéristique commune aux mammifères, comme le lait ou les poils. Il n’est pas certain non plus qu’il s’agisse d’une prédiction unique de la théorie de l’évolution : si les baleines utilisaient des mouvements latéraux, les évolutionnistes auraient sans doute pu le « prédire » car les queues des animaux terrestres se balancent aussi sur le côté.

Mon livre, « L’Évolution Réfutée », écrit pour réfuter « Teaching about Evolution and the Nature of Science », contient un chapitre sur la prétendue évolution des baleines qui couvre toute cette section de manière plus détaillée, avec une documentation complète. Il est également disponible sur le CD-ROM Création produit en réponse à la série de PBS.

L’évolution des tétrapodes ?

Les tétrapodes sont des animaux à quatre membres, c’est-à-dire des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et des mammifères. En 1995, Niel Shubin et Edward Daeschler ont trouvé dans des falaises de Pennsylvanie un os d’épaule d’un tétrapode qui aurait 370 millions d’années.

La paléontologue Jenny Clack, de l’université de Cambridge, a trouvé au Groenland une main de tétrapode primitif, appelée Acanthostega. Cette créature aurait eu des branchies, une queue semblable à celle d’un poisson, des nageoires en forme de pagaie et une main avec des doigts.

Sur PBS 2, Clack a déclaré que cette découverte réfutait la théorie habituelle des manuels selon laquelle les poissons auraient développé des membres pour bénéficier d’un avantage sélectif parce qu’ils se retrouvaient échoués dans des bassins asséchés. Au contraire, les membres ont évolué avant que les poissons ne rampassent sur la terre ferme, alors qu’ils vivaient encore dans l’eau. L’avantage sélectif résidait dans la capacité à échapper aux fantastiques poissons prédateurs qui vivaient à cette époque (appelée « période dévonienne »).

Shubin a insisté sur le fait que « l’évolution n’essayait pas de faire cela » et, plus tard, l’émission de PBS a affirmé que « nous sommes là grâce à des coïncidences fortuites. » Cela devrait indiquer avec netteté que l’évolution, telle que la conçoivent les évolutionnistes, n’a aucun caractère « progressif » ni montre de signe d’une main divine qui la guiderait.

Shubin a aussi mis en évidence le schéma commun des membres des tétrapodes, illustré par le fait que les poissons et les humains présentent la séquence un os/deux os/petits os/tiges (doigts). Mais cela n’explique pas la séquence de développement totalement différente, comme nous l’avons expliqué plus haut (chapitre 6).

L’explosion cambrienne

Lors de son passage sur PBS 2, Simon Conway Morris, paléontologue à l’université de Cambridge, a expliqué que l’explosion cambrienne constituait « l’une des plus grandes percées dans l’histoire de la vie. » En substance, tous les différents embranchements (grands groupes) d’animaux ont fait leur apparition de manière abrupte, sans qu’aucune forme transitionnelle connue ne les eût précédés. Selon les méthodes de datation évolutionnistes, cela a eu lieu il y a environ 500 millions d’années. Morris a admis que Darwin avait reconnu là un problème pour sa théorie, les animaux émergeant de nulle part. Morris a déclaré : « Dans une certaine mesure, cela reste un mystère. » Darwin avait prédit que les animaux divergeraient peu à peu à partir d’un modèle commun, de sorte qu’il devrait y avoir des exemples fossiles de cette divergence, alors que nous constatons au contraire que les principales différences ont surgi d’un coup au début. Là encore, il s’agit de ce qu’indique le cadre temporel de l’évolution ; les créationnistes bibliques considèrent le registre fossile non pas comme une séquence temporelle mais d’enfouissement par le Déluge et ses séquelles.

L’émission de PBS a ensuite abordé le schiste de Burgess, avec de nombreuses créatures bizarres, par exemple une avec cinq yeux, une autre ressemblant à un ver avec de grandes épines, et une autre encore avec des pinces autour de la bouche. Mais rien de tout cela ne démontre à partir de quoi les animaux cambriens auraient pu évoluer. Les éléments de preuve démontreraient censément que l’évolution aurait bricolé quelques plans anatomiques de base, mais ils n’apportent aucune preuve de leur origine.

Il convient en outre de noter que, lorsque les géologues affirment que la vie a fait irruption au cours de l’explosion cambrienne sans formes transitionnelles, ils admettent à demi-mot la rareté des fossiles transitionnels.

Extinction !

L’accent mis sur l’extinction, par exemple par PBS 3, intitulé « Extinction! », a de quoi interloquer. Il ne nous apprend pratiquement rien qui puisse prouver l’évolution en tant que telle. Au lieu de cela, il parle beaucoup de l’extinction des espèces, un scoop pour personne, mais cela ne nous éclaire pas sur la manière de leur apparition à la base. L’émission de PBS fait de nombreuses allégations sur la diversification de nouvelles espèces pour prendre la place des anciennes, mais il n’offre aucun élément de preuve d’un quelconque mécanisme permettant d’y parvenir. Nous avons un exemple de plus de vacuité de mots lorsque les survivants d’une extinction se voient attribuer le titre de « grands gagnants de l’évolution ». Comment le mot « évolution » explique-t-il quoi que ce soit ici ? Le seul but semble consister à endoctriner davantage le public en lui faisant accroire que c’est le cas. Mais en réalité, dire « les grands gagnants de l’histoire » ou « les gagnants de la loterie de la vie » s’avérerait tout aussi instructif.

La plupart des espèces ont-elles disparu ?

PBS 3 a répété l’affirmation courante selon laquelle 95 à 99 % des espèces ont disparu. Cependant, les données connues sur les espèces disparues et existantes ne corroborent pas cette affirmation. L’estimation du nombre d’espèces fossiles effectivement découvertes monte à environ 250 000, alors qu’il existe environ 3 millions d’« espèces » vivantes, voire plus, selon les versions des uns et des autres. Mais si cette affirmation de plus de 95 % était correcte, nous devrions nous attendre à ce qu’il y ait beaucoup plus d’espèces fossiles que d’espèces vivantes.

Seule explication plausible : le présupposé évolutionniste. Pour que l’évolution soit vraie, il aurait fallu qu’il existât d’innombrables formes transitionnelles entre différents types de créatures. Par conséquent, pour chaque espèce fossile connue, de nombreuses autres espèces auraient dû exister pour la relier à ses ancêtres et à ses descendants. Il s’agit là d’un nouvel exemple de conclusions évolutionnistes précédant les faits. En réalité, l’affirmation revient à une admission implicite de la prédiction d’un grand nombre de formes transitionnelles, ce qui accroît la difficulté pour les évolutionnistes, compte tenu du petit nombre d’entre elles qu’ils pourraient même commencer à revendiquer comme candidates.

Les extinctions massives

Il y aurait eu cinq extinctions massives dans l’histoire de la Terre, causées par des catastrophes à l’échelle de la planète. La plus importante, l’extinction du Permien, il y a environ 250 millions d’années, aurait causé la disparition de 90 % des espèces. La période prétendument représentée par les couches rocheuses au-dessus du Permien, le Trias, n’a pratiquement pas connu de vie. Mais plus tard, au Trias supérieur, les dinosaures seraient apparus par évolution. À leurs côtés, les reptiles mammaliens auraient évolué en mammifères.

L’extinction la plus connue est celle des dinosaures, à la fin du Crétacé, il y a 65 millions d’années. Les petits mammifères, qui se seraient tenus à l’écart lorsque les dinosaures étaient présents, auraient réussi à survivre dissimulés dans des terriers, tandis que les dinosaures n’auraient pu ni se cacher ni protéger leurs œufs. Au cours de la période suivante, le Tertiaire, les mammifères auraient fait florès et rempli les niches vacantes.

L’émission de PBS présente la théorie habituelle de l’impact météoritique comme un fait, à savoir, un morceau de roche de la taille de l’Everest aurait heurté la Terre à 40 000 km/h. Elle passe sous silence les nombreux problèmes de cette théorie. Par exemple :

  • L’extinction n’a pas été si soudaine (si l’on se réfère aux interprétations du registre géologique basées sur l’évolution et les millions d’années). Mais la dispersion des données géologiques prend tout son sens si le Déluge a formé une grande partie des dépôts sédimentaires.

  • Les espèces photosensibles ont survécu.

  • Les extinctions ne correspondent pas aux dates des cratères, même en tenant compte des hypothèses de datation évolutionnistes.

  • Les éruptions volcaniques modernes ne provoquent pas d’extinction globale, même si elles entraînent une baisse temporaire de la température.

  • L’enrichissement en iridium, censé apporter une preuve essentielle de l’impact météorique, est loin d’être défini de manière aussi nette que prétendu.

  • Les carottes prélevées dans l’apparente preuve flagrante que représenterait le cratère de la péninsule du Yucatán, dans le sud-est du Mexique, ne confirment pas l’idée qu’il s’agirait d’un cratère d’impact.

  • Il semblerait que certains scientifiques n’aient pas contesté cette idée de peur de saper l’idée de l’« hiver nucléaire » et de se retrouver amalgamés avec les « bellicistes nucléaires ».23

En général, les extinctions massives s’expliquent au moyen d’un château de cartes qui s’effondre, chaque carte représentant une espèce. Une espèce peut s’effondrer, mais toutes les autres espèces qui en dépendent, de manière directe ou indirecte, s’effondreront aussi. Même en l’absence de catastrophe, de nombreux facteurs peuvent entraîner la disparition d’une espèce de la « rangée de cartes du bas », par exemple un nouveau prédateur ou un changement climatique.

Pourquoi préserver les espèces ?

Toutes ces discussions sur les fossiles et les extinctions posent un souci aux évolutionnistes qui sont également des écologistes extrémistes enragés. L’épisode de PBS sur l’extinction met en évidence ce problème : tout d’abord, il affirme que l’homme ne constitue qu’une espèce parmi d’autres, puis il insiste sur le fait que l’extinction fait simplement partie de l’histoire de la Terre, et enfin il moralise que l’homme devrait essayer de préserver les autres espèces. Le narrateur déclare que l’homme « pourrait être l’astéroïde qui provoquera la prochaine extinction massive » et que nous « sommes entrés en compétition avec d’autres espèces et avons gagné. »

Mais si nous ne constituons qu’une espèce parmi d’autres, pourquoi ne pas agir comme telle ? Pourquoi aider nos concurrents à survivre, alors que les autres espèces agissent en fonction de leur propre intérêt ? La seule raison pourrait résider dans le fait pratique que nous pourrions perdre certaines espèces bénéfiques pour nous. Mais cela n’a rien à voir avec un devoir moral de prendre soin d’elles. Si nous sommes tous des microbes réarrangés, parler d’obligation morale n’a aucun sens. Selon une vision évolutionniste cohérente, nos sentiments moraux ne reviendraient qu’à des mouvements chimiques dans le cerveau qui ont conféré un avantage de survie à nos prétendus ancêtres simiesques.

L’explication créationniste

Comme nous l’avons vu plus haut, la Bible enseigne que la mort est le « dernier ennemi », le résultat du péché d’Adam et un intrus dans la très bonne création de Dieu. Cela pose souci pour ceux qui veulent ajouter des millions d’années à la Bible, et ce programme a démontré à quel point la croyance en des millions d’années implique la mort, en raison du registre fossile qui nous relate la mort (et la maladie, et la violence etc.).

Les créationnistes bibliques expliquent une grande partie du registre fossile par le Déluge mondial à l’époque de Noé. Cependant, celui-ci n’a pas entraîné de façon directe l’extinction des vertébrés terrestres, car chaque espèce se trouvait représentée sur l’arche. 24 Mais beaucoup d’entre elles ont disparu au cours des siècles suivants, en raison de facteurs déjà bien connus des défenseurs de l’environnement.25 En revanche, le Déluge a sans doute provoqué l’extinction de nombreuses espèces marines.

Les créationnistes et les évolutionnistes interprètent de façons différentes les couches géologiques en raison d’axiomes différents. Les évolutionnistes les interprètent comme une séquence d’âges avec différents types de créatures, les créationnistes les interprètent comme une séquence d’ensevelissements par un Déluge mondial et ses séquelles. Cette interprétation permet de mieux comprendre des phénomènes tels que les « fossiles vivants » et la découverte de créatures telles que le çœlacanthe, que l’on ne trouve pas dans les roches « datées » de moins de 70 millions d’années.

Références et notes

  1. John D. Morris, « The Young Earth » (Green Forest, Arizona : Master Books, Inc., 1994). Revenir au texte.
  2. Un autre bon exemple de la façon dont les présupposés d’un chercheur peuvent conduire à toutes sortes de plaidoyers pro domo : les ratiocinations pour minimiser une preuve évidente en faveur de la présence d’un bélemnite fossile. Cf. T. Walker, « Fossil flip-flop », Creation 22(1):6, décembre 1999–février 2000. Revenir au texte.
  3. Cf. « Where Are All the Human Fossils? » et John Woodmorappe, « The fossil record: becoming more random all the time », Journal of Creation 14(1):1002116 (décembre 1999–février 2000). Revenir au texte.
  4. C. Darwin, « L’Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou La lutte pour l’existence dans la nature », 6e éd. 1872 (Londres : John Murray, 1902), p. 413. Revenir au texte.
  5. S. J. Gould, « Evolution’s Erratic Pace », Natural History 86(5):14, 1977. Revenir au texte.
  6. In V. Morell, « Archaeopteryx: Early Bird Catches a Can of Worms », Science 259(5096):764–65, 5 février 1993. Revenir au texte.
  7. A. Feduccia, « Evidence from Claw Geometry Indicating Arboreal Habits of Archaeopteryx », Science 259(5096):790–793, 5 février 1993. Revenir au texte.
  8. Cf. D. Menton avec C. Wieland, « Bird Evolution flies out the window », Creation 16(4):16–19, juin–août 1994. Revenir au texte.
  9. P. Christiansen et N. Bonde, « Axial and Appendicular Pneumaticity in Archaeopteryx », Proceedings of the Royal Society of London, Series B. 267:2501–2505, 2000. Revenir au texte.
  10. Cf. J. Sarfati, « The non-evolution of the horse », Creation 21(3):28–31, juin–août 1999. Revenir au texte.
  11. M. Machalski, « Oyster Life Positions and Shell Beds from the Upper Jurassic of Poland », Acta palaeontologica Polonica 43(4):609–634, 1998. Résumé téléchargé depuis www.paleo.pan.pl/acta/acta43-4.htm#Machalski, 1er septembre 2002. Revenir au texte.
  12. D. Ager, « The Nature of the Fossil Record », Proceedings of the Geologists’ Association 87(2):131–160, 1976 ; voir aussi D. Catchpoole, Evolution’s oyster twist, Creation 24(2):55, mars–mai 2002. Revenir au texte.
  13. J. Woodmorappe, « Does a ‘Transitional Form’ Replace One Gap with Two Gaps? » Journal of Creation 14(2):5–6, 2000. Revenir au texte.
  14. P. Gingerich, « The Whales of Tethys », Natural History (avril 1994) : p. 86. Revenir au texte.
  15. J. G. M. Thewissen, E. M. Williams, L. J. Roe et S. T. Hussain, « Skeletons of Terrestrial Cetaceans and the Relationship of Whales to Artiodactyls », Nature 413:277–281 (20 septembre 2001). Revenir au texte.
  16. C. de Muizon, « Walking with Whales », Nature 413:259–260, 20 septembre 2001, commentaire de la référence 15. Revenir au texte.
  17. « Fossil Finds Show Whales Related to Early Pigs », Reuters, 19 septembre 2001, www.spectrum.ieee.org/news/cache/ ReutersOnlineScience/­09_19_2001.romta1708-story-bcsciencesciencewhalesdc.html. Revenir au texte.
  18. Kenneth R. Miller, « Finding Darwin’s God » (New York, district de New York : Cliff Street Books, 1999), p. 265. Revenir au texte.
  19. A. Berta, « What Is a Whale? » Science 263(5144):180–181, 1994 ; perspective sur J. G. M. Thewissen, S. T. Hussain et M. Arif, « Fossil Evidence for the Origin of Aquatic Locomotion in Archeocete Whales », même numéro, pp. 210–212 ; voir aussi D. Batten, « A Whale of a Tale? » Journal of Creation 8(1):2–3, 1994 ; la version en ligne comprend un addendum traitant des affirmations relatives aux ossements ultérieurs d’Ambulocetus et de leur (non-)importance pour la théorie de l’évolution. Revenir au texte.
  20. Press Enterprise (1 juillet 1, 1990) : A-15. Revenir au texte.
  21. Un autre mythe urbain au sujet de la découverte de baleines avec des pattes se trouve mis à mal dans C. Wieland, « The strange tale of the leg on the whale », Creation 20(3):10–13, septembre–novembre 1998. Revenir au texte.
  22. J. Woodmorappe, « Walking whales, nested hierarchies and chimeras: do they exist? » Journal of Creation 16(1):111–119, 2002. Revenir au texte.
  23. Voir mon analyse dans « Did a meteor wipe out the dinosaurs? What about the iridium layer? » ; d’après Charles Officer et Jake Page, « The Great Dinosaur Extinction Controversy » (Reading, Montana : Addison-Wesley, 1996), analysé par C. Wieland, Journal of Creation 12(2):154–158, 1998. Revenir au texte.
  24. J. Sarfati, « How Did All the Animals Fit on Noah’s Ark? » Creation 19(2):16–19, mars–mai 1997 ; J. Woodmorappe, « Noah’s Ark: A Feasibility Study » (El Cajón, Californie : Institute for Creation Research, 1996). Revenir au texte.
  25. K. Ham, « The Great Dinosaur Mystery Solved! » détaille l’histoire des dinosaures d’un point de vue biblique (Green Forest, Arizona : Master Books, Inc., 1998). Revenir au texte.

 

Note sur les citations : Les citations de l’article de John Rennie dans Scientific American seront marquées « SA », suivi du numéro de page. Les citations et autres mentions de la série télévisée « Evolution » de PBS-TV porteront la mention « PBS », suivie du numéro de l’épisode ; par exemple, « PBS 6 » fait référence à l’épisode 6. Revenir à l’article.


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